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Au milieu d'un nuage
Sœurs inexplicables
Ou fleurs de papier
Nous rôdons
Tapageuses ou fugitives
Belles sur le quai désert d'un accordéon
Qu'il fasse plus longtemps nuit
Pensons-nous bien
Allongerait nos orgasmes
Et serait un fardeau très enviable
Dans cette gare ferroviaire vraiment très très minable
Car l'orgasme ne s'attrape pas par les cheveux
Dans l'espace des femmes
Merci la terre
Merci le vent
Merci le clitoris
Merci le chemin de fer
Qui sait faire entrer le jardin godemiché entre nos cuisses
Dans l'ombre du paradis
En nous volant tous nos frissons
Ophélie Conan
Quarante-sixième et avant-dernier post posthume d'Ophélie. Atmosphère de baise dans une gare nocturne, plutôt que dans un lit douillet.
Marianne
Ophélie, était, je crois, et j'en suis même sûr, fascinée par les gares, les trains, les banquettes de wagon.
RépondreSupprimerJ'espère qu'elle a pu faire l'amour dans un vieux train.
Marianne, tu pourras nous le dire. Je sais que tu vas nous le confirmer.
Là, vous avez dépassé les 50 images.
C'est un beau mélange entre sage et moins sage.
Gemssa.
Parmi ces illustrations excitantes, je cites une, la 4, juste pour une question:
"Les lesbiennes fantasment-elles d'avoir , ne serait-ce, juste qu'un laps de temps, un sexe d'homme ? Pour avoir la sensation d'une masturbation masculine, (sur ce gif), de sentir une pénétration." J'en ai l'impression. Dites-moi tout. Je ne vous cache pas que j'aimerais avoir les sensations d'une femme quand son vagin accueille un phallus en silicone ou non.
Pardon d'être aussi cru.
Oui, le trains inspiraient beaucoup le désir sexuel d'Ophélie. Bien sûr, elle a fait l'amour dans de vieux trains, comme il en avaient beaucoup autrefois, en attente, dans les gares. Ces endroits sont davantage surveillés et aujourd'hui ce n'est guère facile d'entrer dans les voitures sans se faire repérer.
SupprimerJe ne peux pas parler au noms de toutes les lesbiennes, mais le port d'un gode ceinture n'est pas du tout d'avoir une sensation de masturbation masculine, mais plutôt d'avoir le plaisir de pénétrer une femme et de lui procurer du plaisir. Pour la femme pénétrée, c'est évidemment d'être pénétrée, mais en plus, de l'être par une femme, et non par un homme.
Bon ok, Marianne et merci pour ton avis.
SupprimerOn dira, donc, que cette femme, sur la 4, enduit son gode-ceinture de lubrifiant pour faciliter la pénétration de son amie.
Le mieux, c'est je suppose, le double-gode pour vous, pour un double plaisir.
Bonne journée mes belles.
Le double gode, c'est bien aussi, mais ce n'est pas mieux. Tout est bon, ça dépend aussi du rêve qui va avec!
SupprimerUn orgasme sur les rails,
RépondreSupprimerEn train d'arriver...
Merci pour ces très belles illustrations, comme d'habitude.
Bise et belle fin de journée, Marianne.
Ophélie, j'en suis sûre, te remercie! Bise.
SupprimerIl m'a semblé voir des jumelles, en écho aux soeurs inexplicables. Les rêves de train ont beaucoup inspiré les psychanalystes, mais le train en mouvement est la pénétration. A l'arrêt que symbolise-t-il? Dans une gare de transit, où il change d'aiguillage, tous les fantasmes sont permis. Il y a le mouvement en symbiose avec changement de rythme lors du changement d'aiguillage. L'arrêt peut être l'extase orgastique ou un nouveau paradis avec changement de godemiché ( changement d'aiguillage aussi dans un certain sens ). J'ai vu dans les illustrations une femme un peu masculine d'aspect : il faut toutes les essayer!!! Les tenues ne sont pas incorrectes : sniff!
RépondreSupprimerCe qui est bien dans un train à l'arrêt, c'est qu'il est en attente d'un départ, donc vide. On y est surtout tranquille! Et c'est un endroit peu habituel pour se donner du plaisir!
SupprimerPas faux Elisa. Le train en mouvement, ou même les anciens cars avec des mauvaises routes, comme on en avait avant, ne laissaient pas indifférent mon énergie du bas ventre sans même y penser, qui venait toute seule.
SupprimerJe suppose que pour vous les femmes, ça devait être identique.
Il faut dire, aussi, que les banquettes en skay de ces vieux cars, inconfortables tremblaient à chaque trou dans la route, et y étaient pour quelque chose, et aussi pour les trains qui réagissaient au moindre soubresaut, avec en prime des compartiments isolés qui facilitaient les "choses".
Mais Marianne a raison également en précisant que les wagons ne sont plus, à juste titre par leur dangerosité, en accès libre.