Le chemin

 

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Le chaos de la vie nous mène à

La mise en ordre de

La mort


Entropie généralisée


Nous ne sommes rien

En cette soleillée

Nous nous agitons

Ne sommes que

L'illusion de nous-mêmes


Ceci nous invite

Soit à nous suicider

Soit à continuer de nous illusionner

En chantant et en créant de l'art

Simplement pour le plaisir

En sachant que cela ne mène nulle part


Ce qui compte c'est le chemin.


Ophélie Conan

Extrait de "Conan la barbare II", 2013.

Publié dans "Mon amante irréligieuse"


Ce poème philosophique d'Ophélie aux accents bouddhistes, me semble bien s'harmoniser avec l'œuvre d'Otto Wols (1913-1951), ce plasticien et peintre allemand qui a beaucoup vécu en France. Influencé par l'Expressionnisme et le Surréalisme, ce peintre génial qui n'a pu se sortir de la misère, de la maladie, du malheur, est mort jeune. Visionnaire d'une grande sensibilité, aux représentations presque hallucinées, il fait partie de ceux qui ont inventé le tachisme. On repérera ses œuvres, souvent des aquarelles de petits formats, en n°1, 3, 4, 6, 7, 9, 11, 13, 14, 16, 19, 20, 23, 24, 27, 30, 31, 32, 34, 36, 40, 42, 44, 47.


Avec ces œuvres, souvent d'essence organique, les photos érotiques que j'ai choisies me semblent également bien s'harmoniser.


Je retiens la 12, qui montre une touchante initiation, bien cadrée et encadrée, et le gif 17, particulièrement mouvant et émouvant, et bien sûr, les belles couleurs et le beau drapé de la 18.


Vous apprécierez certainement le mouvement perpétuel de ces deux petites follettes qui animent le gif 26.


De la 33, j'aime le gode sous l'imper, et de la 35, le merveilleux étonnement du chat.


On ne peut mieux représenter la dévotion pour les seins que sur la photo 37, et l'ardeur amoureuse que sur la 38.


Evidemment, je ne suis pas insensible à la beauté des ombres chinoises de la 45 et à ce que l'on devine sous la chemise de la femme en 48.


Marianne




Commentaires

  1. "Une touchante initiation" pour la 12 ? A l'air apeuré de la future empalée, ça ressemble plutôt à un bizutage. Non ? :)
    Le gif 17 me plait également beaucoup, de même que le gif 26. Le joli sourire malicieux de la belle rousse en dit long sur son désir de suite. La suite d'ailleurs qui se trouve dans le gif 38 (mêmes filles)...
    La 41, que tu n'as pas citée, est d'un érotisme torride, une invitation à déguster le fruit défendu.
    Bon weekend, Marianne.
    Bise.

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    1. On est d'accord, Phil, sauf en ce qui concerne la 12, que je ne perçois pas du tout comme un bizutage... Bien sûr, la future empalée est craintive. Si c'est la première fois, ça peut se comprendre, mais je ne perçois pas les autres comme menaçantes!
      Excellent we, et bise.

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    2. C'est tout ce qui fait la richesse d'une image : La variété de ses interprétations possibles et toutes les histoires différentes qu'elle peut évoquer à chacun.

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    3. Oui, chacun a une lecture personnelle du réel.

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  2. Le déhanché de la femme de la reproduction 29 appelle la sculpture, et pour la femme qui semble dans un édifice religieux ( 43 ), ce qui est rouge pourrait être le résultat d'une initiation d'higoumène peule avec du koyo. Comme Ophélie, je crois que nous suivons un chemin qu'il ait un sens ou non, mais il est dirigé d'instant en instant par notre élan vital.

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    1. Je n'avais pas pensé que ce rouge pouvait être le résultat d'une initiation d'higoumène peule avec du koyo, maintenant cela me paraît évident! Cette photo 43 me plaît beaucoup!
      Merci Elisabeth!

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  3. Oui, la 12, je l'avais aussi cochée en déroulant les images.
    C'est la fille agenouillée entre les cuisses qui me fait sourire.
    A croire qu'elle assure "l'accouplement".
    Je suis d'avis que c'est une première fois.
    Avez-vous vécu une telle appréhension qui se lit, effectivement, sur le visage de l'initiée ?
    J'aime aussi la 25, avec le contraste d'une eau plate et frémissante
    et les belles rondeurs de ces demoiselles.

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  4. Je ne pense pas que nous avons connu l'appréhension de cette bienheureuse initiée. Nous avons toutes pratiqué initialement la pénétration avec godes, en solo, et même pour certaines d'entre nous, nous avons connu le mâle. Il n'empêche que cette scène à plusieurs nous parle, car nous aimons bien assister en groupe à l'intromission de l'une par une autre, godée, et admirer le va-et-vient qui fait remuer les seins des deux filles.

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    1. C'est vrai que l'usage du gode se fait en solo, en vérité,
      ce qui a pour effet d'avoir une petite expérience,
      et de ne pas se lancer dans l'inconnu.
      Ici, c'est peut-être l'expérience lesbienne et à plusieurs,
      qui peut affoler la jeune fille.
      Mais je suis sûr que ça c'est bien passé.
      Même, Joséphine connaissait la brosse à cheveux.

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    2. Oui, c'est certainement le fait d'être en groupe, et peut-être l'expérience lesbienne... Moi aussi, je suis sûre que ça s'est bien passé. On n'est pas des sauvages!

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    3. Non, ça j'en suis sûr, mes douces.

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