Érotisme noir
Je tourne sur moi-même Bras en l’air Poignets attachés aux pièces de charpente De ce vieux hangar Lubricité des articulations Je suis nue En cuissardes noires J’avale et ravale ma salive Et tu ne cesses de me fesser De tripoter mes seins et mes fesses D’enfoncer tes griffes Dans ma chair profanée Fourrure de feu pour éviter peut-être A mon corps défendant de se trop faner Ophélie Conan Poème non publié du vivant d'Ophélie, retrouvé dans ses archives. Le "tu" s'adresse peut-être à moi, peut-être à Rose. Je ne sais pas.