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Un mois de janvier comme je les aime.
Tout en douceur,
Tout en rondeur.
Un mois de janvier à saisir à pleines mains,
Comme la vie,
Avec ardeur.
Un mois de janvier pour y déposer un
Deux
Trois
Mille baisers.
En attendant février aux lèvres de feu,
Février rond comme une fève,
Février graine de printemps,
De ta chaleur,
Timide,
J'approche mes lèvres bleues.
Je t'en supplie,
Février à venir,
Chauffe mes bleus,
Et de rouge si tu peux embrase mon cœur.
Ophélie Conan
"Conan la barbare I", le 3 janvier 2014
Publié également dans "Mon amante irréligieuse"
Je ne me souviens plus de ce mois de janvier 2014. Pour Ophélie, ce mois était "tout en douceur, tout en rondeur". Pour l'instant, je n'en dirais pas autant de ce janvier 2022, pluvieux et peu lumineux. On sent dans ce poème hivernal d'Ophélie, toute l'énergie amoureuse, enfouie au fond d'elle, qui attend, sous pression, les beaux jours, pour se libérer.
Marianne
J'aime beaucoup cet enchaînement de photographies et d'œuvres aussi variées que surréalistes dans leur mise en forme et en ce filage choisi... les photos ordinaires en deviennent surréalistes elles aussi.
RépondreSupprimerCertaines oeuvres accrochent le regard en ce sens et méritent un détour et une pause,
Belle poésie que celle de la disparue....
Merci Henri. Je poursuis l'idée d'Ophélie qui croyait que la juxtaposition d'images différentes pouvait créer un "effet", comme le montage au cinéma (effet Koulechov), comme si 1 + 1 devenait égal à 3.
SupprimerL'effet est réussi et j'ignorais cette technique qui me parle vraiment, car sans le savoir je pratique cette accumulation depuis toujours dans les illustrations des articles que je publie et même dans les photos que je réalise... on me questionne souvent à ce sujet et je ressens souvent des réactions critiques qui semblent déranger, d'autres au contraire que cela semble plutôt intéresser. Je fais cela d'instinct de toute façon et par intuition...
SupprimerJ'y retrouve également un autre effet que j'ai découvert également comme utilisé artistiquement et qui relève d'un phénomène un peu analogue, "l'hypnagogie", sinon suite l'hypnanogie relevé d'un phénomène physiologique et non pas technique, mais tout cela reste très troublant par le fait d'un ressenti profond qui fait voir un ensemble à partir d'éléments particuliers associés dans et par une intention,
j'y suis sensible, aussi je reviendrai observer et certainement commenter de manière plus détaillée lorsque je serai devant un ordinateur pour expliquer plus exactement certains ressentis et même émotions, car c'est aussi de cela dont il s'agit. En tous cas félicitations et merci, c'est une sorte de cadeau des Dames-Reines-Femmes que vous êtes et j'en ressens Cette Personne qui vit en toi très fortement, j'ai une relation bien particulière aux âmes disparues,
Henri, merci pour tes félicitations. Comme je le disais, je dois cette approche à Ophélie qui adorait le cinéma primitif, en particulier les films muets russes (Eisenstein, Poudovkine, Koulechov...). Elle y avait été initiée par son père qui était un rat de cinémathèque. A cette époque, on découvrait l'importance du montage. Puis, elle s'était intéressée à la théorie des systèmes de Ludwig von Bertalanffy, dont l'idée majeure était que le tout n'est pas égal à la somme des parties, ainsi que l'affirme la pensée de Descartes. Je trouve aussi très intéressante cette idée. Que se passe-t-il quand on met en série des images de nature très différente? On retrouve aussi, évidemment, ces recherches dans le Surréalisme. Je crois aussi, comme tu le dis, qu'on peut aussi opérer de manière purement intuitive, ce qu'ont toujours fait, plus ou moins, les poètes et les peintres.
SupprimerSous les mots d'Ophélie, il faut voir que le solstice d'hiver a eu lieux,
RépondreSupprimeret qu'avec un mois de janvier doux (en rondeur, j'aime),
on tend vers les beaux jours qui vont pointer leur nez.
Disons qu'on est dans le bon sens.
Oui, c'est vrai, que ces derniers temps moins de luminosité et beaucoup d'eau,
mais les températures ne sont pas froides.
D'ailleurs, ça m'inquiète un peu, car déjà les fleurs de printemps arrivent,
et les oiseaux se croient au printemps.
Tu as raison, chez nous c'est pareil, la végétation se croit déjà au printemps!
Supprimer"Février aux lèvres de feu" peut avoir d'intéressantes interprétations...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ta sélection de photos, surtout celles en public ou presque. Magnifiques prises de risque.
Merci.
C'est moi qui te remercie! Bise.
SupprimerTout est en nuance dans ce poème : de la douceur à l'embrasement. Ophélie est heureuse.
RépondreSupprimerPour les illustrations, je choisis de sculpter la 24 et la 26, apprécie les volumes proches de la sculpture dans la quarante cinq, ce buste si triste que la chute du maquillage des yeux pourrait être provoquée par les larmes. Je ne sais quel ouvrage de peinture ou de pastels gras lit la femme 14.
Tes choix pour la sculpture me conviennent également, Elisabeth. Quant à l'ouvrage lu par la dame de l'illustration 14, je ne saurais dire!
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