Le chemin
Le chaos de la vie nous mène à
La mise en ordre de
La mort
Entropie généralisée
Nous ne sommes rien
En cette soleillée
Nous nous agitons
Ne sommes que
L'illusion de nous-mêmes
Ceci nous invite
Soit à nous suicider
Soit à continuer de nous illusionner
En chantant et en créant de l'art
Simplement pour le plaisir
En sachant que cela ne mène nulle part
Ce qui compte c'est le chemin
Ophélie Conan
Ceci est un poème publié par Ophélie dans "Conan la barbare I", blog aujourd'hui disparu. Ce poème et d'autres sont disponibles en édition Kindle, sous le titre "Mon amante irréligieuse".
Pour les illustrations, outre celles que j'emprunte à la collection érotique d'Ophélie, je me suis servi des merveilleux collages de l'artiste dadaïste Kurt Schwitters (1887-1948).
L'éternelle question du but de la vie.
RépondreSupprimerIl sera bien assez tôt pour être fixé...
Mais pour éviter toute déception, vivons heureux et profitons de plaisirs de cette courte vie.
Comme le disait je ne sais plus qui :
Nous vivons comme si on ne devait jamais mourir et la plupart des hommes meurent sans avoir vécu.
Ta citation dit vrai. C'est pourquoi, il faut cueillir dès aujourd'hui les roses de la vie!
SupprimerBise à toi, Phil.
Rien à ajouter au commentaire de Phil.
SupprimerOn a tous peur de la mort,
et on essaie d'oublier ce sort inévitable,
en vivant sa vie à fond et comme on l'entend.
Ophélie pensait trop à ça.
Ca la perturbait.
Je pense que tu en savais quelque chose Marianne.
A moins qu'elle en faisait allusion que dans ses écrits,
et avec vous, ne pensait qu'à la joie de vivre, à l'amour, au sexe.
C'est tout ce que j'espère.
Je ne pense pas qu'Ophélie pensait trop à la mort. Elle la voyait plutôt comme une figure faisant aussi partie de la vie, inévitable, et particulièrement esthétique pour donner plus de valeur au désir et au plaisir dans l'art, mais aussi dans la vie. Avec nous, elle n'était pas triste, et ne pensait qu'à une seule chose: jouir et faire jouir.
SupprimerC'est une très bonne chose très orgasmique.
SupprimerJe pense comme elle, comme ta dernière phrase.
J'aime beaucoup les affiches que tu as choisies, Marianne.
RépondreSupprimerOui, nous ne pouvons que vivre l'instant à fond. Je ne sais pas si Ophélie connaissait les théories sur le cerveau droit et le cerveau gauche, le fait que dans l'instant il arrive que l'on ne soit plus en connexion avec la part langagière du cerveau. Ceci a été utilisé dans une méthode " Apprendre à dessiner en cerveau droit " qui est l'art de bien regarder : il se trouve que j'ai vécu cela dans la sculpture. Le temps était suspendu. Mon attention était centrée sur le modèle que je tentais d'entendre à travers son corps nu exposé, imprimant avec mes doigts ce que je percevais sur l'argile sans regarder le bloc de terre ou très peu. Bien entendu, nous tournions la sellette du modèle puis nos sellettes selon notre position par rapport au modèle. Parler me demandait un effort mais se faisait naturellement tandis que j'atterrissais si quelqu'un m'adressait la parole. J'ai utilisé cet art de regarder pour dessiner en musée... Dans ces instants, tout est vécu à fond et c'est ainsi que j'entends les propos d'Ophélie sur l'art. Il s'agit aussi d'un art de vie. Je crois que Filimages fait référence à un poète. L'instant a saveur d'éternité. Merci Marianne pour cette publication. Je t'embrasse.
Je crois que Kurt Schwitters, dans l'histoire de l'art, a été l'un des premiers, sinon le premier, à réaliser des "collages". Il reste un maître. Oui, Ophélie connaissait la théorie des deux cerveaux, et je crois qu'elle l'utilisait.
SupprimerJe t'embrasse, Elisabeth.
Merci Marianne pour les précisions sur cet artiste : j'avais noté un détail en apparence anecdotique. Il utilise les caractères gothiques. J'ai un manuel de mon grand-père avec ces caractères. Je ne sais pas exactement à quelle date, l'alphabet a changé.
SupprimerJe t'embrasse, Marianne.
Schwitters est un artiste allemand et je crois qu'en Allemagne, l'écriture gothique, apparue au début du XVIème siècle a survécu jusqu'au XXème! Elle était aussi enseignée à l'école en France, mais peu utilisée, sauf à des fins décoratives. C'est une typographie très jolie. je t'embrasse, Elisabeth.
SupprimerJ'ignorais qu'elle était apparue au début du XVI ème siècle. Oui, mon grand-père est né à la fin du XIX ème siècle, a étudié l'allemand ce qui lui fut utile dans les tranchées. Comme toi, j'aime beaucoup cette typographie. Je t'embrasse, Marianne.
SupprimerOui, elle est très esthétique, bien qu'un peu compliquée et maniérée!
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