Les punir













Un ami lecteur et blogueur fidèle me demande d’écrire davantage sur ma vie. Je veux bien, mais je ne veux pas passer trop de mon temps devant un écran, et laisser seules, désœuvrées, mon Honorine et ma  Gaëlle. Ces petites sont encore jeunes et ont besoin de ma maternelle présence. Je sais bien qu’elles se débrouillent très bien toutes seules, qu’elles sont « suréquipées », comme disait Ophélie, reprenant les publicités pour automobiles, mais quand même, je dois veiller à leur éducation et tiens absolument à partager les jeux et moments de travail (cuisine, jardinage, ménage, lessive, etc.) de mes fillettes. Honorine est encore très jeune, 20 ans, et Gaëlle bientôt 28.

Et puis, à certains moments, ces petites gouines méritent d’être reprises et punies, ainsi que Rose et, dans une moindre mesure Ophélie, savaient si bien le faire. Petit à petit, de soumise que j’étais avec mes deux initiatrices, je commence davantage à m’imposer auprès de Gaëlle et d’Honorine et constate qu’elles apprécient, et même, adorent. Elles sont jeunes, insouciantes, un peu fofolles, sans travail l’une et l’autre, vivant à mes crochets et à ceux du père d’Honorine, ce qui ne pourra certainement pas durer très longtemps avec la crise économique qui se prépare.

En plus, je ne sais pas si c’est une bonne chose, mais Honorine est décidée d’abandonner ses études de médecine. Son généreux père médecin est furieux. Il sait fort bien que sa fille donne dans la pelouse et qu’elle est partie vivre avec deux femmes, et à cela, il ne trouve pas trop à redire, mais il prend très mal l’arrêt de ses études de médecine. Il faut dire que cette année universitaire n’est pas simple, il n’y a actuellement plus de cours, et le concours de fin d’année est reporté aux calendes grecques. Honorine en a marre de la médecine, elle est allée au club d’équitation qui va sans doute rouvrir ses portes. Ainsi, elle pourra certainement retrouver des heures de travail si les cours reprennent, et ce sera très bien pour elle.

Quant à Gaëlle, elle m’inquiète un peu, elle se laisse totalement vivre, ne parle plus de se faire faire un enfant qu’elle élèverait avec moi, dit seulement qu’elle voudrait trouver des heures de nounou (car elle adore les mômes), mais elle ne fait rien, concrètement, pour en trouver. Je sais bien qu’en ce moment, ce n’est pas facile. N’empêche que, pour cette raison, je l’ai punie hier soir. Après une bonne fessée à main nue, puis avec un bouquet d’orties, je l’ai obligée à nous prendre la chatte, à Honorine et à moi, à genoux, poignets ligotés dans le dos, avec un gode-bouche. Auparavant, nous lui avions fixé des pinces à linge au bout des tétons, et elle avait très mal. Elle pleurait à moitié, mais disait quand même qu’elle aimait ça. J’espère que ce traitement va lui mettre un peu de plomb dans la cervelle.

Pas d’inquiétude cependant. Tout va bien. Le stress provoqué par la faiblesse de nos moyens financiers est quand même largement compensé par des moments merveilleux de bonheur (et de baise) à trois, voire à quatre, quand nous avons la visite-surprise de Karine.

Rose et Muriel, comme nous, vivent en recluses. On ne les voit pas. Parfois un petit Skype. Rose gode Muriel et Muriel gode Rose. Pas dégueu.

(Le 4 mai 2020, cet article a déjà été publié dans "Marianne a du chagrin")

Commentaires

  1. Oui, la vie est simple et à la fois complexe pour ces si jeunes personnes, notamment pour subvenir aux besoins primaires et à un minimum pour vivre correctement. Depuis ce billet Honorine a progressé dans ses choix de poursuivre ou de cesser les études ? Et concernant Gaëlle...?

    Pratique-vous le Shibari...? Avez-vous de belles cordes....? Ce sont les photos qui suscitent ces questions de ma part...?

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    1. Honorine a abandonné ses études, et travaille comme monitrice d'équitation. Quant à Gaëlle, elle est employée dans une ressourcerie depuis que nous vivons dans le Perche. En Bretagne, elle faisait quelques heures de nounou.
      Oui, nous pratiquons le Shibari avec de belles et bonnes cordes.

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    2. J'adore le Shibari que j'ai longtemps pratiqué avec un amie avec qui nous avions découvert cet art totalement intuitivement en utilisant des attaches. Et c'est un jour un ami à qui nous parlions de nos découvertes sensuelles qui nous a expliqué ce qu'était le Shibari traditionnel. Le lendemain, j'étais dans une corderie... Jusque là, nous utilisions toutes sortes d'attaches: foulards, ceintures, embrasses à rideaux, etc. Mon amie quelque peu dentellière par transmission familiale avait alors réalisée de magnifique attaches de chevilles et de poignets en fines dentelles très solides et pourvues d'anneaux de métal. De mon côté j'avais trouvé de délicieuses chaines de métal à la corderie. Au final nous pratiquions beaucoup plus les parures-attaches de chaines, bien plus érotiques, esthétiques et sensuelles que les cordes, plus douces au contact aussi et très simples d'utilisation rapide avec de jolis mousquetons d'acier. Nous sortions très souvent avec les chaines sur nous, un Régal! On peut cela dit voir ces chaines en situations chez Filimages en version public et en version "+18". Et pour compléter les attaches, à l'issue d'un festival punk que j'organisais et lors du ménage sur le parking j'ai découvert abandonnés des poignets de bolas de feu réalisées et tressées artisanalement et de toute beauté abandonnées sur place et que j'ai immédiatement et le jour même recyclées pour en faire des attaches de hauteur, très confortables pour le maintien aérien des attaches de poignets comme on peut aussi le voir sur les les photos,
      Meilleurs voeux à ces jeunes projets de ces jeunes femmes en chemins... Honorine a encore la possibilité de reprendre un cursus, je suppose, avec un peu de soutien moral...., et amoureux,

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