Une mise à l'épreuve

 

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Un chien andalou (1929)

L'âge d'or (1930)


Le Surréalisme a voulu dénoncer l'aliénation de l'être humain par les mythes, les dogmes ou toutes autres formes d'oppression. Est-il sûr, ce faisant, de n'avoir pas inventé à son tour d'autres mythes, en s'efforçant de sublimer le tétraèdre essentiel formé par l'amour, la femme, la liberté, la poésie?

Conçus comme une entreprise de destruction des convenances bourgeoises, religieuses et esthétiques, les deux premiers films de Luis Bunūel, précisément devenus aujourd'hui mythiques, ont voulu être des odes à la libération de l'être et à l'amour fou, en ce qu'ils invitaient à jeter par la fenêtre tous nos conditionnements, préjugés et chaînes de toutes sortes qui nous éloignaient de la femme et de la poésie primordiale. 

C'était un bon et beau début. Tous, derrière Aragon, disaient que l'avenir de l'homme, c'était la femme. Mais ces bons messieurs n'ont toujours pas dit quel était l'avenir de la femme!

Dans ce post, nous tentons une mise à l'épreuve de Luis Bunūel pour obtenir des Surréalistes, si possible, une réponse au sujet de l'avenir de la femme, avec "Un chien andalou" (n°1, 2, 5, 6, 8, 9, 11, 16, 26, 36, 39, 42, 43, 46, 47, 48, 51) et avec "L'âge d'or" (n°12, 15, 21, 22, 25, 29, 30, 31, 41, 59).

Marianne & Honorine

PS: La levée de la censure concernant "L'âge d'or" n'a eu lieu qu'en 1982, soit cinquante-deux ans après la réalisation du film...



Commentaires

  1. En attendant que vous ayez des réponses, je me délecte des gifs et photos 14, 23, 37, 38, 40, 44, 45, 49 et 52. Les images tirées des deux films me sont moins agréables à voir...
    Belle semaine à vous toutes.

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    1. Cher Phil, je note que tu isoles ces images du contexte bunuelien dans lequel Honorine et moi les avons placées. Ce n'est pas un reproche, mais une constatation. Merci et bonne semaine.

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    2. Chères amies,
      Je ne doute pas un instant que vous ayez disposé ces images parmi les autres sans avoir réfléchi aux conséquences qu'elles pourraient entrainer chez les amoureux des jolies filles. 😉

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    3. Peut-être que les jolies filles sont encore plus jolies dans ce contexte!

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  2. Je connais ces images atroces, insoutenables, etc ....il n'y a pas de mots pour les qualifier...pour être tombé dessus lors de mon jeune âge, je ne sais plus par quel fait...toujours est-il qu'à l'époque, ça m'avait traumatisé et ça le fait encore. Je peux vous dire que j'ai vite passé la 51, sachant le scénario irregardable et donc pas ouvert non plus le lien youtube de "L'âge d'Or". (et oui, je n'ai pas de c.... J'ai le droit d'être un homme sensible, non ?) Je ne sais jusqu'où il faut aller pour dénoncer certaines choses, mais pour moi, pas de cette façon.
    Je préfère de loin la poésie.
    L'avenir...L'avenir de l'humain, il devrait dire.
    L' homme n'est en aucun cas supérieur à la femme, je suis pour l'égalité des sexes.
    Si vous aviez un message à faire passer, à vos commentateurs de votre blog, je ne le comprends pas, puisque je crois que votre public pense comme moi.
    C'est assez provocateur, mais je n'ai peut-être pas tout compris.
    Et l'article semble être du copier/coller.
    Je préfère donc, la sensualité des images 3, 18, 20.

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    Réponses
    1. Cher Gil, nous ne pensions pas mettre le spectateur à l'épreuve, mais plutôt les images de ces deux films cultes du Surréalisme, en les immergeant dans une série de femmes nues et lesbiennes. Pour voir quel effet ce contact produit-il.
      Selon toi, l'effet global est négatif.
      Cependant tu sauves 3, 18 et 20. Merci.
      Bises et désolées pour ce mauvais moment! Nous ne le ferons plus, mais nous sommes curieuses.
      Marianne & Honorine

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    2. J'étais enfant quand j'ai vu ces images de ce rasoir.
      De mauvais souvenirs ont refait surface, immédiatement,
      et m'ont glacé le sang.
      Je ne peux regarder, et OUI, je préfère des images de lesbiennes.
      Avouez que c'est beaucoup plus agréable.
      Mais, vous vouliez passer un message et vous avez bien le droit.
      Je vous embrasse Marianne et Honorine, sans oublier Gaëlle et Joséphine.

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    3. Nous t'embrassons aussi, Gil. Tu as raison d'affirmer les limites de ta sensibilité et de reconnaître nos droits!

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  3. La semaine commence avec des images atmosphériques de l'entre-deux-guerres je dirais ? Le chemin : l'amour, la femme, la liberté, la poésie est capable de donner des souffles de vie. Je veux aussi l'homme présent en elle.
    Les images se distinguent par leur intense érotisme. Comme toujours. Nous rencontrons tout. Tendresse, plaisir, imagination. J'espère que les animaux de la figure 5 sont faux.
    La figure 7 est incroyablement irritante. Mon attitude préférée à chaque changement de rôle. Les images 10 et 23 sont très voluptueuses. J'aimerais beaucoup être présent dans la figure 40. Mouvement lubrique.
    Être bien. Bonne semaine.

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    1. Merci Giannis.
      L'effet général produit ne semble pas trop épouvantable. Pour ce qui est de la réalité des animaux de l'image 5, elle est forcément fausse!
      Bonne nuit athénienne!

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    2. Bonne nuit Marianne! Bon mois fevrier!

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  4. Un mythe efface un mythe qui à son tour est effacé par un autre. Le carcan permanent. Ou comment s'en débarrasser.

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    1. That is the question. Faut-il s'en débarrasser? Qui serions nous sans eux?

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  5. Très belles mises en perspectives de ces images surréalistes avec les images érotiques et "sexe" plus contemporaines et effectivement nettement moins empreintes d'une charge dérangeante comme le proposent les clichés de Bunuel.
    J'ignorais cette censure si tardive pour des films que l'on pouvait voir dans beaucoup de salles "art et essai" Ce cinéma m'a profondéent marqué : Cet Obscur Objet du Désir inspiré d'un ouvrage de Pierre Louÿs que j'ai adoré "La Femme et le Pantin, un film avec Fernando Rey alors au top et Carole Bouquet... Et puis le Journal d'une Femme de Chambre, et le Charme discret de la Bourgeoisie.. qui faisait assez bien écho à "La Grande Bouffe" de Ferreri sort à peu près sur cette période? je me souviens avoir été amené voir ce film "Le Charme Discret de la Bourgeoisie"
    avec un copain par ma mére dont le réalisateur l'intriguait par ce qu'elle en entendait dire depuis des années et par curiosité. Mais déjà Herzog tapait bien fort et de manière massive avec son cinéma dérangeant.
    Je viens de voir que "l'Age d'Or" a été financé par le mécénat des époux Noailles.... Et effectivement l'été dernier à Hyères, à la Villa Noailles étaient exposées des correspondances entre Breton et le Vicomte de Noailles, époux d'Anna de Noailles à propos du soutien apporté à de nombreuses créations du mouvement surréaliste…, mécénat sans lequel vient des œuvres n'auraient jamais vu le jour.
    Merci pour cette publication et à propos de surréalisme voila deux œuvres découvertes hier et aujourd'hui d'une artiste peintre mexicaine très intéressante du mouvement surréaliste: https://photos.app.goo.gl/fXSJzfKymsEjLfum9 Remedios Varo

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    1. Merci Henri pour ce rapide panorama documenté des plus beaux films de Luis Bunuel (il y en a encore d'autres, évidemment!). Tous sont déjà en germe dans "Le chien andalou" et dans "L'âge d'or", non?
      Ophélie a souvent illustré son premier blog avec cette peintre surréaliste espagnole (mexicaine?), Remedios Varo. Merci quand même pour le lien, mais il a un petit souci, il ne fonctionne (momentanément?) pas.

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    2. https://photos.app.goo.gl/fXSJzfKymsEjLfum9

      Et là....?

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