Mes nichons


Il me vient d’abord une pensée certaine: je les aime follement et j’en suis très fière. D’une manière générale, j’aime les nichons, petits ou gros, surtout quand ils sont beaux et bien faits, qu’ils ont belle tournure, qu’ils ne pendent pas comme des sacoches. En réalité, j’aime surtout les nichons qui ressemblent aux miens. C’est la raison pour laquelle j’aimais beaucoup ceux d’Ophélie, et Ophélie avait une vraie passion, je crois, pour les miens. C’est aussi la raison pour laquelle, j’aime aussi ceux d’Honorine et ceux de Gaëlle, pour ne parler que de ceux des femmes qui me sont proches. Il y a aussi ceux de Karine, ceux de Muriel, ceux de Rose, ceux de Marlène, ceux de Marceline, ceux de Sandrine, et ceux, plus lointains, de Grace, d’Angela, de Giulia, de Giorgina, de Grazia et d’Anna. Depuis dix ans, depuis que j’ai rencontré Ophélie, en fait, j’ai touché beaucoup de nichons, et tété beaucoup de tétons.


Les nichons, bien sûr, je les touche, je les caresse, je les pelote, je les tripote avec la main, je les écrase entre mes doigts, je les mordille avec mes dents. Ce n’est sans doute pas fait pour ça, mais c’est bien trop tentant. Les nichons, bien sûr, je les embrasse, je les tète et je les titille. J’aime aussi qu’une femme caresse, pelote et tripote les miens, les écrase entre ses doigts, et aussi qu’elle les embrasse, les tète, les aspire et les titille. Ophélie savait très bien faire tout ça. Gaëlle et Honorine aussi. 


J’aime les nichons nichés dans un soutien-gorge. Ophélie m’a appris que ce n’était pas parce qu’on était une femme qu’on devait se priver du plaisir délicat de dénicher des nichons dans le soutien-gorge d’une autre femme. Avant de la connaître je n’avais fait ça, je n’avais jamais été une dénicheuse de nichons. Dès que je l’ai connue, elle m’a appris et j’ai osé, je suis devenue une dénicheuse de nichons. C’est vraiment une vraie et belle passion, très égoïste et très généreuse.


J’aime aussi faire apparaître les miens, nus, en ouvrant d’un coup sec mon corsage ou ma chemise. J’aime les sentir bondir tressauter, du fait de leur soudaine liberté. J’aime aussi assister à ce spectacle. Honorine le fait très bien.


J’aime mettre mes tétons dans l’embout d’un aspirateur, ou les approcher d’un vibromasseur. J’aime aussi qu’une femme en fasse un objet de bondage, mais sans souffrance excessive. Ophélie, d’abord influencée par Rose, était devenue experte en cette matière, et ligotait de manière artistique, s’inspirant du Shibari japonais.


Mes nichons, je m’en sers aussi pour branler les clitos. C’est aussi Ophélie qui m’a appris cela. Avec ses mamelons très durs, elle me faisait intensément jouir du clito, et elle disait que ça mettait le feu à ses petits bouts. C’est vrai, ça me le fait aussi, quand je le fais. Je deviens incandescente.


Mes nichons, enfin, j’aime les porter nus ou parfois dans un soutien-gorge ouvert, voire un open-up ou dans un soutif ouvert à sangles. À la maison, nous avons collectionné tous ces accessoires, très utiles, surtout en ces jours de confinement.


Marianne



J'ai écrit ce texte à la demande de Gil (le blogueur de Mes érovasions) qui voulait savoir ce que je pensais de mes seins. Il l'a publié dans son blog, le 14 avril dernier, pendant le confinement. C'est avec plaisir que je le réédite ici.

Commentaires

  1. Et c'est un plaisir excitant de te relire.
    Je ne te remercierais jamais assez, toi, mais aussi Honorine, Gaëlle,
    et bien sûr Ophélie
    Pour ceux et celles qui veulent relire vos témoignages, je mets le lien:
    https://meserovasions.blogspot.com/2020/04/les-seins-ii-temoignages-de-marianne-et.html

    Je vous embrasse les amoureuses des nichons.
    Moi aussi, je les adore.

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  2. Finalement, malgré nos différences, nous avons des passions communes.

    Cela me rappelle une réflexion qui pourrait être une blague mais qui est tellement vraie:
    Les seins des femmes sont comme les petits trains électriques : Ils sont faits pour les enfants mais ce sont les papas qui jouent avec.
    Évidemment, ça ne s'applique pas aux tribades...
    Bises et belle journée, Marianne.

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    1. Bien sûr que nous avons des passions communes, inévitablement!

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    2. Alors, je joue toujours aux trains électriques.

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  3. Et c'est avec un plaisir certain que je le relis.
    Merci Marianne, la dénicheuse de nichons.
    J'adore.
    Et bien oui, à te lire tu en as déniché plusieurs paires,
    et bien sûr toutes honorées.
    Qui d'autres qu'une femme connaît le mieux, la façon
    de les caresser, les palper, les pincer, les sucer, les mordiller...
    J'aime faire tout ça aussi, mais je suis, peut-être maladroit.
    Mais que c'est bon un nichon !
    Merci, Marianne d'avoir joué le jeu et aussi incité Gaëlle et Honorine
    à écrire sur ce beau sujet tout rond, tout doux...
    Marianne la dénicheuse est une femme vraiment épatante.
    Bise.

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    1. Oui, des nichons j'en ai connus beaucoup, et c'est toujours un plaisir d'en découvrir de nouveaux. mais en ce moment, c'est plus rare!

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