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Affichage des articles du août, 2020

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Depuis mon voyage à Rome, ma vie avec Rose a repris. Une vie douce et paisible. Certes, Rose, parfois, est une fille colérique, souvent passionnée, mais elle est si affable, si expansive, avec un cœur grand comme ça, et si désireuse de s'épancher! Je mesure combien elle a fait de progrès pour surveiller son vocabulaire et son émotivité. J'aime... C'est finalement une chic fille qui adore rendre service, notamment quand les gens sont dans le besoin. Dans le village, comme elle n'a pas sa langue dans sa poche, elle va aider des vieilles personnes (ce que moi-même j'ai beaucoup fait quand je vivais à Paris) et ainsi elle se fait un peu d'argent pour financer son installation chez moi. Pour autant, elle a horreur de se faire exploiter, ou de se faire engueuler, et elle n’apprécie guère certaines contraintes excessives que certaines personnes indélicates tentent d'exercer sur elle, ce qui a pour effet de la mettre dans un état de fureur indescriptible... J'ai

Les avoir dans la peau

Entre Marianne et Honorine je végète entre la vie et l’amour Je sais que les portes de la nuit sont en dentelles Et chaque jour fais l’expérience folle du pouvoir naturel des aimants Et des amantes Je m’adonne avec elles très dix-huitièmement à l’emprise du hasard Et à la friolerie  des louves Grâce à nos dents très pointues Et à nos langues très fertiles Et ne rêve qu’à me dissoudre dans la souple et féline lumière J’ai au cœur et au cul et aux seins Des désirs fous avec vous Chères maîtresses du désordre Pour vous je dépècerai le ciel éternel pour vous en révéler l’invisible De l’autre côté de la causalité Ophélie Poème non publié par Ophélie, sans doute écrit peu avant sa mort.

Baisers électriques

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J’aime quand   Nous frottons nos moules L’une contre l’autre Et que nous agrémentons nos longs baisers électriques D’une interminable psalmodie Nos seins ivres sont l ivrés à eux-mêmes   Et nos langues nos lèvres émettent des clapotis Et des bruits de grottes humides Où gouttent des gouttes de cyprine Qui forment des stalactytes Et d'invraisemblables fils de la Vierge Nous sommes plus éblouies Plus inventives Plus vierges que jamais Nous sommes des fauves qui nous jetons sur de l'exquise chair fraîche Nous nous donnons à sucer nos doigts humectés de notre mouille Nos seins langoureux soubresautent à briser les limites   Et contemplent toute cette vélocité lubrique Féérique Mais réclament silencieusement d’être aspirés eux aussi Par nos bouches Qui n’ont d’yeux que pour nos moules Que nous léchons toujours dans de foutues positions Et fritons aussi Pierres angulaires de nos longs doigts fourchus Ophélie Conan Poème non publié.

Mes nichons

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Il me vient d’abord une pensée certaine: je les aime follement et j’en suis très fière. D’une manière générale, j’aime les nichons, petits ou gros, surtout quand ils sont beaux et bien faits, qu’ils ont belle tournure, qu’ils ne pendent pas comme des sacoches. En réalité, j’aime surtout les nichons qui ressemblent aux miens. C’est la raison pour laquelle j’aimais beaucoup ceux d’Ophélie, et Ophélie avait une vraie passion, je crois, pour les miens. C’est aussi la raison pour laquelle, j’aime aussi ceux d’Honorine et ceux de Gaëlle, pour ne parler que de ceux des femmes qui me sont proches. Il y a aussi ceux de Karine, ceux de Muriel, ceux de Rose, ceux de Marlène, ceux de Marceline, ceux de Sandrine, et ceux, plus lointains, de Grace, d’Angela, de Giulia, de Giorgina, de Grazia et d’Anna. Depuis dix ans, depuis que j’ai rencontré Ophélie, en fait, j’ai touché beaucoup de nichons, et tété beaucoup de tétons. Les nichons, bien sûr, je les touche, je les caresse, je les pelote, je les tri

Cosmopolissonnes

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Je me réfugie dans la poésie qui est l’antidote rêvé du totalitarisme invisible L’amour y brûle toujours et y écrit un éloge parfait de la singularité Je me réfugie aussi dans l’amour de mes belles juteuses et fruitées Ô joyeuses parades amoureuses Laissons sonner le téléphone   Rejoignons l’impertinence des veuves Et vivons avec une précision d'horlogère le bel attrait de la liberté Et des sauvages tétées Ophélie Conan Le quinzième des nombreux articles illustrés qu’Ophélie avait préparés pour « Conan la barbare II » et qui n’ont pas été publiés par elle. Je le présente ici sans aucune modification.