Bienfaits d'une certaine manière d'être soi
à Marianne,
Je voulais une femme dans mes voiles
Je t'ai eue
Et je m'habitue à ton éternité
A la jeunesse de tes yeux
Grâce à toi je peux passer d'une rêverie à l'autre
M'égarer dans les contrées de ton silence
Laisser le soleil poser sa grosse patte bien chaude
Sur tes fesses nues
Maintenant que je sais
Que le langage n'a pas été inventé pour se parler
Mais pour conquérir l'inconnu
Aujourd'hui les orages n'éclatent plus si soudainement
Les feuilles mortes
Ne sacrifient plus leurs brebis
Et je n'écris plus des lettres d'amour aux étoiles
Aujourd'hui je me rappelle d'une pluie de pervenches
Dont j'avais fait ma tenue de soirée
Au grand dam des galaxies
Et je me rappelle
Perplexe
Des grosses gouttes qui ruisselaient sur nos visages
Ophélie Conan
Ce poème d'Ophélie qui m'est dédié a été publié dans "Conan la barbare I", son premier blog sur Overblog. Ce blog n'existe plus, mais on peut toujours se procurer ce poème et tous ceux qu'elle a publiés à cette époque, en édition Kindle, sous le titre "Mon amante irréligieuse".
J'ai aimé illustrer ce texte que j'aime beaucoup avec de belles images érotiques issues de la collection d'Ophélie, ainsi qu'avec les œuvres également érotiques du peintre italien Felice Casorati (1883-1963), proche de ce qu'on a appelé le "réalisme magique".
Tes illustrations rendent hommage au texte d'Ophélie.
RépondreSupprimerBise et belle soirée à toi.
Merci beaucoup, Phil. Je t'embrasse.
SupprimerTon choix qui est très bon,
RépondreSupprimerlaisse sans doute, traduire tes pensées, tes envies du moment.
On se laisse bercer, séduire, imaginer,
surtout quand ton tri de cette pluie d'images,
rejoint les magnifiques mots
de notre très regrettée Ophélie,
qui te sont dédiés.
Ce mariage de vous deux est très érotique.
Vous étiez faites pour vous rencontrer, pour vous aimer.
Merci, Gil. Je t'embrasse.
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