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Dans mes belles Louboutin

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Retro Barber                                                      à Karine, Sous l'aube douce, un souffle géant. Le ciel se pare d'un manteau éclatant, Un voile pailleté, un rêve doré, De l'or fin qui scintille, lumière sacrée. Et pourtant je t’ai trouvée comme ça ma belle, un beau matin, Toute nue dans mes belles Louboutin. Le bonheur s'étend, vaste et serein, Dans chaque rayon qui effleure le matin, Un murmure doux, un souffle léger, L'univers danse dans un éclat pur, partagé. Et pourtant je t’ai trouvée comme ça ma belle, un beau matin, Toute nue dans mes belles Louboutin. Et le vent chante une mélodie secrète, Sous les cieux où l'or finit la fête, Le monde entier s’éveille, grand et beau, Dans la lumière de ce rêve placebo. Et pourtant je t’ai trouvée comme ça ma belle, un beau matin, Toute nue dans mes belles Louboutin. Marianne

Je ne veux que toi

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The secret of Eternal Youth Me noyer dans mes désirs, douce agonie, Ta bouche, poison d’une étrange alchimie. Amour entre filles — fragile, interdit — Brûle mes veines comme un cri. Je tombe. Tu ris. Et je m’accroche à ton ombre. Perte de la raison: il est trop tard pour le nombre. Je t’aime, et dans ce gouffre où rien ne vit, Je ne veux que toi — ou l’oubli. Marianne  

Lapin d'oubli

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  Jefferson Airplane - White Rabbit                                                     à Karine, Suivons le lapin blanc qui tisse des couloirs Dans la moelle du temps et dans les plis du miroir. Mon esprit fait naufrage dans un verre renversé, Là où nagent des horloges et des baisers glacés. Eaux sombres et froides, noires comme l’encre, Un violon pleure des algues dans une langue branque. Les murs me regardent, leurs yeux sont les tiens, Et tes lèvres me parlent en un dialecte ancien. Me noyer dans mes désirs — architecture liquide, Tes mains sont des méduses, ton cœur un acide. Perte de la raison? Non: simple métamorphose. La folie est une fleur qui s’ouvre en apothéose. Amour entre filles — un rêve imbibé d’absinthe, Nous sommes deux lucioles dans une nuit éteinte. Tu ris, je m’efface, tout devient silence blanc, Le lapin cligne de l’œil — et je n’ex...

Femme que tu es belle

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Scorpions - Woman Scorpions - Woman Scorpions - Woman 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Femme que tu es belle! En cette nuit liquide qui se cambre sous tes pas, Un souffle de trèfle à quatre baisers te précède et te suit Et se glisse tout autour de ton cou d'amante adorable, Chaud comme un nid, u ne promesse, Léger comme une bouche qui s'attarde, Et devine tous les secrets de la terre et de l'eau. Nue! Tu es nue dans la blessure des draps froissés et de tremblantes roses noires, Et tu joues sans règles à un jeu de dames où c’est toi, Cahin-caha, Qui renverses le ciel et ses lois. Et tu danses, Corps offert au feu vaillant d'étoiles de quatre sous, Ondulante,  Audacieuse, Vibrante et féconde comme un murmure de poème sur ta peau. Resplendissante, Tu ne portes sur toi rien d’autre que ton désir Et cette façon d’être femme Qui fait taire les idiots du monde entier. Marianne  

Ainsi va leur rêve

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  Paul Delvaux - Promenade la nuit Dans la nuit très douce et très bleue D’une petite ville de province Des femmes nues aux grands yeux clairs marchent à la queue leu-leu dans une rue déserte Rue déserte et bourgeoisement habitée Par des gens de lettres Des notaires Des huissiers Des architectes Des squelettes Des insectes Des astronomes Des gens bien Bref une rue on peut le dire Correctement réglée par des centaines de métronomes Comme n’importe quelle rue d’un tableau de Delvaux Avec des monuments Des statues antiques et une gare ferroviaire Une rue seulement éclairée par de grands lampadaires à énergie mammaire Mais sans la présence intempestive de fougueux dromadaires Dans cette rue les femmes nues somnambules vont et viennent Se croisent et se recroisent Sans jamais décroître en nombre Ni entreprendre le moindre conciliabule Elles se contentent de comparer à la virgule quand elles se rencontrent Leurs sacro-saints seins fantassins Et leurs sérieux petits derrières de jeunes et...

Folle éternité

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  Beautiful Kissing Girls Beautiful Kissing Girls 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 Certains jours de vague à l’âme Nous jouons à un jeu luxurieux Celui d’être pauvres et sans mains Et de n’avoir qu’une bouche et des yeux La règle du jeu est simple Il faut se bécoter entre filles sans fin En allant de l’une à l’autre Sans se choisir Sans jamais se toucher les seins Ou nos entrecuisses gourmands et gluants Dans nos regards Un doux mystère Pourquoi est-il si cruel quand on se baise d’être privées de nos deux mains Nos lèvres pulpeuses ont beau murmurer des secrets de tendresse Et le bout de nos langues frissonner d’attente Nos mains ont envie de chercher L’une tremblante L’autre accueillante Et de trouver quelque chose à palper Une fesse Une vulve Un sein Mais rien Mille bécots volés et mouillés Milles caresses dans les murmures des langues et des lèvr...