Fureur
à Marianne,
J'aime le corps corseté
D'une femme jolie
Vous par exemple
Ma mie
Si nonchalante et si nue
Attachée
A un poteau de torture
Dans la lueur blême d’un beau crépuscule
Près d'un indifférent massif de chrysanthèmes
Pour elle
Pour vous
Évidemment
Ce n'est pas la liberté
Mais c’est un jeu extravagant
Sans doute excitant
Si vous savez aussi éprouver
La grande liberté
Et le grand bonheur
D'être nue
Sans entrave
Et aussi contempler
Les couleurs et les formes splendides
Des nuées en fureur
Baignées d'un occident vermeil
Et celles de votre bouton tout gonflé en forme de massif jaune
Et celles de vos oiseaux favoris
Et celles de vos peurs et orgasmes
Croyez-vous ma chérie que vous pourriez définitivement
En perdre la tête
Ophélie Conan
Un merveilleux poème ! Ophélie a écrit avec son cœur et ses sens. Son écriture m'émeut toujours. Bonsoir Marianne. En Grèce, nous avons un carnaval ce week-end.
RépondreSupprimerMerci Giannis, nous de souhaitons de passer du bon temps si tu vas au Carnaval. D'après ce que j'ai pu lire, ce Carnaval dure longtemps, c'est vraiment du sérieux!
SupprimerEst-ce vraiment de la peinture ?
RépondreSupprimerOu alors de la peinture numérique ?
Je ne pense pas que ce soit numérique, c'est de l'acrylique peint à la main, avec exclusivement des aplats, comme toujours dans le Pop Art qui s'inspire bien souvent de la BD.
SupprimerBise.
Jolis mots qui te sont dédicacés Marianne.
RépondreSupprimerJ'ai l'impression de "te voir", un petit peu.
Tu es jolie, ça je n'en doute pas.
Et pleine de couleurs.
J'aime les illustrations du peintre Michel Gagnol.
Merci, Gil. Et bonne soirée.
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