Assuétude

- 17 février

Une envie folle et irrépressible d’elle

Ou d’elles

Ou de moi

Une belle envie quoi

Pleine d’émois
Envie de seins
De chattes
De fesses et de cuisses
De lèvres offertes

Un abandon instantané de ce que je suis en train de faire

Pourquoi pas

Et satisfaire immédiatement ma belle envie

Vive la vie

Décollage immédiat
Sus aux seins que je suce
Aux lèvres
Aux langues
Et à tout le reste

Et plusieurs fois par jour de cette belle envie

Laquelle devient de plus en plus belle

Et me fait devenir encore plus belle

Jamais une sensation de manque

Car elles

Mes amies

Sont autant assuettes que moi
À leurs envies
D'elles ou de moi

Ophélie Conan

Cet article est le vingt-neuvième qu'Ophélie avait préparé, en vue de le publier dans "Conan la barbare II".

Peu de temps avant sa mort, Ophélie me disait qu'elle n'aimait pas le mot "addict", trop anglo-saxon, et qu'elle lui préférait "assuet(te)", apparement plus français, mais d'utilisation récente et rare (en fait, c'est un néologisme). Je vous laisse juge, cher lecteur...

En tout cas, dans ce poème et dans toutes ces belles illustrations qu'elle a choisies, parmi lesquelles on trouve aussi beaucoup de fleurs, Ophélie décrit bien son assuétude aux femmes, à La Femme! J'ajoute qu'Ophélie, en plus des femmes, avait une vraie passion pour les fleurs et les tableaux de fleurs (surtout ceux du XVIIIème siècle).

Bien sûr, j'aime toutes les illustrations qu'elle a choisies dans cette série. Le gif n°6, par exemple. Ah, le pelotage des seins entre filles! Génial!

Également l'image n°13, esthétiquement très belle et insolite. J'adore l'opposition entre cette très belle femme au buste dénudé, et la lèpre du mur derrière elle. Les deux fenêtres sont parfaitement symétriques, et la femme avec ses tétons symétriques est un axe de symétrie flamboyant et parfait.

Pour l'excitation procurée (c'est très exaltant de se masturber l'une à côté de l'autre, nous le faisons souvent), je sors du lot aussi la n°16.

Et puis la n°28, parce que je la trouve drôle et que je la vois comme un clin d'œil à qu'on a appelé le syndrome de la femme dans le frigo. Les auteurs des comics américains mettaient très souvent des femmes découpées en morceaux dans un frigo, au point que ça devenait un véritable mécanisme scénarique stéréotypé, un tic littéraire qui, naturellement ne concernait que les malheureuses femmes. Le truc a été dénoncé en 1999 par un site féministe appelé "Women in refrigerators", créé par Gail Simone. Ici, dans cette illustration, heureusement cette jolie rousse est bien vivante, entière, et de surcroît buveuse de lait.

J'ajoute évidemment le gif n°43. Belle élasticité des algues. Spasmes mystérieux de la jouissance. Quelle beauté!

Marianne

Commentaires

Gem17 février 2021 à 11:05
Bonjour les Assuettes (je m'adresse à toi Marianne, mais aussi à Gaëlle et Honorine).

J'avoue que je ne connaissais pas ce mot. J'ai donc fait des recherches avec "Assuétude" et on y réfère deux définitions : une climatique et l'autre en médecine. Pour cette dernière, d'ailleurs, c'est une accoutumance aux substances toxiques ?....Et je préfère une autre définition dépendance à une drogue (Larousse)...Oui, ça, ça me va mieux, car le sexe n'est pas toxique (s'il est utilisé à bon escient, ça va de soi), et devenir dépendant à cette belle chose, ça me va (je le suis d'ailleurs.)
Ophélie a bien raison, trop de mots anglo-saxon dans notre langue de Molière.

Après, son texte, ça donne envie tout de suite, cette très belles boulimie du corps féminin. Oh que Oui ! Ophélie croquait la vie avec tout ce qu'il y a de bon, je pense, et avant tout le sexe avec les femmes (j'en ai une aussi et je la comprends, je vous comprends.)

Moi aussi, j'ai une passion pour les fleurs, et je lui avais montrer des photos des champs de tulipes, de jonquilles, de jacinthes, près de chez vous à La Torche. Tout simplement magnifique.
C'est la saison.

Pour les illustrations, il y a celles que tu cites avec tes beaux commentaires, Marianne, bien sûr, plus, toutes les habituelles tels les léchages de la 7,30,46, etc, Pour les autres, je vais aller par l'ordre du déroulant : la 10 (si on t'attend comme ça, habillée en soubrette, dans ta chambre, c'est cadeau, inutile de dire la suite, on l'imagine), la 17 (entre innocence et provocation, le résultat est le même qu'à la 10), la 22 (inspection ? Ça a l'air gênant), la 31 (Bon appétit ! Jamais été servi comme ça ), la 33 (je ne sais pas ce qu'on attend de cette jeune fille avec tous ces outils, interrogations??), la 37 (tiens! maquillage avant de faire une vidéo/cam ou impatience d'un interlocuteur ou interlocutrice en retard), la 44 (parce qu'elles sont belles, ont l'air de s'amuser et sont coquines et audacieuses) , la 45 (pour le doigt coquin), la 49 (pour la sensualité), la 52 (parce que la Vie ne devrait être qu'Amour, mais quand même déçu que ce soit en anglais, à cause d'addict et assuétude), la 55 ( pour la décontraction de ces dames, dans ce coin de mur, à se donner du plaisir.)
Voilà, je vous embrasse pour ce bon moment.
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Filimages17 février 2021 à 18:51
Tout comme toi, j'aime beaucoup les gifs 6, 16 et 43.
Se masturber côte-à-côte doi(g)t procurer une belle excitation, mais je pense que les mains doivent être tentées de changer de territoire, de franchir la frontière pour aller caresser l'autre vulve. Les bras doivent se croiser au bout d'un moment, non ?
Le 43 semble être un vrai orgasme, ou alors elle simule bien. En tout cas, c'est toujours très beau, une femme qui jouit.
Bise et belle soirée, Marianne.
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Elisabeth de Hautségur17 février 2021 à 22:47
La femme dans le réfrigérateur m'a fait rire d'autant plus qu'il est vide mais c'est une très bonne réponse aux films idiots. J'ai aimé aussi ce qui ressemble à une fleur dans le tournoiement d'une femme unique. Il m'est arrivé déjà de me demander s'il n'y avait pas parfois des jeux dans d'autres illustrations où deux femmes se ressemblent tant qu'il s'agit sans doute de la même. Ophélie chante une ode à La Femme. Je connais le mot assuétude et il est beau, et je pense qu'assuette convient très bien même si tel que je l'ai écrit, il est souligné en rouge! L'Académie Française est d'accord : na!
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