Baisers électriques
J’aime quand
Nous frottons nos moules
L’une contre l’autre
Et que nous agrémentons nos longs baisers électriques
D’une interminable psalmodie
Nos seins ivres sont livrés à eux-mêmes
Et nos langues nos lèvres émettent des clapotis
Et des bruits de grottes humides
Où gouttent des gouttes de cyprine
Qui forment des stalactytes
Et d'invraisemblables fils de la Vierge
Nous sommes plus éblouies
Plus inventives
Plus vierges que jamais
Nous sommes des fauves qui nous jetons sur de l'exquise chair fraîche
Nous nous donnons à sucer nos doigts humectés de notre mouille
Nos seins langoureux soubresautent à briser les limites
Et contemplent toute cette vélocité lubrique
Féérique
Mais réclament silencieusement d’être aspirés eux aussi
Par nos bouches
Qui n’ont d’yeux que pour nos moules
Que nous léchons toujours dans de foutues positions
Et fritons aussi
Pierres angulaires de nos longs doigts fourchus
Ophélie Conan
Poème non publié.
Les deux filles du premier gif sont des super-Éros ?
RépondreSupprimerC'est bien possible! Celle de gauche a la cape.
SupprimerTout y est décrit avec volupté
RépondreSupprimerdans ce lèvres contre lèvres.
Les mots d'Ophélie nous ramènent les images.
Oui, j'aime aussi beaucoup (le texte, mais aussi le faire!)
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