Le post d'Honorine et de Gaëlle


Nous avons décidé, nous deux (Gaëlle et Honorine), d'écrire ce post dans le blog de Marianne pour raconter où nous en sommes en ce mois de juillet 2021. C'est moi (Honorine) qui tape sur le clavier et mets en forme les phrases, mais les idées viennent de nous deux (Gaëlle et Honorine). Marianne n'assiste pas à la création du texte, mais elle est d'accord pour sa publication. Elle nous a dit qu'elle ne cherchera pas à opérer quelque censure que ce soit sur ce texte.

Ce qui nous tourneboule en ce moment, c'est l'attente impatiente d'aller habiter le presbytère d'Isabelle (c'est comme ça que nous l'appelons). C'est une jolie maison, pleine de charme, avec un grand parc clos de murs, un peu à l'abandon, mais que nous saurons, toutes les quatre, faire revivre et rendre beau. Rose viendra sans doute avec Muriel, et nous donnera des conseils et un coup de main. Mais quelle sera notre vie, là-bas, dans le Perche, dans ce vieux presbytère?

Bien sûr, nous continuerons de nous aimer et de jouer à nos jeux entre filles, comme à P.. On se demande si les habitants du village seront aussi bienveillants que ceux de P.? Déjà, dans le bourg de P., il se raconte que nous allons bientôt libérer la maison de Trottinette, et que la bien-connue fille du pays, une certaine Joséphine, va aussi quitter sa maison. Apparemment, le lien n'est pas encore fait entre notre départ et celui de Joséphine! Donc les gens n'ont pas encore repéré notre manège entre les deux maisons et, par conséquent déduit que la vieille institutrice était aussi une brouteuse de gazon. S'ils savaient, les gens... Hi! Hi!

On se dit aussi, toutes les deux, qu'il sera dur de quitter les plages, les rochers et l'océan de la Bretagne, surtout pour Gaëlle qui est née en ce pays et y est proche de sa famille. Moi, Honorine, comme Marianne, je ne suis qu'une Normande, et pas de la côte, donc vivre à l'intérieur des terres, voir des prairies avec des chevaux qui broutent l'herbe verte ne me déplaît pas. Quant à Joséphine, quitter sa maison dans laquelle elle a vécu avec son mari ne semble pas, non plus, la troubler plus que ça. Elle dit que des crêpes, "on peut en faire partout, partouze et par douze". Elle a le pot pour frire, cette Jojo! En plus, elle a même déjà prévu de donner sa maison à son fils qui devrait venir l'habiter dès la mi-septembre.

Gaëlle est moins triste de quitter son pays que de s'éloigner de ses deux sœurs, surtout de Karine, son aînée. Mes retrouvailles avec Karine, me dit-elle, le samedi en début d'après-midi, sont toujours très sexy. On est comme deux amantes, on se bécote avec la langue, et comme Karine est habillée quand elle arrive, j'ai vite fait de tout lui retirer, son corsage, sa jupe, son soutif et tout, pour prendre ses nibards et les téter comme une malade, et aussi frotter nos clitos l'un contre l'autre ou avec le doigt. Effectivement, tu as raison, Honorine, c'est spectaculaire (c'est toujours Gaëlle qui parle), et vous toutes, vous aimez zieuter ça. Souvent même, ça enclenche, une belle partouze à cinq qui peut durer une bonne partie de l'après-midi, jusqu'au thé de quatre heures. Muriel vient moins souvent, surtout depuis le Covid. Mes retrouvailles avec elle sont moins spectaculaires, c'est vrai, mais sa copine, l'incendiaire rousse, a toujours des idées de jeux de femdom dans la tête, et on est sûres qu'elle en aura plein quand elle nous rendra visite au presbytère. Fin de citation.

Au presbytère, il y aura de la place pour nos "jeux de salopes" (c'est une expression d'Ophélie que nous aimons bien et que Marianne reprend maintenant très souvent), le terrain est beaucoup plus grand et il y a des communs nettement plus vastes qu'à P., avec de vieilles charpentes, des poutres, des échelles pleines de toiles d'araignées... Bref, on s'excite déjà à imaginer tout ce qu'on va pouvoir faire là-dedans!

Gaëlle et Honorine


 

Commentaires

  1. Merci Gaëlle et Honorine,
    pour ce texte plein de vie. Je ne sais pas si Marianne vous a fait part de mes fantasmes de vous voir vêtues comme des religieuses sexy, nues sous l'habit : je suis sûre que cette coutume ira bien avec le presbytère d'Isabelle. Vous aurez plein d'idées après avoir vu le film Benedetta que j'ai tenté de pirater sur internet : il a l'air vachement bien joué ( cela ne vous rappelle pas une histoire d'higoumène s'occupant d'une novice se transformant en vache???!!! ). Rien ne vous empêchera de vous offrir des week ends sur les côtes bretonnes. Joséphine était institutrice? Elle enseignera désormais le saphisme. Amusez-vous bien là-bas. Bien sûr, il vous faut retrouver un emploi mais votre recherche a dû commencer. Ne négligez pas les improvisations théâtrales coquines pour gagner des sous. Je vous embrasse toutes les deux. Elisabeth.

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    1. Chère Elisabeth,
      Etre nues sous un habit de religieuse est aussi notre fantasme, mais ce serait plutôt dans un monastère que dans un presbytère qui n'est pas un batiment religieux, sauf si un curé l'habite et le décore avec des crucifix et du mobilier religieux.
      Nous ne savons pas si le film Benedetta présente des similitudes avec la nouvelle d'Ophélie, nous n'avons pas encore vu ce film! On te dira si on le voit.
      Pour Joséphine, oui elle était institutrice et lui faire enseigner le saphisme n'est pas une mauvaise idée, mais elle est déjà très occupée avec la cuisine, les crêpes et les confitures!On a tendance à prendre du poids depuis qu'elle vit avec nous.
      Tu as raison, il nous faudra gagner des sous, à la rentrée, mais nous attendons d'être sur place pour commencer des recherches. Pas question de faire des représentations théâtrales coquines!
      Nous t'embrassons.
      Gaëlle et Honorine.

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  2. Le littoral a ses charmes, mais la campagne verdoyante en a aussi. Surtout que vous n'allez pas vous ennuyer à retaper, rénover, remettre en ordre ce vieux presbytère. Vous serez aussi plus tranquilles pour vous ébattre derrière ses grands murs, à l'abri des regards et dans un espace plus vaste.
    Et quand vous reviendrez sur le littoral, normand ou breton, vous apprécierez d'autant plus.
    Je vous souhaite de bonnes vacances, gorgées de soleil et pleines de plaisirs.
    Bise.

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    1. Marianne dit que nous n'aurons pas les moyens, pour le moment, de rénover ce presbytère qui, par ailleurs, est habitable tel qu'il est. En revanche, le jardin est carrément abandonné et c'est fou comme la nature reprend ses droits! Nous retrousserons nos manches!
      Tu as raison, nous serons contentes de retrouver de temps en temps le littoral! Il est certain que la grande bleue nous manquera!
      Ce n'est pas encore les vacances, mais nous le sommes un peu déjà!
      Bises de nous deux,
      Gaëlle et Honorine

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  3. Un vrai bonheur de vous lire Gaëlle et Honorine.
    J'espère qu'il y aura plein d'autres posts.
    Ça fait du bien de voir vos impressions sur cette vie peu commune
    dans cette petite chaumière bigoudène.
    Et maintenant votre avis, sur ce nouveau projet qui fait vivre plein d'excitations.
    Il y aura bien sûr, la contrainte de l'éloignement géographique.
    Mais les sœurs et amantes viendront vous voir pour un feu d'artifesses, à chaque retrouvailles.
    Et les idées déco feront nourrir plein de projets.
    Et en plus, il y a d'autres aventures à nous raconter dans cet autre cadre.
    Je m'impatientais (depuis ma demande sur "Les seins") de voir d'autres textes de vous.
    Je n'ai pas été déçu, vous vous débrouillez très bien pour le réaliser.
    Du vécu, du sexe, de l'humour, vous avez compris tous les ingrédients.
    Et j'adore votre complicité.
    Merci à vous deux.

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    1. Oui, ce projet de vivre dans un grand presbytère nous excite diablement. On a du mal à se faire à l'idée qu'autrefois c'était le curé de la paroisse et sa bonne qui habitaient là, et que ce genre de maison devait être remplie de crucifix et de représentations de la Sainte Vierge! Sûr, on reverra Karine, Muriel et Rose, mais c'est moins sûr pour Marlène et Marceline...
      Nous ne savons pas quand nous publierons un autre texte, on verra bien, mais nous le ferons. Pour l'instant, on trouve que Marianne se débrouille très bien avec son blog. On aime bien ses choix d'images. Elle pioche dans le stock d'Ophélie, mais nous l'aidons à en chercher d'autres. Nous les voulons belles et excitantes. On est un peu boulimiques!
      Bises de nous deux,
      Gaëlle et Honorine

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  4. Cet été, je suis à nouveau passée au large de la baie d'Audierne en revenant de l'Ile de Sein . J'ai eu un pincement au coeur plus fort que l'année dernière.
    Je n'ai pas eu l'occasion de venir m'y baigner comme l'année dernière.
    On est partie de Camaret. Le premier jour était trop agité. Alors on est partie se promener sur la pointe de Crozon. Durant la promenade, je m'imaginais Ophélie en ces lieux.
    Je découvre le texte après un mois de vacance.
    Je vais suivre le fil, tranquillement
    Je vous embrasse très fort les filles
    Romy

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    1. Ça nous fait toujours mal de savoir Ophélie disparue, mais nous pensons toujours à elle et la savons près de nous. Nous l'aimons toujours. Merci Romy.
      Honorine & Gaëlle

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    2. Il y a un point de vue (magnifique), au-dessus de Morgat, donnant un panoramique sublime sur la Baie de Douarnenez, et je sais que derrière, il y a la Baie d'Audierne.
      Quand il m'arrive d'y aller (souvent), je lève les yeux au ciel et je fais un petit coucou à Ophélie.
      Je ne la connaissais, pourtant pas, seulement en virtuel (blog et mails), mais ça m'émeut toujours.

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    3. L'âme est virtuelle, et le virtuel existe!

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