Neuf meufs


Nous étions neuf meufs à fêter l'an neuf au presbytère. De quoi jouer parfaitement atout cœur avec cette carte à jouer aux neuf cœurs. Entre parenthèses, on ne dit pas assez que le cœur n'a pas que deux rotondités, il a aussi de quoi piquer. Le cœur pique, c'est bien connu, tout aussi bien que le pique, et certainement mieux que le trèfle et le carreau.

Il y avait donc neuf meufs: Karine, Muriel, Rose, Marlène, Marceline, Gaëlle, Honorine, Joséphine et moi. Les cinq premières arrivèrent du Finistère, le vendredi, en fin d'après-midi, dans le véhicule de Karine que celle-ci conduisait. Elles étaient comme nous, triplement vaccinées et dûment testées négatives au Covid, mais aussi pas tout à fait comme nous, puisqu'elles étaient encore porteuses de vêtements. Elles connaissaient évidemment la règle. Pour être de la fête, il fallait se déshabiller, être nues ou presque, jusqu'à dimanche minuit. Nous leur avons montré leurs chambres où elle se sont dénudées. Au préalable, un tirage au sort, décréta que Karine dormirait dans le même lit qu'Honorine, que Muriel serait avec moi, que Rose coucherait avec Marlène, et que Joséphine et Marceline seraient ensemble. Seule Gaëlle n'avait ni chambre ni lit, ni compagne. Le sort en avait ainsi décidé. Il fut convenu qu'elle devrait faire sa place dans l'une ou l'autre des quatre chambres ou, qu'à défaut, elle pourrait occuper, seule, tous les matelas du petit salon.

Le déshabillage ne fut pas systématiquement intégral, certaines enfilèrent un corset ou un porte-jarretelles qu'elles n'avaient pas en arrivant, d'autres des guêpières, deux ne s'affublèrent de rien, mais se décorèrent le fion avec un plug anal fantaisie. La règle, connue de toutes, étaient de bien mettre en évidence ses seins et sa chatte, ainsi que ses fesses et son trou du cul. Ce moment de préparation fut évidemment propice à toutes sortes de caresses et de doigtés entre nous qui nous amenèrent, tranquillement, à nous installer l'une après l'autre sur la machine, située au même étage, pour y subir quelques-uns de ses bienfaits.

Vers 22 heures, nous passâmes à table. Nous avions choisi une belle nappe blanche en dentelle représentant quatre anges qui disparaissaient sous de belles assiettes blanches et de beaux verres en cristal. Nous avions aussi mis de grands chandeliers. Il fut convenu que nous ne nous servirions pas de leurs bougies comme de simple godemichés, et que nous ferions le service selon le principe d'un tirage au sort. Telle qui serait désignée devrait servir les convives, telle autre les débarrasser de leur assiette, à la fin d'un plat. Toutes n'y passèrent pas, car le sort s'acharna à désigner plusieurs fois de suite la même, ce qui fut le cas d'Honorine et de Marlène. Il fut également convenu que celle que le sort aurait désigné devrait ensuite se glisser sous la table, se mettre entre les cuisses de chacune des convives présentes, et exciter avec sa langue le clitoris turgescent qui s'offrait à elle. C'était délicieux. J'aurais bien aimé que le sort me désignât, mais ce ne fut pas le cas.

A minuit, on se souhaita évidemment la bonne année, comme tous les habitants de la planète. Pendant le repas, on ne parla pas du Covid, ni des prochaines élections présidentielles, mais on parla beaucoup d'Ophélie qui nous manquait beaucoup. Le service était assez lent, car la serveuse tirée au sort, passait beaucoup de temps à tripoter les seins qui s'offraient sur son passage.

Après le repas qui se termina vers les deux heures du matin, nous partouzâmes librement, toutes ensemble, sur les matelas du petit salon. Et vers quatre heures, un peu lasses et débordantes de cyprine, nous décidâmes d'éteindre les feux, de nous doucher ou de prendre un bain, et d'aller dormir. Je m'endormis dans les bras de Muriel à qui, durant la partouze, j'avais pas mal léché la moule, pendant que d'autres langues, je ne sais lesquelles, avaient fricoté dans la mienne.

A une heure indéterminée, nous eûmes la visite de Gaëlle qui nous réveilla en nous tétant les nichons et en agaçant nos clitos endormis. Le lendemain, nous sûmes que la pauvrette avait fait de même dans les trois autres chambres, avant de regagner les matelas encyprinés du petit salon (heureusement, nous les protégeons par des tissus amovibles que nous lavons très souvent).

Nous nous levâmes vers midi et grignotâmes en guise de repas. Après bains et douches, vers quinze heures, je proposai à toutes de sortir de la maison pour nous rendre dans les communs. La température était de treize degré et pouvait être facilement supportée, malgré notre semi ou intégrale nudité. Il fallait sortir par la façade avant du presbytère et traverser une partie du jardin, pour pouvoir entrer dans les communs, ce que nous fîmes malgré le risque d'être vues de la place de l'église, au niveau de la grille. Il n'y avait évidemment personne à nous épier en ce premier janvier 2022.

Nous étions neuf meufs et j'ai proposé de jouer à une variante du "Pouilleux". Au "Pouilleux" qui se joue avec un jeu de 52 cartes, on le sait, on retire le valet de trèfle, et ensuite on fait des mariages. On en fait d'autres encore, après avoir tiré une carte du jeu de notre voisin ou voisine de droite, pour se débarrasser le plus possible de ses cartes. S'il nous en reste une, à la fin, c'est forcément ce fameux valet de pique. On dit alors qu'on est le "pouilleux" ou la "pouilleuse", voire le "pissou" ou la "pissouze".

Je proposai donc le même jeu, en utilisant le neuf de cœur à la place du valet de pique. Je retirai évidemment le neuf de carreau, et annonçai que celle qui finirait la partie avec ce neuf de cœur entre les mains, serait la "soumise", et, à ce titre, attachée par les autres filles aux anneaux de fer des communs J'ajoutai que ces dernières auraient un quart d'heure pour faire subir à la soumise la ferveur de leurs désirs lesbiens. L'on referait une seconde partie, pour désigner la seconde soumise, et ainsi de suite jusqu'à la fin où huit filles se retrouveraient attachées dans les anneaux et soumises aux désirs de la gagnante. Toutes applaudirent le principe de ce jeu.

Nous nous installâmes donc autour d'une vieille table, assises sur des chaises en paille, et commençâmes à jouer. Le jeu fut évidemment houleux, car on repéra très vite où se trouvait le neuf de cœur, rien qu'en observant les mimiques de chacune. C'est Karine, à la fin, qui se retrouva avec le neuf de cœur. Désignée "première soumise", on attacha donc Madame l'Inspecteur des Impôts avec quatre bouts de corde à quatre anneaux, deux aux poignets, deux aux chevilles et, pendant quinze minutes chrono, nous lui fîmes subir malaxage et succion des seins, pénétration et vibromassage de la chatte par toutes sortes d'accessoires, du vibromasseur au gode bouche, en passant par toutes les variétés de godemichés que nous avions préalablement disposés sur des étagères.

Au bout d'un quart d'heure, on abandonna la soumise à ses anneaux et l'on reprit les cartes pour commencer une seconde partie à huit joueuses. Joséphine qui avait reçu le neuf de cœur dès le début du jeu, le garda jusqu'à la fin, et fut donc désignée, après un jeu sans péripéties, "seconde soumise". Elle subit évidemment le même sort que Karine, écartelée entre quatre solides anneaux de fer, et dévorée par sept harpies.

Le jeu se poursuivit évidemment. Il nous tenait en haleine. Il désigna "une troisième soumise" (Rose), puis une quatrième (Marlène), une cinquième (Marceline), une sixième (Muriel), une septième (moi) et une huitième (Honorine). La gagnante, celle avait attaché ou contribué à attacher toutes les autres, fut notre Gaëlle. Elle était fière et magnifique, avec sa longue chevelure blonde, sa guêpière qui faisait ressortir ses seins. Elle avait triomphé!

Gaëlle savoura d'abord sa victoire en attachant la dernière soumise, je veux dire Honorine, entre quatre anneaux disposés entre deux poteaux en bois et non à même le mur, ce qui lui permettait de tourner tout autour de sa cavalière bien-aimée, et de lui donner des coups de cravache sur les fesses, mais aussi de tendres baisers agrémentés de succions sur les seins. Elle l'embrassa aussi sur la bouche, profondément en y mettant toute sa langue. 

Gaëlle se rendit aussi auprès des huit autres soumises, empoignant les seins de l'une, puis les seins de l'autre, excitant le clitoris de celle-ci, puis le clitoris de celle-là, défonçant avec un gode ceinture une chatte par ci, une autre par là, donnant du martinet à l'une, une fessée à l'autre, retirant et remettant en place un plug anal, surtout celui de Marceline qui se signalait par une très jolie queue de renard. 

Gaëlle se paya le luxe de se masturber en nous regardant, puis de nous abandonner à notre triste sort pendant près d'une heure, une heure durant laquelle Mademoiselle alla se faire baiser par la machine. 

Pendant ce temps, nous chantâmes et bavardâmes attachées. Enfin, quand elle revint, elle nous libéra toutes, mais à la condition que nous allions, nous aussi, nous faire baiser par la machine, ce que nous fîmes.

Le dimanche, nous nous reposâmes et comme, dehors, les températures étaient toujours fort clémentes, nous décidâmes d'entreprendre, à la nuit tombante, une promenade à Bellême magnifiquement illuminée tout en blanc, toujours nues ou presque, mais bien dissimulées sous nos manteaux fermés que nous ouvrions opportunément dans des endroits obscurs pour nous tripoter mutuellement.




 

Commentaires

  1. Je frémis à l'idée que le sort me désigne pour me glisser sous la table et satisfaire tous ces clitoris turgescents. Mais beau joueur, je me plie aux règles édictées par la maîtresse, aussi dures soient-elles... 🙂

    Le récit de votre merveilleuse soirée est très plaisant à lire, pour ne pas dire autre chose.
    Merci Marianne et belle soirée à vous toutes.

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    1. Frémissement de crainte ou frémissement de désir?
      Merci Phil, et belle soirée à toi également.

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    2. Ce ne sont pas neuf clitos attablés, même affamés, qui vont me faire peur. Bien au contraire...

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    3. Js m'en doutais bien un peu! ;-)

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  2. Je pensais que celle qui devrait dormir seule irait rejoindre les autres et je découvre qu'elle a gagné au jeu du Pouilleux que je ne connaissais pas! Belle revanche contre les injustices du sort! J'espère qu'elle vous a bien réchauffées parce que la température est un peu basse pour tenir pendues à poil! Inutile que je fantasme sur les anneaux : mon bras invalide ne pourrait pas supporter cela. Quant au reste, en somme, il suffit d'une première fois...

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    1. Celle qui devait dormir seule est bien allée rejoindre les autres! Et, effectivement c'est elle qui a gagné le jeu du Pouilleux!
      Du côté de la température, nous avons eu de la chance, il faisait anormalement tiède!

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  3. I should use many superlative adjectives to praise your description of your splendid party. It's the perfect start of a New Year! May the joys of Venus and the sapphic ecstasies always remain with you throughout the year! A.A.

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    1. Thank you very much, A.A. We also wish that the joys of Venus and the sapphic ecstasies accompany us throughout the year. We will do everything for it!

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  4. J'ai pris mon temps, Marianne, pour savourer, comme il se doit, le récit de votre W-E, 1er de l'An.
    Au fur et à mesure de ma lecture, les images m'arrivaient. Preuve que c'est bien conté.
    C'est digne d'un film d'Andrew Blake, comme je le prévoyais. Dommage que la vidéo n'illumine pas cette réunion "Neuf Meufs".
    Pas le temps de s'ennuyer avec vous. De l'excitant "sous la table", au non moins jouissif, jeu de la "pissouze" avec à la clé les fameux anneaux.
    Je m'aperçois que Gaëlle, tout d'abord, en électron libre (pratique pour passer de chambre en chambre), et grande gagnante du jeu de cartes, s'est bien régalée des fruits non défendus et juteux.
    Au fait, Rose s'est-elle assagie? Elle m'a parut bien calme.
    Merci Marianne pour cet écrit qui ne manque pas de piment.
    J'ai adoré, et peut-être, que les autres participantes
    pourront aussi venir nous dire quelques mots.

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    1. Merci pour ces compliments, Gil.
      Tu as raison, Rose n'était pas au mieux de sa forme. Elle est jalouse en ce moment, car Muriel est tombée amoureuse d'une autre fille. Muriel lui dit pourtant qu'elle l'aime toujours, mais qu'elle voudrait que cette fille vienne vivre avec elles deux. Rose ne veut pas, peut-être parce qu'elle a peur de revivre ce qu'elle vivait entre Ophélie et moi.

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    2. Ah ! Le cercle va peut-être s'agrandir.
      Le 9 meufs ne sera peut-être plus d'actualité.
      Pour cette année, c'était bien trouvé, en tous les cas, ce 9 de cœur.
      J'ai oublié de préciser que c'était bien vu aussi,
      cette pensée de votre part pour Ophélie, lors du repas.
      On ne peut l'oublier.

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    3. Oui, peut-être que le cercle va s'agrandir! Qui sait?

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  5. Wouah! Que c'est beau !!! On pense à une scène Antique et mythologique avec des nymphes et Déesses réunies -au lieu des tristes sires "les luperques"- pour des Lupercales..., annonciatrices de ces festivités saisonnières dont la période approche...
    Une Lupercale au programme...?
    En tous les cas et aux sens(sic) même des Lupercales, vous voilà pleinement purifiées pour engager cette année 2022, Merveille des Merveilles, ce sont vos proches que voilà béni-e-s des Déesses et des Dieux(sic)

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    1. Henri, je vous laisse la paternité de cette intéressante comparaison. Il est vrai que ces fêtes de fin d'année avaient un air de rituel païen! Purifiées, je ne sais pas, mais bien dans notre peau!

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