Onde de chic

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à Marianne, Gaëlle, Karine, Rose et Muriel,

Contre le mur invisible des jouissements qui glissent
À deux
À trois
Ou à quatre
Parfois à cinq
Ou à six
Le matin le soir
Quand l'horloge va moins vite
Nous baisons dans des boudoirs
Des roseraies des orangeries
Sur le gazon de grands jardins publics
Dans des taudis
Dans des forêts romantiques
Dans la lande tragique
Nous répandons notre cyprine
Ici là-bas
Dans des rayons de poussière
Comme la misère
Sans compter
De toute éternité
Comme si nous vivions dans un curieux film documentaire

Ophélie Conan
"Conan la barbare II", du 11 juillet 2019


Ce billet est une réédition d'un ancien d'Ophélie qui date d'une époque où Gaëlle allait bientôt nous présenter sa monitrice d'équitation, une certaine Honorine. 

Le temps passe. 

Ces jours-ci, nous sommes très occupées par le séjour chez nous de Sandrine et en oublions presque tout le reste. 

Il y va quand même de notre honneur de faire honneur aux splendeurs de la belle...

Marianne

Commentaires

  1. Giannis Pit.29 mars 2022 à 13:46

    Des images pleines de beauté. Images atmosphériques, images érotiques. Des images au bord de l'orgasme. Je sens le cœur battre sur la dernière photo.
    Bonjour Marianne. Beaucoup de bisous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Marianne Lebey29 mars 2022 à 16:26

      Bonjour Giannis. Merci de ta visite, maintenant habituelle. Bisous.

      Supprimer
  2. Stef29 mars 2022 à 18:51

    Le texte est beau, j'adore la première photo qui me fait penser à une sculpture de Rodin... ou de Camille Claudel et j'aime beaucoup le jeu de mots du titre de l'article. En espérant qu'il ne se transforme pas en onde de choc.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Marianne Lebey29 mars 2022 à 20:38

      Tu as raison, cette première photo est magnifique, elle évoque la sculpture! Pour ce qui concerne les ondes de choc, c'est vrai, certaines sont létales, mais d'autres sont utilisées à des fins thérapeutiques!

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  3. Filimages29 mars 2022 à 19:31

    Je ne peux que vous souhaiter de continuer à répandre votre cyprine où "bon" vous semble. D'autant plus que Sandrine contribue à la production collective...
    Le dernier gif est magnifique.
    Bises à vous toutes.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Marianne Lebey29 mars 2022 à 20:43

      Nous apprécions ton humour cyprinesque!
      Bises de nous toutes.

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  4. Elisabeth de Hautségur29 mars 2022 à 23:01

    Bien sûr, j'ai repéré la première photographie digne d'une sculpture. Je ne sais pas si les illustrations sont d'Ophélie mais leur choix lui va très bien, entre décor classique et ancien, et art de croquer des scènes drôles. C'est avec joie qu'on suit le parcours des photographies, tableaux ou dessins, et le poème chante toutes les cordes du plaisir.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Marianne Lebey30 mars 2022 à 12:41

      Oui les illustrations sont d'Ophélie. Elle te remercie!
      Nous t'embrassons.

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  5. Gem31 mars 2022 à 19:12

    Joli texte, ça baise partout,
    et je suppose encore aujourd'hui puisque vous êtes cinq cyprinées.
    Le bonjour à Sandrine, sans vous oublier, vous les "nonnes" du presbytère.
    J'aime la 5, parce j'adore quand une poitrine se ballade au-dessus d'une bouche.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Marianne Lebey31 mars 2022 à 20:25

      Certes, nous baisons beaucoup (sans doute davantage que la moyenne des hétérosexuelles mariées), mais il ne faut rien exagérer! Et puis, les jeunes n'ont aucun risque d'être enceintes!
      Moi aussi, j'adore quand des seins me surplombent et entrent dans ma boche ouverte. Mais, je ne suis pas la seule, mes amies en raffolent!

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