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Cinq ans

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Cinq ans que je suis morte Cinq ans que j'ai pris la porte Cinq années que je ne m’écoule pas sous la terre Mais que je vole dans les airs Au-dessus de la mer Mon royaume est la baie d’Audierne Enjôleuse et carnassière J’y recherche activement et y trouve facilement Sur ses grandes plages de sable fin De la chair de femmes Pour des accouplements Barbares Et hors du commun Je vis seule éparpillée en mille cendres Mais suis encore belle Quand je me rassemble Quand dans la brume du soir je me dévoile et me ressemble Et sous les rayons de la lune me déploie Les vagues alors murmurent mon nom Et les étoiles guident mon désir vers de belles partenaires Je suis Ophélie et je danse dans la nuit Mon âme errante qui est libre et légère Ne trouve jamais la paix dans le pur éther Mais seulement la grâce Dans la fornication patiente entre libellules Marianne

Sans la moindre trace d'un fléau

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Dorothea Tanning Dorothea Tanning Dorothea Tanning (1910-2012) est une artiste américaine qui  a exploré des thèmes surréalistes tout au long de sa carrière, s’intéressant à des images oniriques et à la distorsion de la réalité. C'est pour cette raison que nous l'aimons bien. Son travail se distingue cependant par une sensualité, un symbolisme riche et une exploration de l’inconscient, des thèmes qui sont au cœur du mouvement surréaliste. Ses œuvres sont souvent peuplées de figures humaines ou anthropomorphes, de créatures et de paysages mystérieux qui semblent figurer dans des espaces intermédiaires, entre le réel et l’imaginaire. Elle a aussi développé une iconographie du corps féminin qui explore les frontières entre l'intime et l’étrange. Dorothea Tanning a créé une œuvre marquante sur la condition féminine, en jouant avec l’idée de la transformation du corps et l’évolution de l’identité. Ses œuvres vont au-delà des stéréotypes de la beauté féminine pour présenter des v...

Sans importance

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Sapphic Eyes Paralyzing Perfume The Presence of Nectar Noire obsession Les rêves de la nuit Au matin souvent se meurent Mais en moi Ils demeurent Charmeurs Comme des clameurs Comme la trace A donner la fièvre Sur tes seins assassins D’un de mes rouges baisers au rouge à lèvres Ou encore Comme la mièvre brume Qui couvre Au crépuscule Notre paisible jardin A midi Je prends un de mes plus beaux rêves par la main Et l’emmène avec toi dans notre jardin La mièvre brume n’est plus là Mais il y a toujours Sur tes seins assassins Le rouge baiser de mes lèvres qui donne la fièvre Alors mon rêve de sève ouvre grands Ses yeux de Minerve Qui fécondent la terre et ta chevelure rayonnante Il interroge les étoiles   Mais elles ne sont plus là depuis longtemps Pour nous dire merci Mais cela n’a pas d’importance Marianne

Ma lune sauvage

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                                                                 à Karine, Dans la nuit étoilée, tu es ma lune sauvage, Avec laquelle j'échange le plus doux des marivaudages. Puis, à force, je me perds et cherche, à genoux, Plus d'amour, je veux des baisers, des tétées entre nous. Sous ton regard de feu, je deviens l’âme en peine, Fouettée par le vent, mais libre et sereine. Ma maison est ton cœur, où je me sens vivante, Là où l’on rêve ensemble, notre passion délirante. O belle licorne, douce, pure et magique, Ton souffle caresse l’air, tendre et épique. Être aimée par toi, c’est tout ce que je désire, Dans ce monde sans fin, toi, mon doux empire. Je t’aime sans chaînes, sans peur, sans limite, Tu es ma lune sauvage, et mon grand amour te mérite. Marianne

Comment ça vulve?

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