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Il fait froid
Elle a l’air très sévère
Debout devant mon petit bureau
A travers ses grosses lunettes d’écaille très sombres
Elle vérifie l’état de mon classeur
Son regard sombre est perçant
Son chemisier blanc est ouvert
Tout déboutonné
Et ses gros seins ronds débordent de son soutien-gorge vert
Ebahie
Je regarde avec ravissement ce débordement
Il m’ébouillante
Je regarde aussi sa ceinture noire
Large de dix centimètres
Qui enserre sa taille de guêpe
C’est une ceinture brillante
Luisante
Et le chemisier s’échancre favorablement juste au-dessus d’elle
Ophélie Conan
Quand Ophélie a publié ce poème ("Conan la barbare I", en 2013, puis dans son recueil de poèmes intitulé "Un thé entre filles", elle m'avait confié qu'il s'agissait du souvenir d'une ancienne directrice de collège, à Bordeaux, à l'époque où elle venait de quitter Saint-Gilles de La Réunion pour débarquer en métropole.
"Quand nous arrivâmes en métropole, en août 80, la radio parlait très souvent de Lech Walesa et de la création du syndicat Solidarnosk, à Gdansk. Ça m'étonnait, car il en était nullement question à Saint-Gilles. Il était aussi question de l'Affaire Louis Trio. Je pensais qu'il s'agissait d'une affaire, d'une ténébreuse affaire. J'étais vraiment gourde. Pour nous, à Bordeaux, ce fut la déprime générale pendant deux années. Toute la famille pleurait ses souvenirs de soleil, de plage, d'oiseaux paille-en-queue et de gâteaux-piments. Moi, naturellement, je n'en finissais pas de pleurer mes amours perdues avec Jo et Sylvie, mais aussi Zaza.
Vers mes quinze ans, l'on décida de me faire apprendre sérieusement le piano. Je dis sérieusement, car ma mère estimait que j'avais seulement appris à pianoter sur l'Ile. C'est pourquoi, un soir de septembre, après la classe, je me rendis chez une femme d'une quarantaine d'année, une certaine Marie-Amélie, surnommée Mélou. C'est elle, je dois le dire, qui fit mon éducation sentimentale."
Ophélie
("Le saut de l'ange 1")
Ophélie a été très vite attirée par les femmes, du coup,
RépondreSupprimerpuisque très tôt cette directrice ne l'a pas laissée indifférente.
Et son regard est déjà aimanté par les décolletés.
Encore une avalanche de photos.
Tiens ! j'ai déjà vu la 23 quelque part.
La 12, la 6...et j'aime bien ce genre de dessins comme la 3.
Oui, son attirance n'était pas récente!
SupprimerDésolée pour la 23, mais elle faisait partie de la collection laissée par Ophélie!
La 3 est bien. J'aime la présence d'un personnage dans l'escalier, à gauche, derrière la porte!
Ah, mais, tu n'as pas à être désolé, Marianne.
SupprimerCette photo n'est pas de moi.
Oui, un petit voyeur, sur la 3.
Bonne journée avec tes fées,
dans notre Bretagne enneigée.
Ne prenez pas froid.
Nous faisons attention!
SupprimerJ'aime bien aussi la 3. Certains dessins valent bien une belle photo. Celui-ci est superbe.
RépondreSupprimerJ'aime aussi beaucoup (et surtout) les gifs 6 et 13 que je trouve très érotiques. Le plaisir est palpable et l'orgasme imminent. J'adore ! Jeux de mains à regarder en boucle...
Et la 35 ! Très excitante aussi. Si j'étais une fille, j'aurais la culotte trempée !
Ophélie s'est finalement bien acclimatée à sa nouvelle vie...
Je suis d'accord, les 6 et 13 sont très érotiques, annoncent un bel orgasme et trempent ma culotte!
SupprimerJ'adore le : Il m’ébouillante... La 3 : J'ai l'impression qu'il est dans un placard, non ? La 5 me fait rêver. Le printemps, les cerises. La 6 aussi me fait rêver. La 13. La 17 est très belle. La 18 aussi. La 19 évidemment (moi, dès qu'il y a des gros seins...). La 20 a un cul ravageur. Le gif 21, un régal. La 24 est très belle aussi. La 25. La 26 (on trouvait beaucoup de photos de ce genre sur le blog d'Ophélie. Maisons abandonnées, bizarres, escaliers qui ne conduisent nulle part). La 29, superbe dessin. La 30 : polar noir à la Chandler, Bogart n'est pas loin. La 33 : que ne suis-je la brune qui lui prend les seins. La 34 est superbe. Et le gif 35 qui fait bien envie.
RépondreSupprimerJe crois que j'ai fait le tour 🤩
Oui, je crois que tu as fait le tour! Merci pour ton petit tour!
SupprimerJe commence à comprendre qu'Ophélie avait eu quelques aventures avec des femmes à La Réunion, et j'aime beaucoup sa description de la directrice. Je n'ai encore jamais vu de soutien-gorge vert mais je crois qu'Ophélie était mûre pour aller plus loin. Petite note de sculpture : la femme qui semble poser dans un atelier a une pose difficile à tenir trois heures, mais certains modèles sont musclés et solides.
RépondreSupprimerOphélie a certainement désiré cette terrible directrice, mais n'a eu aucune aventure avec elle, du moins pas que je sache! Elle était encore jeune à l'époque!
SupprimerPersonnellement, j'aime beaucoup cette idée d'un soutien-gorge vert, mais je ne crois pas en avoir jamais vu. Je pense qu'il est vert, ici, pour la rime avec "ouvert".
Oui, je pense aussi que la pose du modèle de l'image n°23 doit être dure à tenir très longtemps! Mais c'est une jolie pose qui valorise la chevelure, les seins et la lordose lombaire des femmes!
Je t'embrasse, Elisabeth.