Plutôt fanfrelucher que mourir

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Ombres sœurs à la François Boucher
Avec ou sans gode
Nous nous targuons de faire aussi bien
Que l'homme
Mieux
Nos seins nous rattrapent
Et chantent un hymne aux femmes que nous sommes
Nées sous un pinceau virtuose
Et vraiment sensible au bonheur intimiste
Nous ne nageons pas vraiment dans la tendresse
Et n'affichons guère la retenue un peu sauvage d'une prêtresse
Nous évoluons dans son regard
Qui ne cherche pas à émouvoir
Mais à saisir notre charme piquant ou notre beauté épanouie
Sans doute moins érotique que purement sensuelle

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Ophélie Conan

Cet article est le trentième qu'Ophélie avait préparé, en vue de le publier dans "Conan la barbare II". Elle l'avait illustré de quelques toiles du peintre français François Boucher (1703-1770), grand représentant du style Rococo. Ces toiles sont les n°2, 7, 9, 15, 17, 24, 27, 30, 35, 38, 41, 44, 48, 53 et 57. Ophélie avait un léger faible pour ces trois géants du XVIIIème que furent Antoine Watteau, François Boucher et Jean-Honoré Fragonard.

Comme d'habitude, les autres illustrations choisies par Ophélie (photos et gifs) viennent rebondir sur ces œuvres et leur donner une autre présence, mais aussi sexiproquement, comme  elle disait, reprenant la fameuse expression de Raymond Queneau. J'aime beaucoup ce dialogue plein de surprises que j'ai repris à mon compte dans ce blog.

Cette série qui illustre son poème "Plutôt fanfrelucher que mourir", présente des photos que je trouve particulièrement belles (les n° 1, 3, 29).

Il y en a d'autres que je trouve en plus, érotiques et fascinantes, par exemple la rencontre d'une vulve et d'un téton (n° 31), ou l'audace de cette femme qui se dénude en pleine rue (n° 50), ou encore ce jeu de regard entre deux lesbiennes, l'une ayant planté un gode dans la chatte de l'autre au moment d'une courte pause (n° 21). En plus, cette dernière image est esthétiquement bien composée, avec ce grand piano à queue, au second plan...

Il y a les gifs assez classiques qui excitent (n° 28, 46, 49, 52), et ceux qui apportent quelque chose en plus. Par exemple, cette fascinante succion de langue entre deux lesbiennes (n° 23), ainsi que ce long et langoureux baiser lesbien, pendant que, dans un coin, travaille assidument un valeureux gode (n° 34).

Enfin, les n° 4, 14 et 20 présentent de merveilleux et sublimes cunnis entre femmes dont je ne me lasse évidemment pas.

Marianne

 

Commentaires

  1. J'adhère totalement à tes préférences. Les gif 4, 14 et 20 sont particulièrement excitants et donnent envie de prendre part au festin.
    J'aime aussi les gif 11, 52 et 55.
    En plus des photos que tu as citées, les 5, 25 et 32 sont également très belles.
    Dans un autre style, plus érotique et intrusive, la 26 me plait aussi.

    Merci pour cette belle série, Marianne.
    Je te souhaite un bon weekend.

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    1. Je me rend compte que les choix d'Ophélie sont aussi les miens, donc toutes les illustrations que tu as aimées, et que je n'ai pas citées, me sont également chères.
      La 25 est majestueusement belle, bien composée, avec de belles et larges nuances de gris entre le blanc et le noir. Quant à la 26, j'aime beaucoup le regard que lance la lécheuse de gauche à celle de droite. Je me demande ce qu'il signifie.
      Merci pour ta visite et ton commentaire.

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  2. Oui, c'est foisonnant et les tableaux et illustrations se répondent. J'y retrouve aussi l'exaltation de la sensualité qui est bien plus que l'érotisme, et pour Ophélie, c'est un beau chant de liberté. Elle est bien roulée la femme ébène tatouée.... Mon bras droit fait de fausses manipulations mais j'aime beaucoup l'ensemble.

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  3. 4,23,31...voilà bien des zones sensibles et érogènes de la femme...et il y en a d'autres... (tu pourras nous le dire, peut-être, dans un prochain post personnel, Marianne...parce que je découvre encore d'autres insoupçonnés jusqu'ici de ma douce compagne)vous êtes délicieuses à "croquer".
    Toutes ces zones, qui sont réciproquement découvertes par la douceur de vous-même, mais aussi par la réaction par vos gémissements, frémissements plus appuyés, quand on y passe.
    On s'y attarde volontiers.
    Du moins, c'est mon cas.
    Je dis tout ça parce que le texte d'Ophélie annonce "de faire aussi bien que l'homme".
    Bien sûr que vous le faites, qui d'autre qu'une autre femme, sait les points sensibles des personnes de son propre sexe.
    Nous avons beaucoup de choses à apprendre encore, et c'est tant mieux.

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    1. Je ne sais pourquoi Ophélie a écrit "nous nous targuons de faire aussi bien que l'homme", puisqu'elle pensait que nous faisons "mieux". D'ailleurs elle ajoute ce mot immédiatement après. Je pense qu'elle a écrit ce poème sous l'influence de toiles de François Boucher, et qu'elle a voulu surtout exprimer ce qu'elle ressentait devant ces tableaux dont les femmes sont si sensuelles.

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    2. Oui, Marianne, Ophélie était sûre que les femmes font mieux que l'homme ( ou La Femme car elle aimait l'image de toutes les femmes en une femme ). Il y a un tableau où la laisse du chien qui va et vient est rigolote!

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    3. Oui, le geste de la dame tirant sur la laisse, fait gonfler la tête du chien! Bizarre!

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    4. Il n'y a pas de match Homme/Femme.

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    5. Marianne, la tête du chien avance et recule ; c'est très excitant!

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    6. @ Elisabeth: Oui, la tête du chien fait un mouvement de va-et-vient très caractéristique, et à chaque fois, la dame fait un sourire. Peut-être que ça lui fait du bien. C'est bizarre et en même temps très excitant!

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  4. j'aime bien les amants mécaniques moi

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    1. Moi aussi. Je suppose que tu fais allusion aux images 22 et 51. L'amant 51 est imposant!

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