La femme élastique

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Quelle idée a-t-elle eue de passer sa jambe gauche derrière sa tête

Elle qui a de longs cheveux noirs

Raides et bien peignés

Avec une raie au milieu

Et des miches avenantes avec de larges aréoles

Elle me regarde

Tu me regardes avec un regard qui en dit long

Comme si tu voulais m’expliquer quelque chose

Mais quoi

Feras-tu la même chose avec ta jambe droite

Une autre fois

Ou bien maintenant

Cette nana est folle 

Elle ferait bien mieux de se goder 

Plutôt que de jouer à la femme élastique


Ophélie Conan 






Poème paru dans "Conan la barbare II" en son temps (2015 ou 2016) et désormais publié dans "Un thé entre filles".

Commentaires

  1. Elisabeth de Hautségur16 juillet 2020 à 21:18

    Je ne connaissais pas ce jeu avec l'argile!!! Ophélie aura tout testé et quelle est cette forme qui semble émerger dans la dernière illustration? Je crois qu'Ophélie aime jouer avec les symboles....
    Je confirme pour Dali et pour d'autres mais je ne citais que Ferrante parce que c'était le tableau que j'ai vu au Grand Palais pour Leda et le cygne.... Il y a encore des cygnes dans les illustrations...

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    Réponses
    1. Marianne Lebey16 juillet 2020 à 22:13

      Cette fois, j'ai illustré moi-même ce poème d'Ophélie avec des images qu'elle avait choisies et stockées. J'ai bien aimé cette image de ces deux femmes qui jouent avec l'argile. Quant à cette forme, je ne sais pas... Peut-être un clitoris protubérant?
      Ce tableau de Ferrante est vraiment beau, sans doute plus érotique que ne l'était son modèle.

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    2. Elisabeth de Hautségur17 juillet 2020 à 21:40

      Tu as bien choisi, Marianne : cela ressemble beaucoup à Ophélie, et j'ai repéré la femme attachée et dans une posture donnant envie d'aller plus loin...

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    3. Marianne Lebey18 juillet 2020 à 15:09

      D'aller plus loin? Hmm... Attention Elisabeth!

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    4. Elisabeth de Hautségur18 juillet 2020 à 19:55

      J'éclate de rire, Marianne! Ce serait dommage que je ne sache pas voir, non? ....

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    5. Anonyme20 juillet 2020 à 08:40

      Je viens de lire votre dialogue, entre toi et Elizabeth. Il est plein de vie (j'écris bien ce mot, sans sous-entendus) et il m'amuse. A ce propos, en es-tu sûre, Marianne, que c'est un clito énorme que moule cette femme ?
      Pour revenir au poème d'Ophélie, je ne sais pas de quelle femme, il s'agit, en décrivant cette femme élastique. Elle en a tellement eue. La position de cette femme ne semblait pas l'exciter, et je la comprends, et pourtant, cette position offrait une bien belle occasion d'y mettre sa bouche, ses lèvres...

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    6. Marianne Lebey20 juillet 2020 à 09:16

      Si c'est un clito, il est gros, effectivement!
      Quant à l'identité de la femme élastique, je ne sais pas non plus. C'est un mystère!

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    7. Elisabeth de Hautségur20 juillet 2020 à 19:48

      Donc " gemssa " partage mes questions... Voici à quoi j'ai pensé : une transformation de pénis en sein car ceci ressemble aux idées d'Ophélie!!!

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    8. Marianne Lebey20 juillet 2020 à 21:05

      C'est possible... J'avoue ne pas savoir.

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    9. Anonyme21 juillet 2020 à 07:16

      Elizabeth a de belles idées...réalisables, uniquement en moulage, en poterie.
      Il faut dire que la rondeur d'un sein est moins agressive qu'un pénis en érection,
      je l'admets.

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