Femme rouge

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Peindre avec son cœur

Comme si c’était un pinceau

Ne pas reproduire le réel mais s’en inspirer

Le respirer

Le transformer

Le réinventer

Surtout ne jamais le copier

Mentir toujours et toujours pour mieux dire la vérité

Car il n’y a pas d’art sans mensonges

Sans désir

Et sans songes

Désir charnel

Désir violent

Désir sensuel

L’art est un acte sexuel


Aller plus loin

Devenir folle la nuit

Folle le jour

Folle dans sa vie

Se nourrir de tous les mouvements de la vie

Se couvrir de tous les vêtements de la vie

Voir que les pierres sont vivantes

Que les arbres sont vivants

Comprendre qu’écrire et peindre sont une mise en abîme de soi

Qu’exister est un étrange bonheur

Un intense danger.


Ophélie Conan

("Le miroir des étoiles")


Ça y est, les fauves sont lâchés! Pour encadrer cette très désirable et énigmatique femme rouge, ainsi que ce merveilleux lâcher de fauves, j'ai choisi Maurice de Vlaminck (n°1) et André Derain (n°8). Bon carnage!


Marianne





Commentaires

  1. Ce très beau poème d'Ophélie me dit
    que c'est ce que je fais dans mon érovasion,
    mais je ne me décris pas comme artiste, loin de là.
    Je rêve, imagine, m'évade, rien de plus.
    J'aime ces tableaux naïfs et très colorés.
    Les gifs sont magnifiques aussi.
    Bon choix.

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    1. "Je rêve, imagine, m'évade, rien de plus", ce n'est déjà pas mal!
      Merci pour ces compliments!

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    2. Et c'est ce qui m'arrive aussi avec les blogs que je fréquente,
      et donc le tien Marianne. C'est un plaisir.
      Merci pour tout ça, et à ceux et celles qui figurent dans ma liste de favoris.

      PS ; Je trouve que le retour au presbytère est bien timide. Pas beaucoup de nouvelles.

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    3. Gil, toujours en attente de nouveautés! Insatiable! ;-)

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  2. Les couleurs sont partout même en dehors des tableaux que j'aime beaucoup. Le poème ressemble à Ophélie, dans son rythme, dans ce mouvement perpétuel orgastique, dans l'immensité du présent ( l'acte sexuel est aussi un présent au sens de cadeau, mais aussi parce qu'en lui s'abolit le temps ). J'aime beaucoup les trois derniers vers intenses de vie, d'abîme, de danger, mais l'abîme attire aussi et le cycle orgastique reprend.

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    1. J'aime aussi beaucoup ce poème qui fait revivre Ophélie! Merci, Elisabeth.

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