Suite à notre billet précédent, nous nous sommes sérieusement interrogées, puis mises au travail, toutes les quatre, pour rédiger notre constitution. Ça pourrait paraître prétentieux, mais c'est drôle et érotique! Et c'est quand même un travail délicat et sérieux (chaque mot compte!) qui suppose réflexions, réunions, discussions, accords, désaccords, et qui se terminera par la mise en forme précise d'un texte commun que nous publierons prochainement, quand il sera prêt. Honorine & Gaëlle

  Gaëlle et moi avons choisi deux images qui représentent bien notre manière de vivre au presbytère. Comme ces filles, nous sommes souvent nues ou semi-nues, en intérieur, car la maison est bien chauffée. Si nous avons un peu froid, nous enfilons simplement un pull ou une petite robe sans rien dessous, mais il est rare que nos culs soient recouverts, sauf quand Gaëlle et moi avons nos règles. En revanche, quand nous restons longuement dans le jardin, sans y travailler, nous nous habillons plus chaudement, car malgré le soleil, le vent est encore frais. Pour nous quatre, il est indispensable de pouvoir nous mater à tout moment, afin de pouvoir bien nous désirer. Nous nous aimons toutes les quatre et partageons tout. Nos bouches, nos seins, nos tétons, nos chattes, nos clitos, nos anus, nos fesses, nos cuisses, nos mains, nos pieds, nos langues, nos cheveux, tout est en libre-service 24 heures sur 24, ce qui fait que chacune peut prendre et être prise librement. Nous n'avons pas à de

  1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 (...)    Elle fit deux pas vers moi. M'agenouillant devant elle, je plaquai délicatement la coquille de l'objet sur son sexe, et m'emparai comme je le pus des lanières. Avec quelques difficultés qui firent rire l'assemblée, sans doute plus experte que moi dans l'art d'installer cet engin, je parvins à réunir solidement les lanières au niveau des reins de la jolie Babette, non sans être gêné, il va sans dire, par l'encombrante queue de pie de sa redingote. Pour achever mon installation, je mis la queue de pie sur l'une de mes épaules et, face au joli postérieur de Babette, allai chercher, avec la main, la troisième lanière entre ses cuisses. Logeant celle-ci avec précaution dans la raie de ses fesses, je la tendis comme il faut, et la fixai comme il se doit à la ceinture. Puis, je vérifiai la solidité du harnachement et quittai à regret le charmant petit cul, dont l'aspect ocré

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 Pour que leurs moules s’aiment davantage Et se baisent mieux Chacune   Consciencieuse S’accroche à une cuisse de l’autre Comme à une branche Tire sur elle de toutes ses forces Sans cesse Dans la nuit épaisse Comme pour se hisser hors des flots Avec ses seins triomphants Ça n’empêche qu’elles se regardent dans les yeux Aiment leurs croupes qu'elles animent en cadence Pour que leurs chattes s’entrechoquent Et provoquent   Des myriades de délices Entre leurs cuisses C’est une chambre peu salubre Dans un hôtel interlope Peut-être à New-York Peut-être à Kernascléden Il se fait tard Il se fait nuit Elles se chevauchent comme deux salopes Confiantes en l’évanescence des algues Au milieu du gué qui relie leur deux vies Ophélie Conan Ophélie a édité ce billet dans "Conan la barbare II", le 18 octobre 2018. Elle y chante les ciseaux, ceux qui servent à couper le papier ou le tissu, et ceux qu'on fabrique entre gouines pour se faire jouir.

  1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 Le plaisir le plus délicat Est de faire celui d’autrui Disait déjà Monsieur de La Bruyère Derrière mes fesses Tes seins Gaëlle Dans ma moule Ta langue Honorine Mon dieu   Ce que vous êtes bonnes mes chéries Et si vous saviez Quel bien vous me faites Et combien je vous aime Marianne Les dessins qui précèdent mon petit poème, on les connaît, et on ne s'en lasse pas. Vous avez évidemment reconnu Milo Manara, célèbre auteur italien de bandes dessinées érotiques, né en 1945! Marianne 33