Mon anima

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                                                    à Amélie,


Comme tu es mon Amélie, mon Anima, mon amie,

Je désire ardemment que tu m’accueilles,

Ô déesse,

Sous tes deux seins sans frontières,

En ce doux lieu qu’il est convenu d’appeler ton cœur,

Celui qui fait boum

Et boum à la porte du bonheur.


Lors, sans prouesse et très saints,

Tes deux seins médecins,

Se pencheraient sur mon cas étrange et malsain,

Et me guériraient sans aucun doute du trépas assassin qui me guette,

Car je sais très bien que dans ton petit cœur d’artichaut

On y est bien, il y fait chaud,

Même si tu n’y joues aucun air d’Artie Shaw.


Ophélie Conan

"Le miroir des étoiles"


Amélie est une amante qui m'a précédée dans le cœur d'Ophélie, avant Apolline la folle et Emma la Suédoise. J'aime beaucoup ce poème.


Commentaires

  1. Filimages25 octobre 2021 à 23:09

    Les poèmes les plus courts sont parfois les meilleurs.
    Celui-ci fait boum, heu... mouche.
    Tu as choisi de superbes illustrations pour lui faire honneur, avec beaucoup de pluralités féminines, à 3 ou 4 jolies nymphettes, parfois plus... J'aime.
    Et le gif 42 est hypnotisant. J'aime aussi.
    Bonne nuit, Marianne.
    Bise.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Marianne Lebey26 octobre 2021 à 20:40

      Merci Phil. J'aime aussi beaucoup cette série, avec ce gif en pétales de marguerite qui nous fait vivre l'infini. J'aime la photo 34, avec les lèvres et le téton en premier plan.
      Bise.

      Supprimer
  2. Elisabeth de Hautségur27 octobre 2021 à 02:23

    " Le trépas assassin " avait une grande place dans les écrits d'Ophélie ( est-ce parce qu'elle a perdu, jeune, ses parents? ). Entre les deux seins d'Amélie, elle se sent en sécurité, et j'ai une image foetale, recroquevillée sur elle-même. Une des illustrations avec deux mouvements en spirale évoque cette idée de refuge.

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    Réponses
    1. Marianne Lebey27 octobre 2021 à 10:47

      Tu as raison, Elisabeth, le gif en spirale n°42, évoque bien le désir de régression fœtale d'Ophélie. Ce désir est fort dans ce poème.

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  3. Gem28 octobre 2021 à 11:58

    Oui, beau poème d'Ophélie.
    Petit hommage aussi, à ses amantes qui t'ont précédée.
    Très jolies illustrations.
    Je ne peux les citer toutes, alors entre autres:
    3, 19 (j'adore), 23 (bien sûr), 24 (très beau dessin, très sensuel), 38, 43, (impressionnant) 45, 46.
    Et enfin, qui c'est la femme du 27 ?
    Elle fait envie, non ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Marianne Lebey28 octobre 2021 à 18:37

      La femme du 27 est une illustre inconnue américaine, née au Nebraska, dont le nom est Eva Mae Copple (1889-1988). Sa photo est restée célèbre tant cette femme était jolie. Oui, je suis de ton avis, elle fait envie, et elle a dû même faire envie...

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    2. Gem29 octobre 2021 à 08:23

      Merci pour l'info Marianne.
      En fin de compte, cette très belle photo
      fait partie d'un arbre généalogique.
      On ne peut que fantasmer sur elle.

      Supprimer
    3. Marianne Lebey29 octobre 2021 à 10:11

      Oui, c'est ce qu'il me semble, elle fait partie d'un arbre généalogique. C'est étonnant!

      Supprimer

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