Les avoir dans la peau
Entre Marianne et Honorine je végète entre la vie et l’amour
Je sais que les portes de la nuit sont en dentelles
Et chaque jour fais l’expérience folle du pouvoir naturel des aimants
Et des amantes
Je m’adonne avec elles très dix-huitièmement à l’emprise du hasard
Et à la friolerie des louves
Grâce à nos dents très pointues
Et à nos langues très fertiles
Et ne rêve qu’à me dissoudre dans la souple et féline lumière
J’ai au cœur et au cul et aux seins
Des désirs fous avec vous
Chères maîtresses du désordre
Pour vous je dépècerai le ciel éternel pour vous en révéler l’invisible
De l’autre côté de la causalité
Ophélie
Poème non publié par Ophélie, sans doute écrit peu avant sa mort.
On a récemment décodé le dernier tableau de Van Gogh, mais il faudra autant de patience pour comprendre certaines phrases de ce poème...
RépondreSupprimerC'est probable! Mais je ne sais pas si c'est très utile.
SupprimerC'est vrai, je ne comprends pas tout, non plus, comme "très dix-huitième"...
SupprimerMais qu'importe, de l'amour, de la complicité, du sexe entre ces trois femmes.
"Très dix-huitième" correspond à sa grande admiration pour l'ameublement et l'architecture Louis XV.
SupprimerMerci pour ton explication Marianne.
SupprimerPeut-être qu'à ce style s'ajoute aussi,
une époque très libertine.
Absolument. Elle adorait cette époque pour le libertinage, mais pas que!
SupprimerSuper, Marianne, je retrouve le 1), les échanges, et après avoir lu le 2). Je n'étais pas présente quand tu as publié cet article : c'est génial que tu aies trouvé le deuxième article...
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