Le fabuleux passe-temps d'Ophélie Conan

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à mes amies,

La femme a besoin de quelques délassements
Et ne peut sans cesse être occupée à des choses sérieuses
Le besoin se fait surtout sentir chez celles qui 
Comme moi
Travaillent beaucoup

En conséquence 
S'amuser avec ses compagnes
Et jouir d'elles
Ainsi que les faire jouir
Est le délassement agréable et bien mérité
D'une femme honnête et de bonne compagnie
Aussi ne vous apprendrai-je rien
Si je vous dis que
Sucer leurs seins
Et leur donner les miens à traire
Est
Ce que j'aime par-dessus tout
J'ajouterai qu'être fessée
Et menottée
Et aussi m'exhiber discrètement avec elles
En des lieux plus ou moins fréquentés des villes
Ainsi que les mater aussi quand elles s'exhibent
Me fait le plus grand bien
Et le plus grand des effets

La passion du jeu est une espèce de fureur
Et lorsqu'on en contracte l'habitude
Il n'est point de moyens qu'on n'emploie pour la satisfaire
Ainsi je ne peux m'empêcher
De me livrer de préférence à ces petits jeux de société
Qu'on appelle innocents
Qui donnent du mouvement
Et du piquant
Exigent de l'activité
Et de la mémoire
Exercent l'esprit
Et apportent en toute chose
De la délicatesse
Et de l'habileté

Ainsi introduire de précieux olisbos
De formes et de tailles variées 
Dans de belles chattes bien tendres
Y fourrer délicatement ma langue
Me soumettre nue au fouet arrogant
Ou aux orties mordantes d'une amie
Me contempler nue infiniment dans mes miroirs
Seule ou en sa compagnie
Donnent un sens à ma vie
Et ne m'écartent jamais des règles de la bienséance
Et de la retenue
Ni ne m'empêchent d'être jolie
Polie
Affable
Et prévenante
Envers toutes mes compagnes adorables
Que j'aime
Que dis-je
Que je vénère
Et à qui je m'en voudrais de faire de la peine

Je réédite ici "Le fabuleux passe-temps d'Ophélie Conan", tel qu'Ophélie l'avait publié le 25 octobre 2019. Il est dédié à ses amies, c'est-à-dire, à l'époque, moi, Rose, Muriel, Karine, Gaëlle, Sandrine, Marlène, Marceline, Grace, Angela, Giulia et la toute nouvelle Honorine dont elle tombe éperdument amoureuse en juin 2019. J'en oublie certainement. Que celles-ci me pardonnent si elles me lisent. J'aime beaucoup les illustrations de ce post, en particulier les 2, 8, 17, 18, 25, 31, 34, 43...

Marianne

Commentaires

  1. Un inventaire de plaisirs à la Pervers, heu... Prévert. On est loin de la frustrée aux désirs refoulés par la morale et autres croyances. Une femme qui assume et assouvit ses désirs en devient désirable.
    J'aime aussi les photos 2, 8 et 18.
    Mais aussi la 6 (l'excitation de déambuler nue dans un couloir d'hôtel au risque de se faire surprendre), la 15 (quelle belle paire de lèvres charnues), la 39 (toujours le risque et l'audace), et surtout la 16 pour cette audace de se mettre nue en public.
    Merci pour tout ça, Marianne et Ophélie.
    Bise et bonne nuit.

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    1. "Inventaire de plaisirs à la Pervers", c'est très joli et à retenir. Ta sélection rejoint en partie la mienne! Merci, Phil...
      Bise.

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  2. No. 43 is the human breast-pump, much better than the mechanical one, I would say...

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    1. Yes, but the mechanical pump create other sensations, difficult to describe...

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  3. Le texte d'Ophélie est splendide : elle y mêle la fantaisie et la poésie, nous laisse deviner qu'elle peut aimer battre comme être battue ( j'avais d'ailleurs pensé aux orties en voyant l'illustration 20 ). J'aime bien le choix des illustrations qui sont peut-être d'Ophélie, ou de toi, Marianne, ce mélange de peinture classique et d'illustrations en apparence plus érotiques. Cet ensemble permet d'y deviner qu'à toute époque, les femmes ont su à jouer avec l'orgasme dans l'apparente douceur et l'apparente bienséance : il en ressort ce désir de courtoisie dans la pratique de l'amour entre femmes évoquée à la fin du poème. J'avoue être sous le charme. J'amuserai la bande des quatre en avouant que lors de ma découverte du plaisir solitaire vers l'âge de dix ans, j'ai éprouvé aussi celui de frapper et d'être frappée. Ceci m'est revenu à l'esprit en laissant un commentaire sur le blog " érovasions " : je n'ai pas l'expérience du BDSM dans mes relations avec mes amants. Il reste le mystère du viol, mystère souvent indicible, où le corps peut sentir un plaisir lors d'une tentative de viol, ce qui ne justifie en aucun cas le viol, mais nous indique les méandres du désir chez chacun ( e) de nous. En cas de viol complet, je n'ai pas eu du désir! J'avoue en avoir éprouvé dans le désert lors d'une tentative de viol quand je perçus qu'après avoir déchiré mes vêtements, mon corps avait des réactions physiologiques, notamment dans le petit lapin comme aurait écrit Ophélie. Sans doute ai-je éprouvé du plaisir dans la transgression. Cette tentative de viol à El Oued se fit avec mon amie rousse au regard avec des éclats verts très sensuels. Et quand Véronique tenta de venir à mon secours, elle eut à rejeter un de mes agresseurs commençant à l'embrasse! Elle fut prise d'un fou rire à l'issue de cet épisode quand j'ai conclu par " on pourra raconter qu'on a failli nous faire violer "! Elle ne s'attendait à ma morale de cet épisode saharien. Néanmoins, bienséance oblige, je suis rentrée le plus discrètement possible dans la maison de la famille qui nous hébergeait. J'ignore si la femme m'a vue en loques. Son mari comme celui qui courtisait mon amie eurent le récit intégral de notre aventure. A la fin de notre séjour à El Oued, soit au bout de deux à trois semaines, nos amoureux nous avouèrent que nous avions eu beaucoup de chance par rapport à des victimes locales. L'hésitation de mes agresseurs m'a intriguée. J'ai supposé qu'ils furent déroutés par la présence de mon gazon puisqu'ils se demandaient si je n'étais pas algérienne...Bien entendu, je me suis relevée tout de suite, fuyant avec décision! En somme, nous avons tous besoin des jeux d'Ophélie...

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    1. Ton expérience du viol est intéressante, Elisabeth, et tu as raison de dire qu'il y a du mystère là-dedans, qu'il peut y avoir plaisir dans le viol, ce qui ne justifie en rien cet acte de violence, au plan social, quand il n'y a pas consentement. Mais il y a une chose étrange dans cette histoire car, par définition, le viol suppose qu'il n'y ait pas consentement. Je n'ai jamais été violée par un homme, mais l'ai souvent été par une femme, bien évidemment dans un jeu consenti. L'avantage du jeu, c'est de faire "comme si", mais ce n'est pas vraiment. Dans un viol "comme si", je reconnais qu'il y a beaucoup de plaisir. Gaëlle qui a été violée réellement quand elle était plus jeune, par un homme adulte, me dit n'avoir éprouvé aucun plaisir, mais au contraire, une grande peur de mourir.

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    2. Je suis comme Gaëlle pour les viols complets : j'ai ressenti la peur de mourir. Il en fut de même au début de cette agression. L'excitation n'est venue que lorsque j'ai senti que les agresseurs n'allaient pas me violer. Sans doute n'aurais-je pas su l'exprimer sans que ton blog m'interroge sur ce genre de question : je crois que tu as très bien compris dans le " comme si "! Mon corps a ressenti du désir alors que je me relevais lucide et déterminée à fuir : dès que j'ai senti que ces hommes n'osaient pas aller plus loin, j'ai éprouvé du désir. Et c'est l'équivalent du " comme si " ou d'un jeu entre partenaires consentants.

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    3. L'excitation d'Elisabeth était peut-être dû au fait de la présence de son amie, la belle rousse aux yeux verts.....

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  4. Il y a de quoi faire autour d'une femme, plusieurs façons de l'aimer, de lui faire l'amour,
    et d'avoir en retour sa façon comme elle l'entend de nous aimer à son tour.
    C'est si naturel, et pas question de lui faire de la peine comme le disait Ophélie.
    La vie est bien trop courte pour se faire du mal.
    Le bien est notre seul cheval (tiens une pensée pour Honorine) de bataille.
    La 11 ne ressemble-t-elle pas à vos jardins de P et de C ?
    La 39 aussi.

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  5. En ce qui concerne 11 et 39/ oui, pour ce qui s'y pratique, mais pas par la ressemblance avec les lieux!

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