Dangerousses

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à Rose,

Rose est rosse
Quand elle fait sa rhinocérose
Avec son gode ceinture
Et qu’elle fond sur nous
A fond les miches
Rose est une femme de ma vie
Sans freins
Ni lois
Sans remords
Et sans pitié
Et quand nous la voyons arriver
Nous crions au sexcours les filles


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à l'incendiaire,

Elle est fatale avec sa chevelure en feu
Sous le soleil exactement
Elle incarne si bien le rêve du crocodile
Avec les façons de son regard
Et aussi
Tant qu'à faire
Un autre automne
J'aime regarder sa démarche nécessairement ascendante
Et entendre ses tendres et douces et monotones lamentations
Surtout quand elle veut nous faire croire
Qu'il y a de la honte à être une jardinière paresseuse

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Deux poèmes dédiés à Rose dans ce quarante-et-unième article posthume d'Ophélie, joliment illustré par Ophélie elle-même qui use à profusion de la rousseur incendiaire de l'intrépide dédicacée.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas Rose, c'est une jeune femme rousse de trente ans qu'Ophélie a rencontrée dans une rue de Quimper, à sa sortie de prison, en mars 2010. De jalousie, la belle avait cramé la voiture de sa copine qui l'avait trompée avec une autre fille.

Quand je suis arrivée à P., Rose vivait avec Ophélie. Elles couchaient ensemble, mais n'étaient officiellement pas amoureuses l'une de l'autre. Ophélie a vite fait comprendre à Rose qu'elle était amoureuse de moi, et Rose n'en a jamais été jalouse. Rose est une manuelle qui adore jardiner. Elle n'a jamais apprécié les balades à poils sous un manteau ou un imper, le jour ou la nuit, que nous pratiquions Ophélie et moi, mais elle s'est vite imposée comme "maîtresse" dans nos jeux érotiques à trois (et à plus, parfois).

Actuellement, Rose vit avec Muriel, la sœur cadette de Gaëlle, dans une maison qu'elles ont restaurée toutes les deux avec beaucoup de persévérance et de courage.

Marianne

Commentaires

  1. Merveilleuses illustrations de flammes, de crinières rousses, l'une d'elles étant d'une longueur intéressante ( peut-être grâce à un produit miraculeux découvert par l'higoumène peule ). Il me sembla que la femme de l'illustration 6 avait une carrure de déménageur - métier qu'elle exerce peut-être, d'ailleurs. " Nous crions aux sexcours les filles " : j'adore!

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    1. Carrure de déménageur, la 6? Justement, nous allons bientôt déménager, je la prendrais bien!

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  2. De quoi mettre le feu dans les culottes, slips ou caleçons !
    La photo 2 me fait penser à Mylène Farmer dans un de ses clips sulfureux où elle n'avait pas peur d'afficher fièrement sa belle et rousse toison (même si la toison a été sacrifiée sur cette photo).
    J'aime beaucoup les gifs 7 (mais que fait-elle ?), 25 (je peux jouer aussi ?), 30 (j'imagine la suite), 38 (ça mouille !), 42 (jolie !)...
    Et le 48 est tout godement magnifique.
    Merci Marianne. Merci Ophélie.
    Bises.

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    1. Merci Phil pour ces évocations! Oui, il y a de quoi mettre le feu dans le culottes, slips ou caleçons, et j'espère que ça le fera!

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  3. Deux beaux poèmes dédiés à la fille de feu, qu'est Rose.
    Je "connais" la jardinière Rose depuis le début, puisque j'ai suivi les aventures d'Ophélie
    à travers ses blogs et livres.
    La rousse fouettarde faisait partie de sa vie et toujours de la vôtre maintenant.
    Belles illustrations pleine de chaleur, ( la dernière avec cette voiture en feu fait partie de son histoire aussi à Rose). On lui devine un sacré tempérament...de feu.
    Je me suis toujours demandé comment Ophélie avait deviné que Rose, rencontrée dans cette rue et alors paumée, était lesbienne. Ophélie avait aussi grand cœur et elle a bien eu raison de lui venir en aide.
    Une vie courte, hélas, que celle d'Ophélie, mais hors du commun et tellemnt riche, en évènements.

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    1. Ophélie m'a dit que Rose, bien que lesbienne, au début, lui faisait un peu peur, à cause de son geste incendiaire qui lui avait valu de la prison. Ophélie avait voulu l'aider en la recueillant chez elle, mais sa première idée était de s'en débarrasser au plus vite. Puis, elle s'est attachée à elle et lui a trouvé beaucoup de qualités...

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  4. Il en manque une, et non des moindres : Audrey Fleurot. En plus d'être belle, c'est une comédienne géniale.

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  5. Ce n'est avec Rose que vous aviez attaché Ophé dans la camionnette sur un matelas pour vous rendre au bord de mer. Elle avait les yeux bandés
    Vous avez ouvert la porte pour qu'elle entende le bruit à l’extérieur, les enfants qui jouaient, les chiens qui aboyaient et vous deux

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