Francis qui avait écouté Antoine attentivement, ne cessait de hocher la tête. J'eus alors soudain le sentiment, peut-être injuste, qu'il n'y en avait que pour les deux hommes, et que nous, les femmes, nous n'avions pas vraiment notre place dans cette discussion hautement intello. Je me sentais également un peu irritée et décidai de m'interposer pour faire mon trou. — Etes-vous d'accord, Messieurs, dis-je en me levant et en marchant, que notre pauvre esprit fonctionne bien souvent dans l'attachement et l’illusion? — Naturellement! me répondit Antoine, méprisant, comme si je venais carrément d'enfoncer une porte ouverte. Il ne me laissa pas poursuivre. — Par définition, nous saisissons le monde extérieur comme réel. Mais en fait, le monde extérieur n'est que vacuité? Que savons-nous de sa réalité? Rien, sinon que nous savons que nous sommes constitués d'une conscience, ou plutôt, de plusieurs consciences: visuelle, auditive, olfactive, gustative, t
Je suppose qu'Ophélie fréquenta des hammams, lieux que j'aimais beaucoup jadis, lieux de jouissance de tout le corps, et je vois très bien Ophélie dans ce tableau.
RépondreSupprimerIl nous est arrivé de les fréquenter. Elle aimait être nue, caresser et se faire caresser par une femme. Oui, elle aurait aimé vivre dans de tableau d'Ingres.
SupprimerIngres a eu ce talent pour le dos interminable de son oeuvre "La Grande Odalisque"... Une oeuvre dans laquelle on retrouve cette Chair qui effectivement entraine à se faire Alice et franchir,....
RépondreSupprimerOui, son dos est interminable, il aurait une vertèbre supplémentaire!
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