Métamorphose
Mon être de lesbienne
S’était endormi
Comme la belle au doigt dormant
Sans m’en rendre compte
J’ai voyagé dans le temps
Pour je ne sais combien de poèmes
Un jour je me suis réveillée
Sous un pommier
Avec elle qui me disait
Qu'elle m’aimait
A mon retour à la maison
Peut-être à la raison
C'était la métamorphose
Dans une glace
J’ai vu que j’étais devenue une autre
Marianne
bravo pour ce joli poème. bon mercredi à toi!
RépondreSupprimerMerci et très belle soirée!
SupprimerChère Marianne,
RépondreSupprimerJ'ai cru que ce poème était d'Ophélie. Il me touche beaucoup. Je ne sais si ton être de lesbienne s'était endormi avant ta rencontre avec Ophélie : toi seule le sait. Il était en sommeil, et je crois que sous l'arbre où votre première étreinte eut lieu, il est né. Une naissance et permets-moi d'employer aussi ce terme lié à l'accouchement : une délivrance. Je t'embrasse. Elisabeth.
Oui, Elisabeth, ce poème est de moi, et j'ai voulu y affirmer que mon être de lesbienne s'était endormi avant la rencontre d'Ophélie. Nous nous sommes rencontrées lors d'un mariage d'amis communs, et ce même jour nous avons fait l'amour sous un pommier. Une naissance, et tu as raison de le dire, une délivrance. Merci, Elisabeth. Je t'embrasse.
SupprimerJoli poème, Marianne.
RépondreSupprimerJe souhaite à toutes les belles de réveiller leur doigt dormant. La vie est trop courte pour se priver de plaisirs simples et à portée de tous les doigts.
Bise et belle journée dans ton Finistère ensoleillé (des journées à se promener nue sous une petite robe d'été, tellement il fait chaud !).
Merci Phil pour ce chaud commentaire qui, comme le soleil de ces jours-ci, engage à beaucoup de simplicité...
SupprimerTu te lances merveilleusement bien dans la poésie,
RépondreSupprimeravec ta chère et tendre qui a su mettre à jour,
sous ce pommier, ce qu'il y avait enfoui en toi.
Et je pense que ce jour, qui t'a fait sûrement naître beaucoup de questions
et changer ta vie, reste inoubliable.
Je pense que tu pourras aisément (et je l'espère de tout cœur) reprendre
le flambeau d'Ophélie, (puisque je crois qu'on arrive à la fin des siens),
ainsi que Gaëlle et Honorine.
Ton illustration image très bien tes jolis mots.
Je n'ai pas le talent d'écriture d'Ophélie, mais j'aime bien écrire et illustrer. Comme tu as pu le voir, tous les posts que je publie ne sont pas ceux, posthumes, que voulait publier Ophélie!
Supprimerje connaissais l'histoire du pommier.
RépondreSupprimerComment l'arbre du fruit, soi disant du pécher, a été le théâtre de votre rencontre.
Tu as croqué cette pomme... Comment ne pas la croquer
Et oui, lors de ce mariage où, sans nous connaître, nous étions invitées, après des regards prometteurs, Ophélie m'a entraînée sous un pommier et là, j'ai croqué la pomme!
SupprimerJ'adore ton écriture
RépondreSupprimerMerci Romy. Je t'embrasse!
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