|
1 |
|
2 |
|
3 |
|
4 |
|
5 |
|
6 |
|
7 |
|
8 |
|
9 |
|
10 |
|
11 |
|
12 |
|
13 |
|
14 |
|
15 |
|
16 |
|
17 |
|
18 |
|
19 |
|
20 |
|
21 |
|
22 |
|
23 |
|
24 |
|
25 |
|
26 |
|
27 |
|
28 |
|
29 |
|
30 |
|
31 |
|
32 |
|
33 |
|
34 |
|
35 |
|
36 |
|
37 |
|
38 |
|
39 |
|
40 |
|
41 |
|
42 |
|
43 |
|
44 |
|
45 |
|
46 |
à Marianne,
Long comme un jour sans chatte
Est ce triste aujourd’hui
Né dès l’aube discrète
Au lieu de nous débarrasser
De notre culotte
Le démon a préféré jeter
Des flammes sur notre roulotte
Triste aujourd’hui
Quel ennui
A cause de ce connard de cornard
Voici le carrousel des lueurs froides
Et des sombres redingotes
Et ma voix seulette
Qui se pose sur ton sexe
Ophélie Conan
"Un thé entre filles"
J'ai illustré ce beau petit poème d'Ophélie, entre autres, par des œuvres de l'Ukrainienne Yana Movchan, née en 1971. Ophélie et moi aimions beaucoup cette jeune femme qui, inspirée par la peinture de la Renaissance, a su renouveler celle-ci pour la rendre infiniment moderne et encore plus magique. Ses œuvres sont aux n°1, 3, 5, 7, 8, 10, 11, 13, 14, 17, 18, 19, 20, 23, 25, 27, 28, 31, 33, 35, 36, 37 et 45.
En contrepoint, comme d'habitude, et pour rendre plus jolie la polyphonie, quelques belles images érotiques, sans rapport direct avec les thèmes de l'Ukrainienne, mais peut-être des rapports secrets et intimes, certainement indicibles.
J'aime toutes ces images, en particulier la n°2, jolie image pour grandes filles sages, lèvres entrouvertes et charnues, toutes proches de celles également entrouvertes d’une vulve chavirée, et la n°34, avec ce sein et cette main nets en premier plan.
J'aime aussi l'élégance des 30 et 32, la pénétration à deux doigts des 15 et 21, les grandes manœuvres avec double dong invisible de la 16 et gode ceinture bien visible de la 39. Je suis hypersensible aux deux beaux petits culs exhibés de la 40, au joli baiser avec langue de la 29, au téton sucé ou mordillé en 22, 24 et 44, au soixante-neuf 9, et au regard 42 d'une bienheureuse...
Marianne
Les illustrations donnent un monde un peu fantastique, un monde de fées et d'être pourvus d'ailes, sans compter de charmants animaux qui attirent l'attention. L'un des tableaux comporte plus de femmes que je n'ai pu compter : c'est digne d'un hamam... Je ne sais si la roulotte a vraiment flambé et si le vent s'est défoulé avec les flammes mais je crois qu'Ophélie sut faire passer sa flamme dans ce poème qui t'est dédié, Marianne...
RépondreSupprimerQuel est ce tableau digne d'un hamam? Je ne le vois pas. Est-ce la photo 41?
SupprimerOui, vraiment, Ophélie savait faire passer sa flamme!
Oui, c'est la photo 41!
SupprimerDans ce poème (elle en a écrit énormément pour toi, Marianne, preuve de son amour), elle en veut à ce cocu, responsable, si j'ai tout compris, de ce jour sans "chatte". Je pense avoir compris qui c'est.
RépondreSupprimerComme Elisabeth, j'adore la 41. Ce calme entre filles, un calme très érotique entre femmes. Oui, on dirait un harem. Cette image est apaisante. Les femmes ont l'air de récupérer et d'aimer être entre elles. elles ont pratiquement toutes, une main sur une partie de leur corps.
Excellente interprétation, Gil. Je vois à qui tu penses!
SupprimerOui, l'image 41 est apaisante et je l'aime aussi beaucoup!