S'aimer Pendant la guerre C'est en même temps Vivre En paradis et en enfer Honorine  

Aimy, il n'en est plus question dans ces lignes, mais elle se porte bien. Nous correspondons souvent avec elle et passons de bons moments ensemble en visio. Gaëlle et Honorine l'aiment beaucoup et la trouvent très gentille et très belle. De son côté, Aimy dit qu'elle a hâte de nous revoir et de faire la connaissance (en vrai) de Gaëlle et d'Honorine. Il est question qu'elle vienne au presbytère quelques jours avant le premier janvier. Évidemment, nous passerons le réveillon de la Saint Sylvestre et le jour de l'an ensemble. Seront également présentes les Bretonnes (Karine, Muriel et Rose) qu'Aimy a aussi très envie de connaître. Les autres (Marlène, Marceline et Sandrine) nous feront faux-bond cette année, ayant d'autres chattes à fouetter ailleurs. Marianne  

Caravanserai The Mummers' Dance The Dark Night of the Soul 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Elle est divine, sa voix est céleste. Sa musique nous relie profondément à l'essentiel de l'expérience humaine. Nous l'aimons beaucoup. Marianne  

  Elles jouent à Spider woman Dans les eaux de la dormeuse Ont un corps de rêve avec de gros lolos magnétiques (Exactement comme nous les aimons) Ont une voiture de sport qui roule très très vite Pour arrêter les méchants et les immondes Qui se croient maîtres du monde Et des lèvres plantureuses et pourpres qui Aux âmes fragiles Redonnent vie Et sens de la gravité pour de beaux voyages immobiles Ont un charmant strabisme qui n'est pas sans lyrisme Et fait que Même aux Objets Perdus elles ne sont jamais perdues Elles sont diablement aventureuses Pas un gramme ennuyeuses Méchamment sulfureuses Totalement amoureuses Notamment l'autre de lune Nous les aimons en bloc so much (Car elles sont divinement délicieuses) Honorine & Gaëlle 2 3 4 5 6 7

  Tous les morts sont ivres de pluie vieille et froide Au cimetière étrange de Lofoten L'horloge du dégel tictaque lointaine Au coeur des cercueils pauvres de Lofoten Et grâce aux trous creusés par le noir printemps Les corbeaux sont gras de froide chair humaine Et grâce au maigre vent à la voix d'enfant Le sommeil est doux aux morts de Lofoten Je ne verrai très probablement jamais Ni la mer ni les tombes de Lofoten Et pourtant c'est en moi comme si j'aimais Ce lointain coin de terre et toute sa peine Vous disparus, vous suicidés, vous lointaines Au cimetière étranger de Lofoten - Le nom sonne à mon oreille étrange et doux. Vraiment, dites-moi, dormez vous, dormez-vous ? - Tu pourrais me conter des choses plus drôles Beau claret dont ma coupe d'argent est pleine. Des histoires plus charmantes et moins folles ; Laisse-moi tranquille avec ton Lofoten. Il fait bon. Dans le foyer doucement traine La voix du plus mélancolique des mois. - Ah! les morts, y compris ceux de

  1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 Ô reine Sémiramis Ô farouche guerrière A la beauté de feuille de palmier Toi qui jadis te transformas en colombe Je te remercie D'avoir fondé les merveilleux jardins suspendus de Babylone Aux terrasses si imposantes Et si épaisses A la végétation si douce et si semblable à ta chair Si frémissante de luxuriantes espèces Admirablement arrosées par d'increvables canalisations et aqueducs Savamment conçus par tes ingénieux ingénieurs   Qui surent faire remonter l'eau à l'aide de vis d'Archimède Ô comme toutes ces femmes qui se prélassaient nues dans tes jardins Tout auprès de toi Devaient être belles Ô reine Sémiramis Comme toi Elles possédaient les balconnées lourdes et ravageuses des grandes amantes Qui encore nous friolent Nous autres Tentatrices d'aujourd'hui Ophélie Conan