De mes nouvelles

 

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 Je profite d’une sortie des filles en forêt, pour vous donner de mes nouvelles. Les filles? Je veux parler de Grace, Angela, Giulia, Marianne et Gaëlle.

 Malgré le temps peu merveilleux de cette fin de mois d’août, nous sommes, mes invitées et moi, restées à P., à la maison, sans bourlinguer ailleurs. Quand apparaît un rayon de soleil, nous lézardons dans le jardin ou nous nous baladons dans les environs. Quand elle ne travaille pas, Karine vient se joindre à nous (sans Achille, évidemment), Muriel et Rose également, mais plus rarement Marlène et Marceline, et encore plus rarement Sandrine. En fin de journée, après son cours d’équitation, nous retrouvons Honorine qui passe la nuit chez nous. C'est un plaisir pour moi.

 Un midi, nous étions toutes réunies. Nous étions treize. Treize à table et treize ensuite à forniquer sur la pelouse, dans le jardin ou dans la maison. Un vrai harem, sans sultan. Le paradis.

 Évidemment, ma maison est un peu petite pour recevoir tout ce joli monde, mais nous nous débrouillons. La promiscuité est certaine, mais convient à toutes et aucune ne s’en plaint. En ce qui me concerne, c’est avec plaisir que j’observe la nouvelle venue, Honorine. C'est la plus jeune d’entre nous. Je suis ravie de la voir découvrir avec émerveillement notre fantastique et enivrante promiscuité de tribades. En plus, Honorine est très douée et pleine d’imagination. Hier soir, il fallait la voir peloter et sucer les seins d’Angela et de Grace qu’elle adore à cause de leur merveilleuse peau d’ébène. Pendant ce temps, je m'occupais des siens.

 Quant à mes deux blacks, elles aussi sont merveilleuses, et vraiment ravies de séjourner en France et d’évoluer dans ce gynécée, bien que le ciel soit souvent maussade depuis leur arrivée. Avec elles, j’ai passé la nuit du 11 au 12 à Paris, où nous nous sommes baladées le 12, en attendant de récupérer la belle Giulia à l’aéroport. Notre nuit d’hôtel a été fabuleuse, et nous a évidemment fait revivre toutes ces nuits que nous avons passées ensemble à New-York, dans leur chambre. Le 12, à l’aéroport, Giulia était ravie de retrouver Grace et de faire connaissance avec Angela. Le courant a aussitôt passé entre elle et cette nouvelle Américaine. De leur côté, les trois sœurs qui n’étaient connues d’aucune ont aussi eu beaucoup de succès auprès des étrangères, quand elles ont débarqué à P.. Ces dernières n’en reviennent pas de voir les trois sœurs baiser entre elles.

 À dire vrai, toutes ces partouzes que nous réalisons nous éloignent un peu l’une de l’autre, Marianne et moi. C’est bien normal. En plus, comme je l’ai dit, j’ai un faible pour Honorine. De son côté, Marianne a souvent le nez dans la chatte d’Angela qui fait aussi le bonheur d'Honorine. Grace adore tout particulièrement Gaëlle, et Karine se fait très souvent mettre des godes par Giulia. Heureusement, tout se passe bien, et aucune ne succombe à la jalousie.

 Avant le retour des filles, je serai seule avec Honorine qui reviendra de son club hippique. Comme il semble vouloir faire beau temps, j'ai l'intention de l’emmener, après sa douche, faire l’amour sur une plage ou dans les rochers. Nous commencerons à nous caresser et à nous branler dans la voiture. J’ai très envie de la faire jouir et de la voir jouir. Au retour, il y aura Rose et Muriel qui nous entraîneront certainement dans des jeux BDSM.

Ophélie Conan

Ce texte à été publié par mon amour sur son blog, "Conan la barbare II", le 21 août 2019.

Ophélie évoquait cette période très excitante de la fin du mois d'août 2019, où nous étions nombreuses à vivre nues et libres comme des Tribades antiques. Notre modeste logis et son jardin ressemblaient à une propriété de Mytilène, et Ophélie était notre Sappho. 

C'est vrai, avec Honorine, dont je venais de faire connaissance, nous pratiquions souvent des cunnis à Angela, la nouvelle et magnifique petite amie de Grace. Je voyais bien qu'Ophélie tombait amoureuse d'Honorine et qu'elle cherchait à s'isoler avec elle, mais cela ne me tourmentait pas du tout. Je n'étais pas jalouse, et personne n'était jalouse de quiconque.

Marianne

Commentaires

  1. L'ambiance semble très chaleureuse malgré le temps maussade. La peau ébène fait son apparition avec plus de précisions ici. Une photographie m'a fait songer à Honorine mais je ne sais s'il s'agit d'elle. Embrasse la ainsi que Gaëlle. Je t'embrasse, Marianne.

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    1. Non, la fille avec son cheval ressemble à Honorine, mais ce n'est pas elle! Je les embrasse toutes les deux, et je t'embrasse, Elisabeth.

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  2. "P." comme Paradis !
    Les voisins devaient entendre de drôles de "bruits" venant du jardin...

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    1. Oui, P. est souvent le paradis, comme à cette période où tout n'était que "luxe, calme et volupté." À d'autres moments, c'est plus dur, car nous y subissons quand même les échos des turpitudes du monde moderne... Mais notre amour reste le plus fort!
      Tu as raison, les voisins entendaient, mais nous avions de bons rapports avec eux et ils savaient très bien ce que nous faisions. C'étaient des amis, des personnes très chouettes; d'un certain âge, Yann et Joséphine. Yann est mort cette année, par suicide, le jour même de l'accident d'Ophélie. Parfois, il nous matait en regardant par dessus le mur qui sépare nos propriétés. Joséphine est maintenant veuve et nous rend souvent visite (surtout avant les confinements).

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    2. Étrange coïncidence que Yann et Ophélie soient partis le même jour...

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  3. Ce qui m'épate, outre le nombre qui est assez impressionnant, on peut le dire, c'est l'absence de jalousie. Un homme trompe sa femme, ou l'inverse, avec... peu importe le genre et ça créé des drames, voire des tragédies, là, non, rien. Tout se passe bien. Et c'est tant mieux. Mais quand il y a de l'amour, comme expliquer ça ?

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    1. Tu as raison, mais dans ce groupe élargi, de véritables relations amoureuses ne concernent que certaines personnes. Baiser hors du couple amoureux ou de la triade amoureuse n'est pas vécu comme une trahison, mais comme une expérience enrichissante procurant du plaisir et ouvrant sur une dimension "cosmique" faisant référence à la "Grande Mère". Ophélie avait beaucoup développé cette idée très païenne, n'empêchant pas, selon elle, d'avoir, secondairement, des relations plus privilégiées, donc amoureuses, avec certaines. Mais ceci, à condition que cet amour ne soit pas possessif et exclusif, et n'obstrue pas la dimension païenne à laquelle elle tenait beaucoup. Cela peut paraître une utopie, mais nous y parvenons. Il faut reconnaître que l'être humain est coupé entre deux tendances, la fidélité et l'infidèlité. Pourquoi ne pas les faire cohabiter? La jalousie n'apporte jamais rien de bon, tu ne trouves pas?

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    2. Pour ce qui est de la jalousie, je suis d'accord avec toi. Et pour ce qui est de la fidélité, l'important n'est-il pas d'être fidèle à soi-même ?

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    3. Oui, être fidèle envers soi-même, et fidèle au contrat qu'on a établi avec autrui. Avec Ophélie, nous partagions une forte relation amoureuse, faite de sentiments forts, d'instants privilégiés, et de mots d'amour, et en même temps nous acceptions de faire l'amour ensemble ou séparément à d'autres femmes, sans pour autant les aimer d'amour.
      Avec Gaëlle et Honorine, nous avons décidé d'être une triade amoureuse, ce qui n'était pas le cas du temps de Rose. Avec Rose, nous vivions aussi à trois, mais nous étions un couple d'amoureuse, Ophélie et moi, et Rose n'en faisait pas partie, même si nous baisions avec elle.

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