Jojo suite


Ces derniers jours, nous nous demandions, Gaëlle, Honorine et moi, ce qu'il allait se passer avec Joséphine, après l’épisode des crampouzes. Et bien, aujourd'hui, c’est fait. Nous savons.


Hier après-midi, tandis que Gaëlle et moi étions en train de nous faire défoncer tour à tour par la machine, Honorine nous a rejointes, le visage tout radieux.

— Venez voir, Marianne, Gaëlle! Venez voir!


À peine Gaëlle s'était libérée de la machine qu'Honorine avait déjà filé dans le jardin et nous attendait au pied d'une petite échelle appuyée contre le mur mitoyen (celui qui nous sépare de la propriété de Yann et de Joséphine).

— Monte, me dit-elle à voix basse, regarde!


Je grimpai dans l’échelle, dépassai ma tête du mur, et vis Joséphine, allongée nue dans un transat, tout au plaisir de se baigner dans la lumière du soleil. En même temps, elle pénétrait sa chatte poilue avec une brosse à cheveux qu'elle tenait dans une main, et branlait de son autre main son clito avec un doigt. Gaëlle voulut voir et grimpa à son tour. En descendant, elle nous dit à voix très basse:

— Mazette, elle est bien foutue, Joséphine, pour ses soixante-quinze balais! Vous avez vu la paire de nichons qu'elle a?

— Oui, dit Honorine, d'une voix tout aussi basse, je m'en doutais, je me vois déjà les peloter et les sucer à donf!

— Et ses poils! Les z'avez vus?

— Oui, elle est sacrément poilue, Joséphine, dit Gaëlle!


Nous rentrâmes à la maison pour ne pas prendre le risque de nous faire entendre par Joséphine.

— Les filles, dis-je, c’est le moment d’agir!

— Oui, dit Gaëlle, faut en profiter!

— Qu'allons-nous faire? demanda Honorine?

— Je suggère que nous l’appelions au téléphone, et l’invitions à venir prendre un thé, dis-je.

— Excellente idée, appelle-la, Marianne, dit Gaëlle, moi je retourne dans l’échelle!


Aussitôt dit, aussitôt fait. Je compose le numéro. Joséphine tarde à décrocher, elle décroche et me fait part de son étonnement, je l’invite, elle me répond que c’est gentil mais qu’elle ne peut pas, qu’elle est en plein boum, en train de trier des vieilles bouteilles dégueulasses, dans sa putain de cave humide.

— Par ce beau soleil? lui rétorquai-je, mais quelle drôle d'idée? 

— Ben oui! Ben oui!

— Allons Joséphine, mon petit doigt me dit que tu me racontes une histoire! Viens nous rejoindre, nous sommes dans la même tenue que toi, enfile seulement ta blouse pour sortir, et n'oublie pas ta brosse à cheveux, il y a du vent!


Je raccrochai sans attendre sa réponse et imaginai son étonnement.


Deux minutes plus tard, elle toquait à la porte, méticuleusement enfermée dans sa sempiternelle blouse bleue.

— Je l’ai bien fermée, dit-elle, d'un air enfantin, je veux pas que les Leclerc se doutent de quelque chose!

— tu as raison, dis-je, mais maintenant que tu es ici, si tu le veux bien, nous allons la déboutonner, ta blouse, et la retirer. Tu es d’accord?

— Ben oui!


Elle sourit, comme soulagée.

— Vous m’avez vue?

— C’est Honorine. Par-dessus le mur,. Comme au bon vieux temps de ton mari, quand il nous matait! Fais voir ta brosse à cheveux?


Joséphine la sortit de sa poche et me la tendit.

— Merci! Tu n’as donc pas de godes?

— Non!

— Tu t’en sers souvent de ta brosse?

— Oui, depuis que Yann est mort!

— Et avant, tu t’en servais,

— Ben oui!

— Tu aimes ça te faire troncher?

— Ben oui!

— Tu es une salope?

— Je sais pas... Peut-être... Ben oui!


J’ordonnai aux gamines de déboutonner et d’enlever la blouse, ce qu'elles firent aussitôt, puis de préparer le thé pour nous quatre. Offerte nue à nos yeux, nous la détaillâmes attentivement. Certes, elle n'était plus une jeune fille, ni non plus une jeune femme, mais elle était belle, avec ses rides, son petit bedon, ses gros seins et ses grosses tétines.

— C'est un vrai examen de passage, dit-elle, en riant. Je vous plais quand même?

— Beaucoup, dis-je, j'aimerais être encore comme toi à soixante-quinze berges! 

— Moi aussi, dit Gaëlle.

— Vous le serez certainement!

— Ce que j'aime bien, ce sont tes gros nichons, dit Honorine, ils sont plus gros que les miens, et même que ceux de Marianne!

— Oui, surtout les tétines, surenchérit Gaëlle. Mais ce que je n'aime pas du tout, c'est tes poils de chatte!

— C'est pas grave ça, dit Honorine, on va les raser!

— Si Joséphine est d'accord, dis-je. C'est vrai qu'ici on n'aime pas trop la tarte aux poils!

— Ben oui, c'est quand vous voudrez!

— Bon, les filles, préparez le thé. On va s'installer sur la table du jardin.


Pendant la confection du thé, je continuai de questionner Joséphine:

— Y a longtemps que tu nous désires, Jojo?

— Ben oui... D’abord ça été Ophélie, quand elle est arrivée ici toute seule, puis ensuite Rose et toi. Yann aussi vous désirait. Un jour, je l’ai surpris en train de se branler en vous regardant faire l’amour toutes les trois, dans le jardin. Je me souviens, je l’ai engueulé pour ça, mais je le jalousais, j’aurais bien voulu faire comme lui, vous regarder, en me branlant. Je l’ai fait d’ailleurs, après... Après qu'il soit mort! Et puis, j’ai désiré les nouvelles venues, tes jolies gamines... Elles sont belles!

— Je sais, elles sont très belles!

— Mon dieu, je ne suis qu'une vieille bique! Une vieille bique lubrique et vicieuse!

— On ne le dirait pas, Joséphine, tu as l'air au contraire d'une femme de devoir, rangée et travailleuse! Je t'ai toujours vue à la tâche!

— C'est que je cache bien mon jeu!

— Dis pas ça, c'est stupide! Tu es simplement une femme d'un certain âge, encore belle, en pleine santé! La santé, tu sais, se mesure à l'amour du matin et du printemps! Et toi tu aimes le matin et le printemps! Tu es encore pleine de sève et pleine de vie, et tu veux faire l'amour! C'est bien normal! C'est la vie, la loi du Cosmos, aurait dit Ophélie!


Autour de nous s'agitaient Gaëlle et Honorine, disposant nappe, tasses, petites cuillers, sucre et tout ce qu'il faut... Joséphine ne pouvait s'empêcher de regarder leur incessant va-et-vient, leurs petites fesses rebondies qui gigotaient, et leurs jolis nichons qui tressautaient.

— Tu peux toucher, lui dis-je, il te suffit d'en attraper une au passage!


C'est exactement ce qui se produisit. Honorine fut capturée, et l'un de ses tétons entra directement dans la bouche de Joséphine devenue ogresse, tandis qu'une main de celle-ci, s'occupait activement de caresser les fesses et l'entrejambes de la prisonnière. Voyant cela, Gaëlle rappliqua aussitôt et vint gentiment offrir sa nature. Le jeu dégénéra assez vite, les bouches, les mains allèrent bon train. Je remis donc de l'ordre dans ce chaos soudain, proposant de prendre le thé qui allait refroidir. Aussitôt, Gaëlle et Honorine s'installèrent sagement à table, où Joséphine et moi étions déjà.


Après le thé, je proposai le rasage de Jojo en ce même lieu. Pourquoi pas? Nous débarrassâmes donc la nappe, la retirâmes, et Joséphine s'allongea sur la table, à même le bois. Pendant ce temps, Gaëlle alla chercher le nécessaire de rasage.

— N'oublie pas les ciseaux! lui intima Honorine.


Quand Gaëlle revint, c'est Honorine qui commença le débroussaillage avec les ciseaux.

— Mais c'est une vraie forêt vierge! dit-elle, en retirant des paquets de poils gris tout bouclés.

— Sauf que je ne suis plus vierge! dit Joséphine.

— Ah oui? Bon, à mon tour, maintenant, dit Gaëlle, essorant sur la chatte exhibée de Joséphine une grosse éponge imbibée d'eau. Je te mets la mousse à raser, Joséphine, écarte bien tes cuisses!


Gaëlle, avec ses doigts qui palpaient et frottaient, imprégna de mousse les poils restants de Joséphine. C'est alors que j'approchai un petit Gillette Blue et commençai à raser.

— Ça me rappelle, dis-je, quand Ophélie m'a fait ça pour la première fois, c'était pas un Gillette, mais un Bic, je me souviens très bien, c'était dans une maison de campagne, à Saint-Jean d'Assé, dans la Sarthe! J'ai aimé ça. Tu aimes, Jojo?

— J'adore! C'est le plus beau moment de ma vie! Vous êtes de vraies fées!


De grosses larmes dégoulinèrent sur ses joues.

— C'est pas vrai, tu chiales, Jojo?

— Ben oui!  


Honorine prit l'éponge et vint mouiller de nouveau la chatoune pour permettre de faire des retouches. J'en fis effectivement quelques-unes pour parfaire l'ouvrage. Joséphine reniflait ses larmes, mais ne bronchait toujours pas.

— Voilà, dis-je, c'est fini, ma grande. N'est-ce pas plus joli, comme ça? Ça te rajeunit!


Je l'embrassai.

— C'est vrai?

— Oui! dirent en chœur les deux gamines.

— Et puis, ajouta Honorine, surtout, c'est plus agréable...

— ...pour te faire un cunni! compléta Gaëlle. On peut, maintenant?


C'est ainsi que commença l'après-midi. Nous nous relayâmes toutes au bout de la table pour le cunni, puis également sur cette même table, pour le soixante-neuf. Plus tard, après quelques ciseaux joyeux, nous fîmes découvrir à Joséphine le plaisir de se faire mettre par notre machine, à différentes cadences et avec différents godes. Tout ça nous a pris pas mal de temps, mais nous n'avions rien d'autre à faire. Manifestement, Joséphine était heureuse, et nous aussi (de la savoir heureuse). Par moments, elle se remettait à pleurer de joie.

— C'est l'émotion, disait-elle, c'est l'émotion!


Souvent, nous nous agglutinions pour sucer ses gros tétons et lui donner les nôtres. Le bonheur, me disais-je, vivant pleinement ces moments merveilleux et me rappelant les paroles de Socrate, le bonheur... c'est quand même le plaisir sans remords.



"Trim" de Dominic Rouse



 

 

Commentaires

  1. On aimerait que ton imaginaire devienne réalité...
    La solitude pèse beaucoup sur les personnes qui ont perdu leur moitié.
    Tu en sais quelque-chose, mais toi, tu as les filles qui te sauvent de cette dure solitude.
    Bise et bon weekend.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu as raison, c'est une grande chance d'avoir le filles! Bon weekend aussi à toi, Phil.

      Supprimer
  2. La scène était devant mes yeux. J'aime me prendre au jeu. Est-ce vraiment si croustillant de l'autre côté du mur? Je suppose qu'elle utilise le manche de la brosse à cheveux.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bravo, Elisabeth! Je suis comme toi, j'aime me prendre au jeu. Joséphine aussi aime ça!

      Supprimer
    2. Nos inventions respectives sont différentes mais le sujet m'excite aussi! Comme je ne savais pas que faire de sa brosse à cheveux, j'ai supposé qu'elle utilisait le manche!!! La vision d'Honorine par-dessus le mur était très excitante! Continuons l'aventure.

      Supprimer
    3. Tu as raison, Elisabeth, elle utilisait le manche! Je crois que nous sommes nombreuses à avoir utilisé le manche des brosses à cheveux!
      Continuons l'aventure!

      Supprimer
    4. Je regarderai d'une autre façon les brosses à cheveux, et surtout leur manche, partout où j'irai.
      Ne vous inquiétez pas, ça restera très agréable pour moi, d'imaginer où elles ont pu aller.

      Supprimer
    5. Je suppose que cela te sera agréable, en effet. Dans les cheveux ou dans le vagin, les brosses à cheveux sont toujours très agréables...

      Supprimer
  3. J'ai savouré le dépucelage lesbien de Joséphine.
    Je ne sais si c'est imaginaire, fantasmé ou réel,
    mais, une chose est sûre, comme dit Phil, la solitude est dure à vivre,
    à tous points de vue.
    Belle écriture Marianne.

    RépondreSupprimer
  4. Beautiful story! The best way of celebrating Easter and the Spring!

    RépondreSupprimer
  5. La solitude est dure à vivre, surtout en ce moment.
    Te lire, permet de m'évader, de vous rejoindre
    Merci Marianne de continuer l'aventure de Ophélie.
    Il faudrait que vous allier sur l'ile qui l'a vu naître.

    Mais que devient le sœur de Gaëlle?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Nous voyons assez souvent Karine, la sœur aînée de Gaëlle... et moins souvent Muriel, la plus jeune, qui vit avec Rose.
      Oui, nous aimerions aller à La Réunion où Ophélie a passé son enfance.
      J'espère que tu vas bien, Romy. Je t'embrasse.
      Merci pour tes visites.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Le monde d'Ophélie

Contrefaçon

Fin de soirée

Chic! Chic! Hourra!

Petites et grandes manœuvres

Sixtine

Petites collectionneuses

Jolies poupées

Nuages

Lilith