Les seins selon Honorine




Les seins me fascinent depuis toujours. Pas que les seins, aussi le sexe des femmes. Je me souviens, toute petite, déjà, je rêvais de toucher les seins de ma mère. Quand je suis arrivée dans le groupe, l’été dernier, grâce à Gaëlle, qui venait au club d’équitation où je donnais des cours, j’ai tout de suite été fascinée par les seins d’Ophélie. Tout de suite j’ai reconnu en elle ma mère, et je l’ai aimée, sans doute incestueusement, mais l’inceste avec une mère ne me fait pas peur, bien au contraire. Je n’ai connu aucun garçon, ils ne m’ont jamais intéressée. Je ne les trouve pas beaux. Dans ma vie, je n’ai aimé que des filles et des chevaux. Les chevaux sont beaux, ils me fascinent, et j’aime les monter, les filles aussi, surtout quand elles sont très belles. Avant Ophélie, j’ai eu des petites amies de mon âge, avec lesquelles, j’ai eu des relations sexuelles, mais je n’avais jamais fait l’amour avec plusieurs femmes à la fois. L’été dernier, il y a eu des partouzes avec Marceline, Marlène, Giulia, les noires Grace et Angela, et, bien sûr, Karine, Gaëlle, Ophélie et Marianne, toutes plus âgées et plus expérimentées que moi. Durant l’été dernier, j’ai touché et tété beaucoup de seins, et branlé beaucoup de clitos. C’était merveilleux, insensé…


Oui, j’aime mater les seins, les toucher, c’est indéniable, parce qu’ils me fascinent, comme je l’ai dit. J’aime aussi surprendre et fasciner les autres femmes avec les miens. Mais j’aime aussi beaucoup me harnacher d’un gode et baiser avec une femme. La première que j’ai baisée de cette manière est Gaëlle. Avant elle, je n’avais jamais godé. Ensuite, je suis tombée amoureuse d’Ophélie qui aimait beaucoup que je la baise ainsi, en même temps que je suçais ses grosses mamelles très douces et très belles. J’aime le mot mamelle.  


Je ne peux évoquer Ophélie et ses seins, sans exprimer toute la peine qui est encore la mienne, à cette heure. Ophélie est pour moi une perte inconsolable. Je l’aimais beaucoup et, malgré notre grande différence d’âge, nous nous faisions jouir intensément, comme des amoureuses passionnées. C’était une vraie blonde comme moi, donc peut-être un double de moi-même, une mère. Je sens bien que Marianne veut la remplacer, mais si Marianne est aussi une très belle femme qui n’a que 45 ans, c’est une brune aux yeux noirs… Je ne ressens donc pas tout à fait la même chose pour elle, bien que les seins de Marianne soient aussi très excitants, tout comme ceux de Gaëlle et de ses deux jolies sœurs.


Quand j’ai appris la mort d’Ophélie, j’ai été bouleversée. J’ai cru que je ne m’en remettrai jamais. En plus, elle s’est tuée en venant me rendre visite, parce qu’elle avait très envie de me faire l’amour, m’avait-elle dit, la veille. Je me sens toujours un peu coupable de sa mort. Si je n’avais pas résidé à Angers, elle n’aurait pas pris cette maudite route et ne serait pas morte, aujourd’hui. En plus, le confinement est arrivé le lendemain de son décès. A un jour près, je serais retournée à Nonant-le-Pin, chez mes parents, où elle ne serait certainement pas venue.


Tout cet enchaînement est bien triste et je me rends compte que le bonheur dans la vie ne tient qu’à un fil, qu’il faut en profiter quand il est là. Les femmes et les chevaux me rendent heureuses. En ce moment je ne peux pas profiter des chevaux, mais heureusement je le peux des femmes, avec Gaëlle et Marianne.


Honorine


Ce texte d'Honorine, écrit en avril dernier, pendant le confinement, l'a été à la demande du blogueur Gil (Gemssa) (https://meserovasions.blogspot.com). Gil m'avait demandé d'écrire un texte sur mes seins, puis avait souhaité la même chose de mes deux compagnes, Honorine et de Gaëlle. Je publierai prochainement la réponse de Gaëlle. 

Commentaires

  1. Merci Honorine,
    pour ce texte très vivant, très vrai, notamment au sujet d'Ophélie. Moi-même, je n'arrive pas à accepter la mort d'Ophélie : nous nous connaissions par nos blogs sur overblog, nous taquinant mutuellement dans les commentaires. J'ai aussi de beaux seins et il semblerait que les hommes aiment cela... En tant que sculptrice, je préfère les femmes avec une belle poitrine que les modèles androgynes. Ophélie devait être une très belle femme, et elle savait aimer comme ceci se lit dans tous ses textes. Garde les moments que vous avez vécu ensemble dans ton coeur ( je t'ai tutoyée, spontanément, parce que je te connais pas le blog de Marianne ) et si quelqu'un est coupable de l'accident, c'est la personne qui utilisa son téléphone portable au volant. Le cheval est un ami fidèle, parfois capricieux quand il s'emballe mais tu es habituée à ce genre de facéties.

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    1. Oui, Ophélie était une très belle femme, très désirable, et je garde d'elle de merveilleux souvenirs. Je suis très heureuse avec Marianne et Gaëlle qui sont également très belles, et ont aussi de beaux seins. Je sais que l'avenir est incertain et qu'il faut profiter du présent, tant qu'il est aimable et doux.
      Comme tu le sais, j'ai aussi le cheval dans ma vie. C'est aussi une passion.
      Merci de ton témoignage de sculptrice, Elisabeth. Je t'embrasse.
      Honorine

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  2. A beautiful and touching confession!

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  3. C'est vrai que c'est un très beau texte, plein de sensualité, de vie, de jeunesse et de simplicité. Honorine (quel joli prénom) n'a pas à se sentir coupable de la mort d'Ophélie. La culpabilité est un sentiment terrible qui peut pointer le bout de son nez même sans aucune raison. La coupable, c'est la personne qui a provoqué l'accident, personne d'autre. Mais je comprends aussi que la culpabilité est difficile à vaincre. Bises.

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    1. Tu as parfaitement raison. Le sentiment de culpabilité est chose terrible et souvent incontrôlable chez certaines personnes. D'autres ne se sentent jamais coupables, alors qu'elles le devraient!

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    2. Certains politiques, par exemple.

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  4. C'est un joli texte et un bel hommage.
    Nous avons tous été bouleversé par la disparition brutale d'Ophélie. Soyons assurés qu'elle serait heureuse de savoir qu'elle vit toujours au travers de nos écrits, de nos blogs. Ses commentaires laissés sur le mien sont autant de témoignages précieux.
    On ne peut pas revenir dans le passé et empêcher le drame qui a frappé Ophélie. Mise à part la conductrice qui téléphonait en conduisant, il n'y a pas d'autre coupable. Surtout pas toi, Honorine. Ophélie serait peinée que tu te culpabilise de cet accident. N'ajoutons pas de la peine à la tristesse. Je suis certain que son vœu le plus cher est que tu sois heureuse, malgré tout, que tu profites de la vie comme tu l'entends... Comme toute mère aimante envers son enfant, quand elle doit partir.
    Alors vis intensément et fais-toi plaisir, pour toi, tes amantes et Ophélie. C'est le plus beau cadeau que l'on puisse lui faire.

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    1. Marianne me laisse te répondre.
      Je te remercie, Phil, pour ta compassion et tes mots. Vos mots à tous me font du bien et me confortent dans mon choix. Tu as raison, Phil, c'est certain, on ne peut jamais revenir sur le passé, et Ophélie serait heureuse de voir que je profite de la vie comme elle-même le voulait pour elle-même. Je regrette simplement tout ce que nous aurions pu encore vivre ensemble. Elle était si merveilleuse!

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    2. Ceux qu'on aime partent toujours trop tôt.
      Il nous appartient de leur rendre hommage en continuant à vivre le mieux possible sans les oublier.

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    3. Oui, tu as raison. Bise,
      Marianne

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  5. Honorine, je te remercie d'avoir écrit ce joli texte.
    On voit toute ta sincérité.
    C'est la marque de fabrique de la maison,
    et Ophélie, maintenant, Marianne, toi et Gaëlle,
    vous êtes aussi vraies l'une que l'autre.
    Dans ce texte, tu culpabilises de la disparation d'Ophélie.
    Tu n'y es pour rien. Elle m'avait écrit par mail, son intention
    d'aller te rendre visite. Tu crois que j'avais eu idée moi aussi de l'en empêcher ?
    C'est le destin, c'est tout.
    En ce qui concerne, ton texte (très bien écrit), il faut vivre ce qu'on aime faire,
    et toi, ton amour pour les femmes est à son comble avec ton bel entourage,
    aussi passionné que toi.
    Profitez bien vous trois et plus.
    Et vive les "Mamelles"!
    Je les adore aussi.
    Encore merci.

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    1. Merci Gem, merci pour tes compliments et encouragements. Je me sens beaucoup moins coupable, mais j'aimerais tant qu'Ophélie soit encore en vie! Nous serions bien toutes les quatre!
      Oui, tu as raison, vive les mamelles! Je n'imagine pas la vie sans mes mamelles et celles de mes amies!

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    2. Désolée, Gem, j'ai oublié de signer, Gaëlle me chatouillait: Honorine

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    3. Allons Gaëlle! Tu ne peux te passer de jouer avec Honorine,
      même pendant une minute, alors qu'elle écrit ?...
      (en même temps, je te comprends).
      Maintenant, qu'elle a abandonné le clavier, tu peux continuer
      à chatouiller la belle cavalière.
      Merci Honorine pour ta réponse ... troublée

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