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L'amour est un ressort qui tend la vie
Et console de la mort
C'est un ressort unique
Souvent ironique
Parfois mélancolique
Qui rend la vie onirique
Mais aussi diabolique
Ce post d'Ophélie a paru le 30 novembre 2019, dans son blog "Conan la barbare II". Elle m'avait dit, les jours précédents: "J'ai envie d'illustrer mes femmes nues avec des ressorts". Je lui ai demandé pourquoi, et elle m'a répondu: "Je ne sais pas, depuis deux jours j'ai dans la tête: Ironie du ressort, Ironie du ressort." J'ai trouvé l'idée bonne et lui ai dit. Elle l'a fait, et écrit ce petit poème.
Marianne
Souffrance et joie avec cette gamme sensible d'Ophélie mais l'amour est l'unique ressort qui tend la vie. Qui pourrait dire le contraire? Le tableau quatre me semble expressionniste : j'aime ce qui s'en dégage. J'aime aussi la fixité de l'illustration 21 ( serait-ce un essai pour figer le temps ?), l'illustration 7 appelle la sculpture bien sûr, les volumes du dessin 14 sont aussi très intéressants ( défaut de sculptrice : je suis très sensible aux volumes ), la femme allongée sur un canapé embrasé est déjà comme sculptée. Je n'arrive pas à lire l'auteur du tableau 32 qui me fait songer aux oeuvres de Renoir.
RépondreSupprimerJe ne suis pas sculptrice, mais je suis également extrêmement sensible aux volumes. Je te comprends. Quant au tableau 32, je ne connais pas son auteur, peut-être un Russe.
SupprimerÉtrange idée. Peut-être parce qu'Ophélie pensait inconsciemment à certains organes qui se dilatent jusqu'au plaisir ultime puis reprennent leur forme d'origine dans un repos récupérateur. Mais comparer un clito ou un pénis à un ressort, c'est un peu capillotracté. Je devrais consulter un spécialiste en dernier ressort...
RépondreSupprimerA part cela, jolies illustrations. Avez-vous essayé la "torture" du dessin 12 avec vos nouveaux anneaux ?
Ton interprétation est intéressante, Phil. C'est une possibilité! S'il y a parfois une ironie du sort, peut-être trouverait-on également une ironie du ressort, dans le sens que tu proposes!
SupprimerNon, nous n'avons pas essayé la "torture" du dessin 12. Il fait trop froid actuellement. L'endroit où se trouvent les anneaux n'est pas chauffé et se trouve balayé par les courants d'air!
Oui, des fois, on a des flash, comme ça, on ne sait pas pourquoi.
RépondreSupprimerLe ressort qui est venu à Ophélie n'est pas anodin,
parce que c'est vrai l'amour nous tire pas le haut,
nous fait rebondir.
Beaux dessins, belles photos comme d'hab.
Bises de Zébulon.
Gil, je vois que tu as regardé "Le manège enchanté" dans ta jeunesse!
SupprimerTon interprétation du ressort est également très intéressante et complémentaire de celle de Phil! Tu as raison, l'Amour nous fait rebondir, avec toutes les nuances que propose Ophélie. Bise.
Une autre réflexion, vu le titre "Ironie du ressort".
SupprimerC'est bien connu, quand on écrit un texte, un poème,
(je suis un tout, tout petit dans ce domaine, surtout comparé,
à ce qu'elle était notre regrettée Ophélie),
mais on essaye de trouver un titre approprié à la suite, c'est normal,
qui résume, englobe notre pensée.
"Ironie du sort" est bien connut.
Mais quand on y ajoute un "RE" à ce sort,
n'y aurait-il pas deux chemins, deux routes ?
un peu comme si on se trouvait devant un choix,
à gauche ou à droite? quelle est la bonne direction ?
Oups, oui, tu as raison, Marianne,
je vais me coucher...
J'espère que tu as bien dormi! Effectivement le sort, c'est comme un destin tout tracé d'avance. Le re-sort peut apparaître comme une nouvelle chance. Une possibilité de rebondir, comme Zébulon!
SupprimerOui, j'ai bien dormi, merci Marianne.
SupprimerJ'ai même rêvé au manège d'Honorine.
Tu sais celui des chevaux.
Je voyais ses cheveux blonds se balancer,
à la cadence de sa monture.
Et bien ce manège était enchanté aussi.
Zébulon qui rebondit.
L'amour donne sûrement la vie. Sa comparaison avec un ressort est particulière mais aussi appropriée.
RépondreSupprimerLe puzzle des images est excellent avec leur propre esthétique. Belle continuation de ta journée Marianne.
Merci Giannis. Ici, la journée est ensoleillée, mais froide. Qu'en est-il à Athènes?
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