L'orage

 

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à Marianne,


Tu me regardes avec insistance

Tes lèvres sont rouges

Et tes yeux éclatants

Tes dents sont blanches et prêtes à me mordre

Pourtant tu me souris

Tu es à plat ventre sur le canapé gris

Nue dans une robe rose à fines bretelles

Cent pour cent viscose

Et tu es à l’écoute de ta main gauche qui a disparu sous toi

Elle s’agite follement entre tes cuisses 

Je le vois bien

Et je crois bien que tu m’attends

Je vais remonter le bas de ta robe et découvrir tes fesses

Admirer leurs globes soyeux qui me torturent

Et avec ma main droite rejoindre ta main gauche

Et te donner ce que tu attends

L’orage est si près ma mie ce soir

Qu’il n’y a presque plus d’air derrière toi


Ophélie Conan

(poème publié dans "Conan la barbare II", le 15 septembre 2016)



Ce poème que j'aime beaucoup, écrit par ma très chère, je l'ai illustré avec les fascinants tableaux du peintre américain John Currin (né en 1962). Par certains côtés, l'anatomie des femmes de Currin me rappelle celle de Lucas Cranach l'Ancien (1472-1553).

Curieux peintre que ce John Currin! Ses femmes, pourtant très érotiques, présentent d'étranges déformations, notamment avec leurs étonnants petits bedons. Mais elles ont beaucoup d'humour et de charme, et elles suscitent réellement le désir. Comme on peut le voir, certaines sont très nettement lesbiennes.

Les œuvres de Currin sont les n° 1, 2, 3, 4, 6, 7, 9, 10, 11, 13, 16, 17, 18, 20, 21, 24, 25, 26, 29, 32, 33, 34, 37, 39. L'illustration n° 40 est une représentation d'Eve par Lucas Cranach.

Parmi les autres illustrations, j'aime tout particulièrement la n°5, parce que je la trouve belle et originale dans sa composition. J'aime le sein qui vibre, je parle de celui de la femme pénétrante, j'aime aussi ses grands cils faits, son fard à paupières, ses cheveux noirs qui tombent en cascade, j'aime aussi son joli collier de grosses perles mauves.

La n°8, que je rapprocherais de la n°31, est très excitante. J'aime aussi beaucoup. Comment ne pas aimer qu'une femme vienne par derrière vous peloter les seins? Comment ne pas aussi aimer le faire à une femme qui vous tourne le dos? C'est trop tentant, et nous le faisons souvent entre nous.

La scène du gif n°22 est banale, mais quand même très excitante. Je l'aime aussi beaucoup. La blonde sait y faire. Elle a enfoncé le majeur et l'annulaire de sa main gauche dans la chatte de sa brune amie, et ainsi va et vient, très activement, tandis que du bout de l'index de sa main droite, elle branle savamment le clitoris de sa belle. La brune est forcément devenue très émoustillée et jouit visiblement, elle ne maîtrise pas les excitants soubresauts de son ventre et de ses seins, que la blonde branleuse regarde fixement, presque étonnée par les effets merveilleusement grandioses de sa généreuse action.

En n°23, j'adore ce gode qui entre et qui sort tout prosaïquement de cette belle chatte, poussé et retiré par la main sans particularité de la propriétaire de ladite belle chatte. C'est simple, mais c'est fascinant. C'est cosmique et aussi très envoûtant.

 


Commentaires

  1. J'avais aussi noté la 38 mais elles sont toutes excitantes et très expressives. Les seins sont volontairement mis en valeur et même s'il est rare que des seins si lourds puissent tenir sans tomber, ils appellent ( c'est aussi en sculptrice que je réagis ). J'aime bien les deux femmes dont l'étreinte semble se situer dans le frottement de leurs seins. L'ensemble montre des lesbiennes connaissant bien leur art. Je me demande si ceci existe en sculpture mais ce serait intéressant à tenter.

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    1. Oui, Elisabeth, je les trouve toutes excitantes et expressives... et belles (de mon point de vue). Ce sont là mes critères de choix. Comme toi, j'aime aussi beaucoup la n°38, qui joue sur le frottement des seins. Effectivement, je pense qu'il y a peu de sculptures représentant des lesbiennes dans leurs œuvres de chair...

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  2. Le texte d'Ophélie reflète un amour certain et réciproque.
    Il est beau cet échange entre vous deux. Elle a écrit de nombreux "A Marianne".
    Elle va revenir te rejoindre dans ton dos, comme tu sembles aimer,
    vu tes commentaires sur la 8 et 31. Je sais la scène avec Ophélie et toi,
    n'est pas la même, mais est une variante.
    Des illustrations bien croquées et décortiquées
    par tes mots qui suivent ceux d'Ophélie.
    Tu les détailles avec perfection,
    et je sens qu'elles t'émoustillent et t'excitent à haut point.
    Moi, non plus, elles ne me laissent pas indifférent.
    Tu fais, aussi, allusion à l'imperfection de la beauté des femmes,
    vue par le peintre Currin. (personne n'est parfait).
    Il n'hésite même pas à les peindre avec des lunettes.
    (c'est très rare).
    J'aime, tout particulièrement la N° 9.
    Chacune des femmes plongées dans leurs pensées différentes,
    au bord et dans une mer aux couleurs lagon.

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    1. J'aime aussi la n°9, elle est quasiment irréelle avec cette coupe à fruits (à gauche) et ces deux mains (d'homme?) qui encadrent la femme du premier plan. Etrange!

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    2. J'ai bien aimé les regarder à nouveau! Il y en a plusieurs que je trouve excitantes. J'ai aussi été intriguée par les mains d'hommes. J'aime bien celle qui se fait caresser les seins et une autre qui relève un semblant de jupe pour montrer ses fesses.

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    3. Je pense sincèrement que les mains appartiennent à une femme, et que c'est sa chevelure qui caresse et balaye la cuisse de la femme en mauve qui attend certainement à une suite plus coquine.
      Mais c'est la magie des images qui laisse imaginer et fantasmer chacun, chacune.

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    4. @ Gem: peut-être... Cette image n'est pas très claire, mais passionnante.

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    5. @ Elisabeth: moi aussi, je les regarde à nouveau. Je découvre souvent des détails que je n'avais pas observés les premières fois!

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  3. Moi aussi, j'aime tout particulièrement la n°5. Ce gif me rappelle les rares fois où j'ai pratiqué le fisting. Pas à cet endroit, mais dans le vagin. C'est une sensation étrange et excitante de voir sa main disparaître entièrement dans un sexe, de la sentir serrée et ne pouvant la bouger qu'en effectuant des petites rotation. Les va-et-vient comme sur le gif n'étaient pas possibles avec ma partenaire de l'époque, tant son vagin était à la limite de sa capacité, surtout l'orifice qui semblait être à la limite de la rupture. Je n'ai pas insisté longtemps et elle n'a pas joui. Mais je doute qu'elle aurait eu un orgasme si j'avais continué. C'était plus une performance, un défi ou un jeu, qu'un moyen de donner du plaisir.
    As-tu déjà essayé ?

    Tout-à-fait d'accord avec toi, concernant les gifs 8 et 31. C'est une tentation à laquelle je succombe à chaque fois.

    D'accord aussi avec toi pour le gif 22. C'est d'ailleurs l'illustration que je trouve la plus excitante. La brune est magnifique et je m'identifie très bien à la blonde. Si elle a une crampe, je ne me ferais pas prier pour la remplacer !
    De même, je prendrais bien la place de l'alien violet sur la 23, mais il y a peu de chance qu'il fatigue... :)

    Bise.

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    1. Oui, je pratique de temps à autre le fisting, mais comme tu le dis justement, c'est davantage un jeu, ou peut-être un défi, qu'un véritable moyen de procurer du plaisir. Mais ça dépend de chacune. Nous avons une amie, Marceline, qui adore, et que cela met en transes! Elle adore aussi les énormes cucurbitacées!
      Je comprends ton désir de prendre la place de l'alien violet de la 23, mais si la femme qui le manipule est une vraie lesbienne, tes chances de prendre la place de cet alien sont sans doutes des plus réduites!

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    2. Tant pis pour moi. Je me contenterais donc de proposer un coup de main à Marceline... :)

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    3. C'est gentil de vouloir aider, mais attention, des fois cela déplaît!
      ;-)

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    4. Dans ce cas, il ne me restera plus qu'à être réincarné en énorme cucurbitacée. ;)

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    5. J'adore! Merci, tu nous as fait bien rire, toutes les trois! Bises.

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  4. Les seins de la 8 sont magnifiques. Je me demande si ils sont naturelles. Mais on s'en fout, du moment que l'on se fait plaisir

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    1. Tu as raison, ils ne sont peut-être pas naturels, mais on a plaisir à les regarder, et certainement à les toucher!

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