Contempler infiniment le vide

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Se réveiller

Regarder la lumière du jour par la fenêtre

Laisser couler une larmichette

Parler de mon amour à mon amour

Se lever

Marcher

Regarder encore par la fenêtre

Ouvrir la porte

Se déplacer sur la terre humide

Considérer les feuilles mortes

Jaunes ocres rouges

Collées sur la mousse

Danser

Ratisser les feuilles

Ecrire l'automne

Lire

Parler

Faire l'amour

S'endormir dans les bras de son amour

Être complice d'un chat qui ronronne

D'une chatte

D'un enfant

Ouvrir une boîte de Pandore

La refermer

Rendre possible l'instant t

Prendre le thé

Prendre le temps

Contempler infiniment le vide


Ophélie Conan


Ophélie a publié ce poème le 18 novembre 2013, dans "Conan la barbare I", son premier blog, aujourd'hui disparu.


On peut retrouver ce poème et d'autres, érotiques ou non, dans "Mon amante irréligieuse"(2013-2014), en Kindle, sur Amazon.


J'ai beaucoup aimé illustrer ce texte mystique et automnal avec les tableaux magiques du peintre américain Maxfield Parrish (1870-1966). À cette époque, en 2013, j'habitais avec elle et Rose, à P..


Commentaires

  1. Filimages7 novembre 2020 à 22:34

    Tout est beau. Le texte, les tableaux de Maxfield Parrish, les photos et le Gif n°28.
    Bise et bonne nuit, Marianne.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Marianne Lebey8 novembre 2020 à 09:48

      Merci Phil. Je ne suis pas responsable de tout, mais tu me fais plaisir!

      Supprimer
    2. Anonyme8 novembre 2020 à 14:28

      Je confirme, tout est beau. Au gif 28 j'ajoute le 39. Bises et bonne... journée. En attendant la nuit.

      Supprimer
    3. Marianne Lebey8 novembre 2020 à 15:36

      Merci, Alex, ton avis me fait plaisir. Je suis assez contente de moi pour ces illustrations, je trouve aussi que ces deux gifs se marient très bien avec la peinture de Parrish. C'est aussi l'avis de Gaëlle et Honorine.

      Supprimer
  2. Elisabeth de Hautségur8 novembre 2020 à 23:25

    J'ai senti dès le départ une ode à la nature et je me laissais porter, emporter dans ce chant coloré. Je suppose que l'effet provoqué par un soleil se levant en flammes ou presque au sein des arbres se nomme un gif. Les illustrations comme le texte respirent de bonheur, et de l'art de vivre à fond l'instant.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Marianne Lebey9 novembre 2020 à 10:49

      Je te sens vibrer à cette ode que j'ai voulu lumineuse, automnale et féminine, et je m'en réjouis.
      Non un gif n'est pas cet effet dont tu parles, mais plus simplement une image animée en boucle. Je t'embrasse.

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