Confusion
à Marianne,
Nous sommes si proches toi et moi
Que nos corps se confondent
Ton clitoris est à moi
Et mes seins sont à toi
Nous en usons et abusons imaginifiquement
Souvent muettes
Nous mirouettant indéfiniment l’une l’autre
Cela se passe
Tous les jours
Ou presque
Surtout le soir après le turbin
Alors nous partageons nos charnus butins
Histoire de parfaire un crime
Que nous n’avons même pas commis
Dès que nous nous touchons
C’est aux nuages que nous envoyons des bulles
Instantanément ils cueillent notre rosée
Dans un bruissement de très belles fougères inciteuses
Et cela se passe rarement derrière nos paupières closes
Mais bien dans les profondeurs aqueuses de nos océans
Ophélie
Ce poème, Ophélie l'a publié le 24 novembre 2016, dans "Conan la barbare II". Je l'aime beaucoup.
Le texte est très beau.
RépondreSupprimerL'illustration que tu as choisie aussi.
Quant à la soirée, je te la souhaite également belle.
Oui, j'aime ce poème. Merci pour ton appréciation bienveillante. Et bonne soirée à toi également.
SupprimerCe poème est magnifique et très suggestif, au-delà de l'amour, une union permanente des coeurs et des corps, un orgasme de chaque instant.
RépondreSupprimerSi elle t'entend ou te lit, elle sera sûrement contente! Je t'embrasse, Elisabeth.
SupprimerDans le précédent article, je parlais dans mon commentaire, d'émotions.
RépondreSupprimerEn voilà, encore la preuve, par ce poème.
De superbes mots, le tout magnifiquement imagé.
Emotion, sans doute, amplifiée pour toi,
surtout quand, comme dans de nombreux textes, l'intitulé est "A Marianne".
Comme je l'ai dit, j'aime beaucoup ce poème. J'aimais bien quand elle me dédiait un poème. Je l'embrassais partout pour la remercier!
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