Pascaliennes pensées

 

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Il me semble qu’il existe deux démarches fondamentales dans la vie. L’une est d’analyser le réel, l’autre de se laisser aller à l’intuition, à la sensation, voire à la sensualité. Pour moi, ces deux démarches peuvent être et doivent être totalement complémentaires, mais je crois qu’il est important de privilégier d’abord le Vital (le végétal et l’animal qui résident au plus profond de soi). Ce Vital, je l’appelle par provocation "le barbare", par opposition à la part que nous avons apprise dans le monde de la culture, qui fait de nous, certes des êtres civilisés, mais aussi, si nous n’y prenons pas garde, des êtres de répétition, parfaitement conditionnés, c’est-à-dire des robots et des imbéciles. 


L’être intelligent qui analyse doit prendre la parole après l’être vital et non avant, sous peine de l’étouffer à jamais. Inversement, la partie barbare doit être contrôlée, pas de manière répressive, mais compréhensive, grâce à des jeux symboliques, par l’intermédiaire de signes, et non directement par les choses elles-mêmes. Quand cela peut fonctionner de cette manière au sein de soi, c'est-à-dire de manière harmonieuse, ludique et non antagoniste, le paradoxe entre le cœur et la raison se trouve dépassé, et l'intelligence n'est plus une machine froide et inhumaine, mais devient capable, si besoin est, de s'abolir elle-même. Alors, me semble-t-il, nous ne sommes plus très loin de parvenir au bonheur... 


Ophélie Conan

("Conan la barbare I", article du 16 novembre 2014, publié ensuite dans "La dérive")


Le texte est d'Ophélie, mais les illustrations sont de moi. Je les ai choisies sur le thème des jeux de domination-soumission entre femmes parce que ces jeux supposent précisément, pour être excitants et raffinés, autrement dit érotiques, le bon contrôle de notre partie barbare par notre partie civilisée.


Je vous l'avoue, j'ai préparé ce post à l'avance, sachant que je ne serai plus guère disponible à la fin de ce mois d'août en raison de notre déménagement qui aura lieu le 25. Coïncidence? J'aime beaucoup l'illustration 25. C'est ma préférée dans cette série. J'aime faire ça à mes chéries et aussi qu'elles me le fassent. Sous un tee-shirt, sous un polo, sous un chemisier ou sous un pull.  


Marianne



Commentaires

  1. Je partage l'analyse d'Ophélie, mis je pense qu'il y a au moins une troisième démarche, qui nuit à la part barbare, mais sans être intelligente. Il s'agit de la part mystique (dans le sens religieux ou superstitieux). Les croyances et leurs dogmes ont toujours réprimé les deux autres. Les actualités du Monde nous le rappellent une fois de plus.

    L'illustration 25 est également une pratique que j'aime bien, surtout en l'absence de soutient-gorge. Tout comme la 9 en l'absence de culotte (c'est plus pratique !).
    J'ai aussi retenu les esthétiques photos 31 et 44 comme idées intéressantes pour un shooting.
    Mais d'autres illustrations sont également très bandantes, ou dégoulinantes, si tu préfères...

    Bise et bon déménagement, Marianne.

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    1. Tu as raison pour cette troisième démarche dont le statut est très particulier. Personnellement, je ne la qualifierais pas de mystique, car le mysticisme est pour moi une aventure personnelle qui peu s'implanter ou non dans une religion), mais de fanatique religieuse (ou politique). Et c'est vrai, comme tu le dis, qu'elles répriment toujours les deux autres et j'ajoute, qu'elles minent la démocratie et la liberté individuelle.
      De notre côté le rangement progresse et s'organise avec l'aide du fils de Joséphine. Je te souhaite un bon weekend, Phil.

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  2. Des jeux érotiques pour éviter de tomber dans la banalité.
    La 25, oui, c'est tellement de recevoir ces doigts sur les tétons, sûrement pour toi,
    mais aussi de le faire.
    Et là, pas de soustif. C'est tellement mieux.
    Très belle série, et une mention pour la sensualité de la 31.
    Je penserai très fort, à vous le 25, vous qui quittez la Bretagne.
    Je vous embrasse.

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    1. Oui, la 31 est très sensuelle et très belle. Je vois que la 25 fait réagir. Sur celle-ci, Gaëlle, Honorine et Joséphine vont dans le même sens! Nous t'embrassons.

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  3. Les mots d'Ophélie me font songer aux miens car je cherche aussi cet équilibre qu'elle évoque, privilégiant l'esprit de finesse ( si je parle comme Pascal ) présenté ici sous un angle plus enraciné dans le corps (Ophélie évoque l'intuition de tout l'être mais avant tout du corps. En PNL, elle est kynesthésique ( les autres possibilités étant " visuelle " ou " auditive ") : PNL : programmation neuro-linguistique ), sur l'esprit de géométrie ( chez Pascal ), ce côté logique et policé qui peut être absurde, ce système de déductions qui a ses limites. En mathématiques, on passe aux choses sérieuses avec l'intuition mathématique. J'indique une expérience qui me frappa quand j'ai enseigné en Afrique. Je fis une démonstration par l'absurde au tableau, et mes élèves m'interrogèrent : " qu'est-ce que cela prouve? " J'eus l'intuition que nous touchions un point essentiel : dans la nature, les contraires coexistent, donc la preuve supposait l'acceptation des règles du jeu des mathématiques. Cette découverte modifia mon enseignement car je cherchais à entendre où l'élève se bloquait - au sein du raisonnement ou par refus des règles du jeu. J'habitais en brousse dans ma case avec lampe à pétrole, puits de trente mètres de profondeur sans poulie avec un seau à jeter qui au deuxième coup se remplissait, le seau étant au bout d'une corde. J'évoque ce coin rural parce que mes élèves avaient la chance de ne pas être trop polluées par la prétendue civilisation, à connaitre la nature et à contester ce qui le méritait. Ces liens avec la nature évoquent pour moi, en partie, le côté barbare dont parle Ophélie, et ce d'autant plus que mes élèves habitaient à fond leurs corps. Quant au registre mystique, Ophélie le vivait barbarement soit sans dogmes et j'aime cela. L'extase accompagne la mystique : je l'ai beaucoup senti dans le désert, mais aussi en sculptant. Pour les illustrations, j'ai eu un sourire amusé en songeant à l'équipement nécessaire. Je conçois que ceci puisse compliquer un déménagement, mais cela suscite beaucoup de curiosité! Je regarde tout avec précision, hypothèses et fantasmes. Je t'embrasse, Marianne. J'embrasse aussi Gaëlle, Honorine et Joséphine.

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    1. Merci Elisabeth pour ce long commentaire. Effectivement, les mots d'Ophélie rappellent étrangement tes préoccupations, mais sous une autre forme, très différente. En même temps, Ophélie voulait rester dans une sorte de "voie du milieu" qui suppose un certain réalisme auquel elle tenait beaucoup. Réalisme qu'on retrouve dans ce que tu appelles "l'équipement nécessaire", lequel, tu le dis fort justement, vient compliquer le déménagement... Et peut faire sourire! Nous t'embrassons.

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    2. Juste une précision, Marianne, l'illustration 19 est celle que j'ai interprétée comme ressemblant à une seringue. Il y a un piston! Evidemment, je ne suis pas une spécialiste des godemichés... En outre, j'ai travaillé en hôpital et je peux être farfelue!!!

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    3. Effectivement, sur la photo 19, on voit quelque chose à l'intérieur du long manche transparent, mais ce n'est pas un piston, mais l'insertion de la partie purement gode (qu'on introduit dans la chatte) avec le long manche (qu'on tient avec les mains). On ne voit pas comment se déplacerait le piston. Les manches de ces godes-là peuvent mesurer plus d'un mètre et se tiennent à deux mains, comme un outil de jardinage ou plutôt comme une barre à mine!

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    4. Me voici en pleine découverte! J'avais trouvé l'hypothèse du piston farfelue. En devoir de vacances ou de déménagement, vous pourriez nous expliquer chacune vos godemichés préférés! Un manche d'un mètre. Je suppose que ce godemiché permet de susciter des sensations fortes pour celle qui est pénétrée, l'autre optant sans doute pour la force attribuée (pourquoi ? ) au sexe dit fort. Beaucoup de femmes sont des forces de la nature, et exercent des métiers physiquement durs. La pénétration doit donner une impression de grande force, et pour que le jeu érotique soit parfait jusqu'à l'extase, les femmes doivent accorder le rythme de leurs mouvements.

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    5. Chère Marianne, c'était le jour du déménagement, je crois ( 25 août ). L'illustration 27 avec tous ses livres ressemble beaucoup à Ophélie, grande lectrice devant L'Eternelle!!! Les reliures sont magnifiques. Il m'est arrivé d'acheter des ouvrages pour leur reliure chez des bouquinistes. Je t'embrasse. Elisabeth.

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    6. @ Elisabeth: Les livres de l'illustration 27 sont beaux, mais sans doute pas très anciens. Ophélie avait une bibliothèque surtout composée de livres d'aujourd'hui. C'est vrai qu'elle lisait pas mal, mais pas tant que ça quand même. Souvent, elle me disait qu'elle préférait écrire que lire. Concernant les godes à longs manche (ou "cannes") , parfois extensibles, nous en possédons assez peu, car pas faciles à trouver. Ils sont cependant bien utiles dans les jeux de domination, car ils mettent de la distance entre la dominante et la dominée!

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  4. Merci pour tes précisions, Marianne. Tu dois te douter que je ne connais pas bien des jeux de domination. Ophélie a publié ses écrits : quelle bonne idée!

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  5. @Elisabeth et Marianne.
    Il me semble que beaucoup de femmes disent que ce n'est pas la peine d'être monté comme un étalon pour trouver le plaisir...
    On sent peut-être un record à battre de se mettre de tels engins, ou simplement de voir comment ça fait,.... je ne sais pas, vous seules, vous pouvez me le dire les fi-filles.
    Et par contre, revenir à du "normal", l'effet est-il amoindri ?
    Elisabeth a une bonne idée de vous proposer un texte de chacune sur les joujoux préférés. Elle pourrait aussi y participer.
    Et 'oubliez pas les produits naturels qu'on peut trouver dans une corbeille de fruits, par exemple.
    Et oubliez que tous les hommes veulent montrer leur puissance. Si c'est ce ressenti qui s'en dégage dans un acte sexuel, désolez.

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    1. La question, avec la photo 19, sujet de l'interrogation d'Elisabeth, était la longueur du manche et non le diamètre de la partie pénétrante. En ce qui nous concerne, nous ne valorisons pas spécialement les gros diamètres. Encore une fois, la longueur du manche peut être intéressante dans certains jeux, pour se tenir loin de celle que l'on empale!
      Pour les textes sur nos joujoux préférés, nous verrons plus tard!

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    2. La 19 démontre aussi une double pénétration, vous n'en n'avez pas parlé.
      Adepte ?
      Ça accentue en plus la puissance de la pénétration vaginale.

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    3. Adepte à l'occasion, oui, avec deux godes comme la 19, ou entre deux partenaires suréquipées...

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    4. Comment répondre à tout? Marianne, ceci me fait penser aux écrits de Jorge Semprun que j'ai évoqué sur mon blog. Ma question portait sur la nature du godemiché avec long manche et mon idée de piston était celle de faire pénétrer un objet avec assez de force pour augmenter la jouissance. Bien entendu, si le membre est " étouffe chrétien " et/ ou long, la femme jouit plus fortement. Quant aux textes sur vos joujoux préférés, j'ai lancé l'idée comme cela mais c'est très personnel! La corbeille de fruits ne me semble guère appropriés : entre les carottes et les concombres, il y a des solutions de survie, et la main est aussi très efficace!!!

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    5. La corbeille de fruits fait plus esthétique et naturel, effectivement. Mais pourquoi pas? C'est une question de ressenti dans l'instant.

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