La femme numérique
Son immobilité traverse l'épaisseur du jour et de la nuit
Et les murs qui l'entourent
Sont pris de vertiges
Ses bas blancs
Ses cordelettes blanches
Ses escarpins blancs
Ses gants blancs
Et ses godes immaculés
Ont la virginité d'une neige vierge
Ses tétines et les lèvres de son sexe ont la splendeur des choses
Qui basculent lentement dans le vide
Ou dans le rêve
Elle n'existe pas
Mais elle excite c'est sûr
Mon désir pour elle
Ophélie Conan
Publié par Ophélie dans "Conan la barbare II",
le 2 juillet 2019.
Elle n'est pas restée longtemps vierge.
RépondreSupprimerC'est vrai, on fait de belles choses, maintenant.
Il y a une étonnante opposition entre la virginité du blanc de son maigre habillement et l'occlusion de tous ses trous...
Supprimervisiblement, des godes connectés
RépondreSupprimerProbablement...
SupprimerC'est une belle poupée, mais ce n'est qu'une poupée. Pas sûr que je m'en contente.
RépondreSupprimerJe ne saurais dire!
SupprimerÉtonnamment, Ophélie ne parle pas de son superbe clito gonflé.
RépondreSupprimerUn détail m'intrigue sur la 3ème image. En plus des 2 gros godes, il y a un mini-gode enfoncé dans le méat urinaire. Une amie lesbienne m'avait racontée qu'une de ses copines aimait beaucoup s'introduire des petits objets à cet endroit. Il paraitrait que ça participe au plaisir pendant la masturbation. Cette image me ramène donc au souvenir de cette remarque, sans que je sache si c'est une pratique répandue.
Bise et belle soirée, Marianne.
Tu as raison, Ophélie n'a pas évoqué son clito gonflé. Pourtant ça n'a pas dû lui échapper, en choisissant ces images!
SupprimerQuant à ta remarque, elle est judicieuse, et j'avais aussi remarqué ce petit détail. J'ai aussi entendu dire... Mais je ne pratique pas, ni personne de mon entourage. C'est plus un défi du dessinateur (trice) qui voulait boucher tous les trous de la fille, je pense. Belle soirée et bise.
J'ai aussi repéré tous les trous bouchés! Ce côté mécanique intrigue mais je crois qu'Ophélie nous dit son immense désir en quelques vers, et nous invite peut-être par internet! Néanmoins, j'aime Ophélie nue sous son manteau dans les rues, et ses étreintes devant les monuments aux morts, ce qui me conduit à songer que sa réponse à son texte après une journée dans un EPHAD et notre finitude est dans l'étreinte devant le monument aux morts. Il me semble qu'elle a évoqué la petite mort pour certains orgasmes. Sa réponse à la mort est la vie à fond et la jouissance sans fin : elle aurait adoré votre machine!
RépondreSupprimerOui, je crois, tu fais un beau résumé de sa pensée, Elisabeth!
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