Manœuvres

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Pas assise entre deux chaises

Mais entre mes cuisses

Contre mes seins

Je manœuvre à mon aise

Complètement à ma guise 

Ton sexe et tes seins

Divine enfant que je sens si bien


Ophélie Conan


Encore un petit poème érotique d'Ophélie, non daté, jamais publié par elle, et probablement adressé à l'une d'entre nous (Rose? Gaëlle? moi?).

Commentaires

  1. Elisabeth de Hautségur11 juillet 2020 à 19:33

    Le poème pourrait évoquer une certaine domination sur la divine enfant totalement consentante surtout avec cette illustration intéressante pour un sculpteur avec un aspect énigmatique, et le plaisir du modèle aux yeux mi-clos, et pour le sculpter, deviner l'autre femme devient fascinant à l'aide de quelques mots...

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  2. Marianne Lebey11 juillet 2020 à 21:31

    Oui, Elisabeth, il s'agit d'une domination librement consentie par la divine enfant, je peux en témoigner.
    Effectivement, la passionnée de sculpture que tu es, ne peut être que fascinée par le hiératisme très beau de cette union féminine très simple.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Elisabeth de Hautségur11 juillet 2020 à 22:21

      Chère Marianne,
      Tu imagines très bien ce que je ressens devant cette illustration! Merci à toi!

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  3. Anonyme19 juillet 2020 à 22:14

    "Divine enfant" ...
    Ce sont les mots forts de ce texte.
    Elle amène cette jeune et belle femme,
    aux plaisirs du saphisme,
    jusqu'à lors, inconnus pour elle.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Marianne Lebey20 juillet 2020 à 09:11

      Peut-être. Je ne sais pas de qui elle parlait dans ce texte non daté. Peut-être de moi?

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    2. Anonyme20 juillet 2020 à 14:33

      Alors, tu es une vraie déesse,
      et ça ne m'étonne pas.

      Supprimer
    3. Marianne Lebey20 juillet 2020 à 17:23

      Merci! ;-)

      Supprimer
  4. Filimages20 juillet 2020 à 23:13

    Ce Gif est fascinant. Sa scénographie pourrait faire penser qu'il s'agit d'une performance publique (et non pudique), avec cet éclairage très théâtral. L'eau répandue par-terre interroge aussi.

    Désolé pour ma longue absence chez toi, Marianne. Ce n'est pas dû à mes vacances, comme tu dois t"en douter.
    Je t'embrasse.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Marianne Lebey21 juillet 2020 à 09:20

      Oui, il me plaît beaucoup, il est à la fois concret et très abstrait, ce qui le rend assez énigmatique.

      Supprimer

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