Le pont

Nos seins sont
Ce qu’invariablement 
Nous chérissons
Ce sont des nourrissons
Des chérubins
Qui nous relient l’une à l’autre
Comme un pont
Sur lequel nous revenons`
Sans fin
Car nous nous aimons
Avec nos mains
Avec nos bouches
Et pourtant
Quand j’ai la tête dans le V de ta victoire
Quand je te tète
Quand je te broute
Quand je te vénère
Quand je te savoure
Quand je te mets la tête à l’envers
Quand je te mets tout entière à la fête
A te faire vibrer les mames
Je me dis
Et je me répète
Qu’il faut revenir vite sur le pont
Car la vraie vie n’est pas autre chose
Ophélie Conan

Poème d’Ophélie déjà paru, sans illustrations, le 26 octobre 2017, dans Conan la barbare II. C’est selon moi un beau poème fou d’amour et d’amour fou. Il ne m’est pas dédié, mais je sais qu’elle l’a écrit pour moi. À l’époque, elle ne connaissait pas Honorine, et Gaëlle la fuyait comme une sauvage.


(Déjà publié dans "Marianne a du chagrin", le 26 avril 2020)

Commentaires

  1. Voilà un belle Arche de Volupté, de Tendresse et d'Amour qui met en appétit ainsi présentée... Vos Vallées d'Amour sont de si merveilleux paysages dont tellement et tant ignorent les richesses,

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