Tes seins

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à Marianne*, 


Sous le pont Mirabeau

Ne coule plus la Seine

Mais des océans de seins et des forêts de seins

Qui contemplent ton sommeil


Contre tes seins mes deux seins se pressent

Contre tes seins mes deux seins libres qui n'allaitent plus

Sonnent l'heure sacrée

Et disent en secret des mots d'amour  


Une lune de satin allume tes seins qui luisent

Et ne contiennent que d'exquises promesses 

J'aime écouter tes seins

En dansant sur les seins frondeurs des nuées

Et n'entendre que le bruit des tiens

Quand sur chacun des miens

Ils se meurtrissent tour à tour


Sur tes seins palpitants je veux rouler ma tête

Écouter à dessein la religieuse forge

Et admirer le prodige

De leurs petits bouts qui se dressent



*Pour le 2ème anniversaire de notre rencontre


Ophélie Conan


Ophélie a publié ce poème qu'elle m'a dédié, le 27 juin 2012, dans "Conan la barbare I". Ce blog n'existe plus, mais on peut retrouver ce poème et d'autres poèmes d'Ophélie, datant de cette époque, dans "Vénus et le loup blanc"

J'ai illustré cette page avec quelques merveilleux tableaux du peintre britannique Peregrine Heathcote (né en 1973)(illustrations 1, 2, 3, 4, 6, 8, 10, 11, 13, 14, 16, 18, 19, 20, 22, 24, 26, 28, 29, 30, 32, 33, 36, 38). J'adore cet univers de jolies femmes, souvent coiffées d'un chapeau d'homme trop grand, dans lesquels des avions, des automobiles et des navires de croisière d'un autre temps (entre 1920 et 1950) sont théâtralement mis en scène pour raconter des histoires tantôt terriblement intrigantes, tantôt gentiment glamour. Chacune des œuvres de ce peintre amorce une histoire que nous sommes tentés de poursuivre... C'est merveilleux! J'aime plus particulièrement la n°3 et la n°38.


Marianne


Bien sûr, je les ai intriquées avec d'autres, très érotiques à mon goût et à orientation saphique. Je reconnais être sous le charme de la n°25, ma préférée dans cette belle série. L'usage manuel de l'olisbos est toujours fascinant, même à l'époque des machines à jouir. Bien sûr, j'aime aussi la n°23 qui me rappelle des tonnes de souvenirs, avec Ophélie, Gaëlle et Honorine, le jour, la nuit, en voiture dans des lieux discrets ou d'autres moins...


La n°17 est magnifiquement composée, dans un envoûtant clair-obscur, et la n°12 est drôle et sexy.




 

Commentaires

  1. La 23 a ma préférence pour les mêmes raisons que toi : Cette scène me rappelle également des souvenirs. Je pense qu'ils sont grandement partagés par beaucoup tant le sexe dans les voitures est courant (ah ! ces sorties de boîte de nuit, ces raccompagnements chez papa-maman, etc...).

    La 25 me fait un peu mal pour elle. L'introduction du gode semble brutale et douloureuse, si j'en juge par la grimace de la fille. Ça rentre en force et sans délicatesse. Mais la fille est jolie, il est vrai...

    D'accord avec toi pour la 17 : Très beau clair-obscur.
    J'ajouterais la 39 car j'imagine très bien ce que fait la main gauche de la dominante...

    Merci pour cette jolie série.

    Et pour finir avec le texte d'Ophélie et tes "petits bouts qui se dressent", j'aime aussi ce spectacle, tellement tentant pour les mains et la bouche.
    Je t'embrasse (sur les joues, après un ultime effort malgré la tentation offerte).

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    1. Je ne ressens pas la 25 comme toi. La folle godée me parait beaucoup jouir!
      Oui, la 39 me plaît aussi beaucoup, avec cette main qu'on ne voit pas mais dont devine ce qu'elle fait.
      Merci pour ton commentaire, Phil.
      Bise et bonne journée.

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  2. Splendide cadeau d'anniversaire, Marianne, ce poème qui vient du fond du coeur d'Ophélie et de tout son génie, une ode à tes seins. Je t'ai suivie ensuite dans tes choix d'illustrations préférées : j'avais repéré plusieurs d'entre elles. Celles du peintre britannique sont une invitation au voyage tout à fait accordée à cette ode pour tes seins. J'ai aussi repéré la dix sept, et j'ai imaginé que déjà se profilait Angéla dans une autre illustration. Le poème nous transporte dans les vibrations de vos seins s'unissant en étreinte.

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    1. La 17, oui, quelle magnifique œuvre d'art!
      Je suis contente que tu aies aimé ce poème. C'est vrai c'était un beau cadeau d'anniversaire!
      je t'embrasse, Elisabeth. Bonne journée!

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    2. La 17...Je trouve Elisabeth de plus en plus coquine, et j'adore.

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  3. La passion mammaire d'Ophélie est encore palpable (si j'ose dire) dans ce texte,
    et donne envie de connaître tes seins Marianne, qui ressemblent, tu l'as dit, je crois,
    au beau décolleté qui orne merveilleusement l'entête de ton blog.

    Hormis les scènes saphiques habituelles qui illustrent ce "A Marianne" (véritable fascination et Amour, qu'elle avait pour toi, Ophélie), J'ADORE les tableaux rétros de ce peintre britannique.

    Merci Marianne pour ce partage.

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    1. Palpable! Tu as le pot pour frire, comme disait ce poète dont j'ai perdu le nom...
      Oui, ces tableaux de Peregrine Heathcote sont merveilleux, et je les admire aussi beaucoup.
      Bise à toi, Gil, et bonne journée.

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    2. J'aime beaucoup ces tableaux qui incite à la nostalgie. Et le gif 37, un peu pour les mêmes raisons. Le poème est superbe, évidemment, comme tout ce qu'écrivait Ophélie.

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    3. Ce gif n°37 n'est pas vraiment sexy, mais il est curieux!

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    4. Curieux, oui, c'est le mot.
      Les yeux de cette femme qui vont de droite à gauche,
      sans jamais donner un regard sur son miroir,
      et qu'y a t-il dans ce verre qui monte et descend ?
      Qu'a voulu donner comme message l'auteur de ce gif.
      Un RdV manqué, vu le nombre de cigarettes dans le cendrier,
      dont une qui fume encore?
      Donc un mal de tête (le verre) et à quoi bon s'appliquer à se maquiller (les yeux)
      C'est mon interprétation. Ca ne tient qu'à moi.

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    5. C'est vrai que ce n'est pas clair, mais c'est étrange!

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