La fricarelle
Faire la fricarelle comme des veuves soyeuses
Est un art délicat
Qui demande de bien s’ajuster
Et de se mettre comme il faut face à face
Les cuisses écartées
Il faut bien se regarder dans les yeux
S’avancer l’une vers l’autre
Bien s’enfourcher
Forcer tout en ne forçant pas
S’adapter l’une à l’autre
Frotter nos lèvres
En même temps
Comme si de rien n’était
Indépendamment de la cadence
S'entrefiquer
Comme si le monde s’arrêtait
Ophélie Conan
Petit poème érotique non publié par Ophélie dans ses blogs (Conan la barbare I et II), et écrit à la gloire d'une pratique millénaire qu'elle affectionnait beaucoup.
Fricarelle est un mot rare que je n'ai entendu que dans la bouche et sous la plume d'Ophélie. On le trouve, m'avait-elle dit, chez Pierre de Bourdeilles, abbé de Brantôme (1537-1631), auteur de "Les vies des dames galantes".
Ce mot descendrait du latin frico ("je frotte, je polis") dont le participe, frictus, a donné friction. En grec, tribein, qui a donné tribade, a exactement le même sens, ce qui fait que les Scientifiques parlent de triboélectricité quand on frotte un bâton de résine avec de la peau de chat (de chatte, c'est mieux!) pour attirer des petits bouts de papier.
Ces veuves soyeuses sont bien trouvées mais sans gazon où est la soie??? La fricarelle est très excitante et je l'avais compris lors d'autres clips. Je comprends pourquoi tu parles, Marianne, de tribade mais à trois, ceci commence à devenir sportif et ressemble à un jeu d'équilibristes chevronnées dignes de " La piste aux étoiles " de jadis ( j'avais le droit de voir cette émission devant l'unique télévision du village quand j'étais enfant ).
RépondreSupprimerOui, à trois cette pratique n'est pas possible, mais il n'empêche qu'on reste des tribades! Je t'embrasse Elisabeth.
RépondreSupprimerChère Marianne,
SupprimerMerci infiniment pour tes précisions en attendant un éventuel cours complémentaire d'Ophélie. Je t'embrasse Marianne avec un clin d'oeil coquin parce que je trouve nos échanges très instructifs!!!
J'espère que, du haut de son petit nuage, Ophélie ne tardera pas à effectuer ce cours complémentaire! Bisou, Elisabeth.
SupprimerMême si le mot n'existe pas dans le dictionnaire officiel, on comprend très bien ce qu'il signifie, non seulement par le texte, mais aussi par les deux illustrations animées et somptueuses.
RépondreSupprimerCa a un rapport avec tribun ou je m'égare ? 😂
RépondreSupprimerJe crois que tu t'égares!
SupprimerMoi je parlais de ciseaux et j'ai aussi appris ce mot de la bouche, pardon, de la plume d'Ophé
RépondreSupprimerOui, moi aussi, mais il faut dire qu'avant de la connaître, je n'étais pas une spécialiste!
SupprimerCette pratique (en tant que homme, tu comprendras Marianne, que je n'y ai jamais goûté)
RépondreSupprimerparaît être sportive, et pourtant je suis sûr que le duo de femmes doit trouver
le bon tempo assez vite, aux rythmes des sensations et de l'excitation reçues.
Merci aussi pour les explications qui suivent.
Tu as raison. Et on peut aussi dire que ça dépend du duo.
SupprimerTu vois le succès, chère Marianne, chez les non spécialistes!!! Ceci nous plaît à tous!!!
SupprimerOui, je vois, le succès. C'est peut-être parce que dans cette pratique, le port du masque n'est pas encore obligatoire!
SupprimerChère Marianne, le port du masque dans les pratiques intimes ne pourra pas être obligatoire puisque, en principe, non espionnable....
SupprimerQui sait? Cela viendra peut-être un jour?
SupprimerChère Marianne,
SupprimerIl faudra s'y opposer! Masques, mascarade, confinement! Cela suffit!!!
Mais Elizabeth, bien sûr que tout ce que concerne les femmes nous intéresse.
SupprimerLa femme a tellement à nous apprendre.