Amoureuses

 

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                                        à Marianne,


Le soir quand j’arrive à la maison

Souvent tu m’attends 

Derrière l’écran de ton ordinateur

Et tout de suite je vois dans tes yeux

Ton cœur

Et quand tu m’embrasses

Je ressens ton désir

Je sais que tu as envie 

De frotter tes seins contre les miens

Alors vite nous nous débarrassons

De nos pulls

De nos soutiens-gorge

Et allongées sur un lit

Nous nous les frottons

Nous nous les tétons

Puis nous nous sourions

Nous rions

Nous pouffons

Nous nous caressons le minou

Faisons la nounou

Comme s’il s’agissait d’une éclosion

Nous sommes bien

Si bien ensemble

Nous sommes en pleine forme

Ravies de nos jolies formes

Mais nous n’en restons jamais là

Nous retirons le reste

Le jean

Le petit string

Et nous cognons nos jolis minous l’un contre l’autre

Brutalement

Et nous gymnastiquons

Galipettons

Gamahuchons

Nous nous contorsionnons

Comme des nounous

Et nos langues nos doigts sont partout

A jouer avec le feu

Bref nous nous aimons

Car nous sommes toujours

Et de plus en plus 

Amoureuses


Ophélie Conan


Ce poème d'Ophélie n'a jamais été publié dans son blog. Je l'ai trouvé dans ses archives, avec le plaisir de voir qu'il m'était dédié. Il fait certainement allusion à l'époque où, à P., nous vivions toutes les trois, Rose, Ophélie et moi. Le soir, à cette époque, cette scène de retrouvailles était un rituel.

J'ai illustré ce poème par des œuvres de Hans Zatzka (1859-1945) qui est un peintre autrichien de style académique, mais dont les représentations religieuses, mythologiques et allégoriques sont pour moi très attachantes et très réussies. Ophélie aussi aurait certainement aimé cet univers de femmes toujours entre elles, comme nous l'étions et comme nous le sommes toujours. Vous trouverez quelques œuvres de Zatzka en n°1, 2, 3, 5, 6, 7, 9, 11, 12, 14 (de belles prémices pour une suite très certainement érotique, amoureuse et sexuelle), 15, 16, 17, 20, 22(une image merveilleusement aquatique), 23, 25, 26, 27, 28, 29, 32, 33, 34, 35 (encore  de belles prémices comme pour la 14), 38, 39, 40, 42, 44.

Pour les autres illustrations, je les aime toutes, puisque je les ai choisies. J’aime plus particulièrement le baiser délicieusement tactile du gif 43, la jolie composition oblique de la 31, la candeur naïve des seins de la 24, la belle rencontre au sommet de la 19, le don paisible de la 10, et la sein-thèse de toutes ces merveilles dans la 4.


Marianne


Commentaires

  1. Assurément, Hans Zatzka savait tenir son pinceau !
    Toutes les femmes des illustrations que tu as (bien) choisies ont des seins magnifiques.
    J'ajouterais à ta liste la douce torture du gif 37.
    Bise et belle semaine, Marianne.

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    Réponses
    1. Tu as raison, Phil, la douce torture du gif 37 doit être remarquée pour la bonne raison que cette situation, fort excitante, est régulièrement pratiquée entre lesbiennes normalement délurées et pratiquant le bondage.
      Effectivement, les seins des femmes représentées par ce peintre sont magnifiques! Il savait tenir son pinceau!
      Je t'embrasse.

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  2. Vos sentiments pour l'une et pour l'autre se traduisaient inlassablement par le sexe.
    C'est beau une telle passion intense et amoureuse.
    Marianne, tu parcours donc, à ton tour les sites de belles images, ou tu l'as toujours fait ?
    Vous le faites, peut-être à trois ou quatre.
    La beauté de la 4, est tout simplement parfaite.
    La 24, également.
    Le regard complice des deux femmes sur la 19 image bien leur passion pour les poitrines avantageuses, comme vous l'avez, vous aussi.
    Jolie promenade "nature" de la 30.
    J'aime les couleurs et la douceur de la 35, par l'effet dû au soleil à travers les branches et aux dames dévêtues.
    Le choix de la 43 ne m'étonne pas, puisque tu aimes cette position de retrait pour englober les seins de tes mains. Pas vrai ?
    Bises à vous quatre.

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    Réponses
    1. Oui, je parcours les sites de belles images, mais Ophélie m'a aussi laissé un stock considérable dont je me sers encore. Non, je n'ai pas toujours fait ça. Quand je vivais avec mon mari, l'idée de regarder de belles filles nues ne me serait pas venue à l'esprit. C'est Ophélie qui m'a initiée. J'ai trouvé ça bien et excitant. Du temps où je vivais avec elle, elle passait pas mal de temps, toute seule, à faire ces recherches, en se masturbant, et souvent, elle me montrait ce qu'elle avait aimé et qui l'avait impressionnée. Alors, nous nous masturbions ensemble. Oui, aujourd'hui, Gaëlle et Honorine m'aident, surtout Honorine.
      Je suis d'accord avec tes appréciations des images que tu cites. La 35 est effectivement magnifique et sensuelle et on sent l'influence de l'Impressionnisme chez ce peintre plutôt académique. Pour la 43, tu as visé juste!
      Bise, Gil.

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  3. J'aime beaucoup ce choix de tableaux qui me semble être d'Ophélie ( il se peut qu'il n'ait pas accompagné ce poème mais cet univers féminin est charmant et les couleurs me touchent ). J'ai noté une femme contre une roche ( N° 6 je crois ) qui exprime peur ou détresse : elle attire le regard. La belle illustration 21 me séduit en tant que sculptrice. " Gamahuchons " : le terme est très joli mais j'en ignore le sens.

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    Réponses
    1. Non, le choix de ce peintre est de moi, Ophélie n'y est pour rien, à part le poème...
      Oui, la femme contre la roche (n°8) attire le regard et exprime une situation tragique.
      Oui, la 21 donne envie de toucher et de sculpter!
      Gamahucher = faire l'amour (ce doit être un mot ancien!).

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