Urbanités diaboliques

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Des initiatives douces plein les doigts
Et nos chairs en fête
Nous sommes d'innocentes beautés seules dans le désert
Sur la piste du désir
Fi donc Madame vous me faites rougir
Certes il est bien triste de vieillir
Mais nous sommes
Il est vrai
Encore très loin des soins palliatifs
Et nos expériences urbaines sont hardiment magnétiques
Certes je suis une salope
Tendre comme le souvenir
Mais vous aussi l'êtes
Belle de surcroît
Une belle salope
Vous dis-je
Qui sans cesse attisez mon désir
Pas facile je le reconnais
D’être discrètes dans ces conditions
Mais profitez ma chère
De cette magnifique porte cochère
Redoutable en sa suavité
Pour enfiler en catimini
Dans mon vagin qui l'implore
Votre gode
Que je sais très ému
Et après cette belle et précieuse opération
Qui me fera vivre quelques instants de plaisir
Nymphes de l’achèvement 
Nous fuirons par la rivière
Où vous m'enculerez


57

Ophélie Conan

Voici le vingtième article qu'Ophélie aurait dû publier dans "Conan la barbare II", si elle n'était pas morte. Je le présente tel qu'Ophélie l'avait conçu, sauf que j'ai simplement ajouté des numéros aux images.

Comme on peut le voir, Ophélie a organisé son montage autour des œuvres du peintre belge Jean-François de Boever (1872-1949).


Commentaires

  1. Très bonne idée d'avoir numéroté les illustrations.
    Cela me donne l'occasion de dire que j'adore les lignes de la fille n°12 (quelles paires de jambes et de fesses !).
    Le cunni n°43 est superbement torride. Si celle de droite fatigue, je veux bien prendre la relève !
    Et évidemment, j'aime la photo 57 pour ce qu'elle représente d'audace en ville.
    Bise et bon weekend, Marianne.

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    Réponses
    1. Un goût que je partage. Bon week-end à toi également, Phil.
      Bise.

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  2. Il me semble entendre comme " jouir jusqu'à en mourir", sans doute à cause de la présence de squelettes. Ophélie évoque les soins palliatifs sur un registre comique et non la gériatrie ou les EPHAD! Un désir inépuisable.

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    1. Etrange poème où il faut certainement entendre "jouir jusqu'à en mourir", tu as raison, Elisabeth. Avec des incises humoristiques...

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