Loué soit l'infini
Dans la tranquille ardeur d’un grand midi
Tu me prends doucement dans ta main
Et m’emmènes dans ta géante grotte
Baveuse et rêveuse
Nous y sommes nues comme de simples amoureuses
Et mimons la copulation arômale des astres
Jusqu’à
Quand le jour s’éteint
Quand le jour s’éteint
Au soir
Mais chaque soir est un port
Ce que le jour dissipe
Et là nous nous mignotons et nous aimons
Comme les successives écorces d’un arbre
Comme les successives écorces d’un arbre
Équipées superbement pour les jeux de l’amour
Du hasard
Et de la nuit
Ophélie Conan
Il s'agit du dix-huitième des nombreux articles illustrés qu’Ophélie avait préparés pour "Conan la barbare II", avant sa mort, et qu'elle n'a donc pas pu publier elle-même. Je le présente ici sans aucune modification.
Je suis toujours très admirative de la beauté et de la diversité de ses choix d'images.
C'est vrai que ses choix étaient particulièrement judicieux. Perso, j'adore la 13.
RépondreSupprimerJe te rejoins, la 13 est étonnante. J'aime aussi beaucoup la 19, je m'identifie à la léchée...
SupprimerMoi aussi, j'aime la 19. Mais je m'identifie à la lécheuse... :)
RépondreSupprimerMais celle que je préfère, c'est la 14 (3ème Gif). Quelle paire de clitos magnifiques ! Ça me met en appétit...
Je te suggère de numéroter (dans la légende) les illustrations pour faciliter les commentaireset leur lecture. Enfin, moi je trouverais cela plus pratique que de compter les images.
Bise et belle soirée, Marianne.
Oui, c'est une bonne idée de numéroter.
SupprimerTu as raison, les clitos sont magnifiques!
Bise à toi, Phil.
Toutes les illustrations sont riches de symboles mais parfois aussi d'humour : il me sembla voir comme une trayeuse électrique pour vache sur une des poitrines de femme! Jeux de vie et de mort sans réponse comme une course à obstacles... Le texte nous plonge dans un éternel instant ou présent avec cet art de s'adapter au passage du jour à la nuit, et il est vrai qu'ils sont très proches pour les physiciens...Une petite note m'amuse et m'intrigue car je me demande quelles étaient les idées d'Ophélie : elle a une illustration d'une femme qui pourrait être une religieuse d'antan en extase devant un crucifix. Et je songe à mes questions : comment voyait-elle le lien entre la douleur mystique et une forme de jouissance? Elle a certainement étudié cette question complexe et le livre qui vient de sortir sur Marthe Robin est une question : l'auteur l'aurait-il publié ( il était décédé lors de la publication ) d'autant plus que son travail était inachevé? Le dossier était dans les milliers de pages qui sont à Rome... C'est un peu compliqué.
RépondreSupprimerCe n'est pas une trayeuse pour vache, mais ça y ressemble, c'est vrai.
SupprimerPour répondre à tes interrogations, il faudrait demander à Ophélie... Je pense qu'elle voyait comme assez proches la douleur mystique et la jouissance!
Je t'embrasse Elisabeth.
Ce doit être une trayeuse à jouir ( évidemment, je m'en doutais, mais enfant, j'ai vécu en partie à la campagne ). J'avais cru comprendre qu'Ophélie considérait que la douleur mystique était proche de la jouissance. J'ignore si ce sujet est abordé par Julia Kristeva mais ce serait possible : je ne l'ai pas lue sur Thérèse d'Avila.
SupprimerJe t'embrasse, Marianne.
Trayeuse à jouir est une belle expression! C'est effectivement une pompe à tétons et à clitoris assez sophistiquée qui doit laisser quelques beaux souvenirs!
SupprimerCertainement inconnue de Thérèse d'Avila!
Je t'embrasse, Elisabeth.
J'éclate de rire en lisant ton commentaire " certainement inconnue de Thérèse d'Avila ". Il me semble qu'une des illustrations ressemble à Thérèse d'Avila ( celle devant le crucifix : la femme ressemble à Thérèse d'Avila fêtée, je crois le 14 ou 15 octobre. Je ne sais pas si ceci a inspiré ton choix dans les textes d'Ophélie ).
SupprimerMerci pour ces précisions, Elisabeth. Non, la date n'a pas inspiré mon choix de cette publication!
SupprimerLes choix sont difficiles.
RépondreSupprimerBeaucoup d'illustrations éveillent nos sens.
Un petit sourire pour la nonne qui sort la langue,
devant le Christ.
Je voyage beaucoup en train aussi, et j'ai beau
regarder les beaux paysages de la France,
je n'ai jamais vu des filles nous faire coucou de telles sortes.
Dommage.
Pour le texte d'Ophélie, c'est l'amour, le sexe,
en longueur de journée.
Les plaisirs du jour entretiennent ceux de la nuit.
"Les plaisirs de jours entretiennent ceux de la nuit."
SupprimerMerci, Gil, c'est très beau!
Bise à toi.
J'adore les deux gifs de frottement de clitoris, au début.
RépondreSupprimerGaëlle