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En habit de soleil
Comme de butineuses abeilles
Les galaxies tournent et s’éloignent les unes des autres
Dans cent milliards d’années
Disent ceux qui savent
Seules quelques milliers d'entre elles resteront visibles
Au centre de la nôtre
Résiderait un trou noir
Etoile géante qui s'effondre sur elle-même
Aspirateur gigantesque d'éclats du réel
Deux millions de fois plus massif que notre beau soleil
Qui donc a peur encore de la goinfrerie vaginale des louves
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Cet article est le vingt-septième qu'Ophélie avait préparé et aurait dû publier dans "Conan la barbare II", si elle n'avait succombé à ses blessures dans un accident d'auto survenu le 10 mars 2020.
Dans son poème, elle compare la "goinfrerie vaginale des louves" à la mécanique cosmique. Pourquoi pas?
Comme support à son illustration, elle s'est servi des couvertures de romans lesbiens vintage que je n'ai pas l'honneur de connaître, mais dont les mises en situations entre femmes sont particulièrement éloquentes, et déjà "chaudes" pour l'époque. Ma chérie a évidemment ajouté d'autres photos, très excitantes que je vous laisse le soin de découvrir et que je ne détaillerai pas.
Néanmoins, je suis particulièrement sensible aux n°39, 42 et 56, qui représentent bien pour moi le fantasme exhibitionniste d'Ophélie, qu'elle a su me transmettre et me faire aimer. Il est évidemment très excitant d'être à la place de ces jeunes femmes, nues sous un manteau très long, et ouvert selon les circonstances et nécessités.
Dès que la météo le permettait, Ophélie m'entraînait dans ce genre de sortie qu'avant de me connaître, elle pratiquait déjà seule. La plupart du temps, nous nous rendions en voiture, dans cette tenue très légère, sur les lieux de la promenade.
Marianne
C'est vrai des images toutes aussi excitantes les unes que les autres.
RépondreSupprimerJ'allais justement te demander, Marianne, qu'elles étaient ces affiches.
(films ? livres ? etc...)
J'ai ma réponse dans tes mots.
Je ne sais pas si on peut se procurer, encore, ces lectures.
J'ai vu tes choix et cette pratique d'exhibitionnisme étrange,
puisque ce n'est pas tout à fait de l'exhibition...toute l'excitation vient du fait,
justement, de ne pas se faire voir et donc prendre,
si j'ai tout compris.
Il y en a d'autres qui aiment être vues, justement.
C'est une autre forme.
Oui, c'est une autre forme d'exhibitionnisme, très bizarre, puisque l'art est narguer l'éventuel voyeur ou simple passant, en ne se faisant justement pas voir, alors que nous sommes nues. Je ne sais pas si ce comportement porte un nom scientifique, je ne le connais pas.
SupprimerJ'aime aussi ces photos de femmes nues sous un manteau, dans l'espace public. Mais je ne qualifierai pas ceci d'exhibitionnisme puisqu'elles ne montrent rien aux passants. Au contraire, elles se cachent et le/la photographe nous montre leur prise de risque, leur audace. Les plus réussies sont celles où des passants qui ignorent la scène se trouvent à proximité. La prise de risque et l'audace sont évidentes et amplifient le pouvoir érotique de la scène.
RépondreSupprimerEn plus de ces photos, j'aime aussi les 8, 19, 21, 25, 30, 44 et 50.
Bises et belle soirée, Marianne.
Tu as raison, Phil, ta remarque ressemble à celle de Gil, plus haut. Le plaisir de ce genre d'exhibitionnisme est de dévoiler aux maximum, sans être vue, et c'est effectivement cette prise de risque qui est excitante, et aussi de savoir combien les passants alentour sont ignorants de ce qu'il se passe en réalité!
SupprimerJ'aime aussi les illustrations que tu propose, surtout la 19 et la 25. La 19 est esthétiquement très belle, et en plus, la bouffeuse s'occupe très bien du clito de son amie, ça donne envie! Quant à la 25, j'aime particulièrement la rythmique des nichons de la frotteuse.
Belle soirée et bise;
Je trouve très excitant de se promener nue sous un manteau ou un imperméable, vêtements suffisamment entrouverts pour que le passant voit, pour que la ville soit défiée. J'aime aussi beaucoup la comparaison cosmique. Je ne sais où Ophélie a trouvé ses revues et livres mais leurs couvertures ajoutent du pittoresque à l'ensemble. Il me sembla qu'Ophélie riait des peurs éventuelles d'entrailles féminines dévoreuses, peur de Monsieur Soleil ou de Monsieur Trou Noir ou encore de tous ceux qui oublient que le monde danse en transes permanentes, tantôt s'élargissant tantôt de rétrécissant mais de grâce chers scientifiques, n'en faites pas des équations, et laissez vos plumes versifier.
RépondreSupprimerOui, Elisabeth, c'est très excitant de se promener nue sous un manteau ou un imperméable, légèrement ouvert quand on croise des passants, et carrément ouvert quand ceux-ci sont loin ou ne peuvent plus voir. Le but est quand même de ne pas être vue pour ne pas tomber sous le coup de la loi. Je ne sais si tu as joué à ça... Ophélie le pratiquait beaucoup, seule, et m'a initiée à ce jeu. Nous sortions souvent ensemble, dans cette tenue, surtout la nuit. Actuellement, quand nous le pouvons, nous sortons à trois, Honorine, Gaëlle et moi. C'est vraiment super!
SupprimerOui, Ophélie comparaît beaucoup le mystère féminin au grand mystère du Cosmos. Elle n'avait pas tort et faisait de cette comparaison une source d'érotisme et de poésie!
Est-ce que de tomber sous le coup de la loi était (est) la seule appréhension, Marianne ?
SupprimerJe crois que ce jeu était (est) uniquement privé entre vous.
La peur de représailles et de scandales de personnes qui n'accepteraient pas de voir voir dénudées en lieux publics, pouvait (peut) aussi vous faire craindre. (Ça ne serait pas mon cas, bien au contraire)
Mais, avez-vous pensez qu'être découvertes par une passante lesbienne, et excitée par une telle audace, pourrait vous arriver ?
Bien sûr, il n'y a pas que le problème de la loi, par le risque d'un dépôt de plainte de la part d'une personne offusquée, il y a aussi le risque d'agressions ou de représailles sur-le-champ de la part de personnes scandalisées. Il y a quand même des gens comme ça! Mais le jeu exige de faire attention, et de réserver les moments d'ouverture et de dévoilement, à nous mêmes, entre nous, quand on est plusieurs. C'est bon de se mater , voire +, en décors naturels, avec ce risque...
SupprimerIl est vrai que l'intérieur d'un vagin rescelle de la magie et des mystères aussi profonds qu'un trou noir. Etant quelqu'un d'assez nostalgique, particulièrement d'époques que je n'ai pas connues, je ne peux qu'aimer les illustrations d'ouvrages vintages choisies par Ophélie. J'adore le gif 45 et les photos 47 et 58.
RépondreSupprimerTu as raison, même pour une femme, l'intérieur d'un vagin reste mystérieux et ouvre éventuellement, un vaste champ poétique.
SupprimerBien sûr le gif n°45 est merveilleux. J'adore qu'on joue avec mes seins de cette manière et, j'aime aussi jouer comme ça avec ceux des autres.
Vois-tu Marianne, je n'avais pas songé au risque d'être verbalisée. Je comprends davantage celui de la crainte d'une agression mais je ne saurais dire à quoi nous avons joué la belle aux yeux verts et moi, nues sur un balcon, situé en-dessous d'une terrasse que j'ai découverte ensuite, appelant Véronique en étant écroulée de rire!
RépondreSupprimerOn est parfois inconscientes, on ne fait souvent pas très attention aux petits détails de notre environnement!
SupprimerOn a, petit à petit, de minimes révélations d'Elisabeth avec la belle aux yeux verts,
Supprimerqui me mettent en appétit.
J'ai l'impression qu'elle joue avec nous, à moins que tu saches, toi, Marianne, un peu plus.
Hé, hé.
Non, je n'en sais pas plus, Gil!
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