Marchesa Casati

 

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Elle s'appelle Luisa Adele Rosa von Aman. Elle est née en 1881, d'une mère italienne et d'un père autrichien. Elle devient marquise, en épousant le marquis Camillo Casati, avec lequel elle ne vivra quasiment jamais, et se fera mondialement connaître sous le nom de Marquise Casati, muse et mécène d'un nombre importants de grands artistes ayant marqué le début du XXème siècle. 

L'extravagante et théâtrale marquise dilapida toute sa fortune en robes délirantes, bijoux, coiffures, bals excentriques et fastueux, villas, châteaux... Sa crinière rousse inspira certainement Sonia Rykiel. Elle fut maintes fois portraiturée par les plus fameux peintres et photographes de son temps: Adolphe de Meyer (1, 39), Man Ray (9), Van Dongen (15, 17, 20, 35), Romaine Brooks dont elle tomba amoureuse (16), Giovanni Boldini (24, 33), Augustus John (4, 30, 42)... Avec ses guépards qu'elle promenait en laisse et ses serpents vivants dont elle entourait son cou, sa beauté fascinait et lui conférait une réputation de femme fatale. 

Pour une femme libre et indépendante qui passait le plus clair de son temps en fêtes et en orgies, elle ne se sentait malheureusement pas aimée. Elle meurt à Londres, en 1957, dans la misère et la plus grande solitude, à l'âge de 76 ans.

Je veux, ici, lui rendre hommage.

Marianne


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par son gendre, Francis John Hastings, en 1934




Commentaires

  1. Elle a dû fasciner. Son regard est très expressif, et je l'aurais imaginée sur scène. Je ne sais de qui sont les tableaux avec des taches d'encre mais c'est une technique que j'ai découverte chez des artistes. A-t-elle vécu isolée sur la fin de sa vie pour avoir éprouvé le sentiment de n'être pas aimée? J'aime son style sombre et romantique mais peut-être en souffrait-elle.

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    1. Ce n'est pas le visage de Monseigneur Ghika, mais c'est aussi un beau visage, vraiment fascinant!
      Je ne connais pas l'auteur de son portrait réalisé en tâches d'encre. Je le trouve très réussi.
      Je crois qu'elle n'a pas été aimée par sa mère et que cela a été pour elle une grande blessure. Elle est restée d'autant plus seule à la fin de sa vie, qu'elle n'avait plus de fortune, et qu'un certain nombre de profiteurs ont dû carrément la laisser tomber! Je pense que sa grande fortune a dû, durant un temps, lui permettre d'acheter l'amour ou la reconnaissance des autres.

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    2. Le portrait "en tâches d'encre" n°14 (ainsi que le 18) est en fait une gouache de 2016, de l'Anglaise Gill Button.

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    3. Merci. La technique " tâches d'encre " existe : j'ai vu des expositions de François Xavier de Boissoudy qui mène une recherche sur la lumière dans ses tableaux.

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    4. Je ne le connaissais pas. J'ai regardé ses œuvres sur le web. Elles sont très intéressantes et relèvent d'une technique semblable, en dégradés de gris. Merci Elisabeth.

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  2. Je ne connaissais pas ce personnage haut en couleurs.
    Merci d'avoir enrichi ma petite culture, Marianne.
    Bon weekend à toi.
    Je t'embrasse.

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    1. Elle semble avoir beaucoup marqué son époque dans le milieu des arts.
      Je t'embrasse. Bon week-end!

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  3. Femme fatale, qui a marqué son époque, sans doute,
    pour mettre en valeur l'indépendance des femmes,
    et pour avoir participé à des orgies, et peut-être les avoir organisées.
    Je lui trouve un air sévère, mystérieux, aux grands yeux sur les images.
    Comment as-tu eu la connaissance de cette femme,
    aux allures féministes selon ce portrait, Marianne ?

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    1. C'est en m'intéressant à différents artistes (notamment Giovanni Boldini, Augustus John, Romaine Brooks) que j'ai vu son portrait revenir de manière récurrente. J'ai vraiment été fascinée par ses yeux!

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  4. j'ai cru un moment que la 14 était un dessin de Hugo Prat

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    1. Tu as raison, la technique est très proche! Je t'embrasse, Romane.

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