Cadeau d'un ciel de pleine lune

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D'un petit nuage qui passe devant la lune
Tombent tes seins
Qui me disent
Nous sommes ta friandise
Nous arrivons
Nous arrivons
Nous sommes bientôt là
Et quand ils sont là
Dans ma bouche
Bée comme la lune
Je les tète avec gourmandise
Comme un vulgaire vampire
Et le petit nuage
Petit lapin blanc
N'en faisant qu'à sa guise
Baise la lune
Et fout le camp
Prend le large sur le parquet ciré
Comme un vieux cargo muet
Dont les soutes seraient remplies de sauvageries
Et de mégots

Mais des poissons multicolores frétillent sous le cargo
Le cargo est sur la mer verte et bleue
La mer verte et bleue
Sur un fond volcanique
À cause de la tectonique
Commence à se déchaîner
Et tu m'entoures de chaînes
Et de baisers
Et ton entrecuisse et le mien
Poissonnent
En va-et-vient
Comme personne
Dans la touffeur vague des algues déchirées
Si désirées

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J'ai plaisir à rééditer ce post d'Ophélie qui date du 20 janvier 2020 et qui figurait dans "Conan la barbare II". J'aime beaucoup les images, notamment 6, 11, 18, 20, 41, 44, 46, et j'adore le poème.

Marianne


Commentaires

  1. J'aime aussi la 11, la 46 et la 18 pour son côté "pervers"...
    J'ajoute la photo 13 pour la beauté de la fille et de sa pose.
    Je t'embrasse et te souhaite bonne nuit.

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    1. Merci pour ta visite. Oui, la fille de la 13 est belle avec ses longs cheveux blonds, et la pose est réussie. On voit que ce n'est pas naturel et "posé", mais c'est un style, et ça fait une très jolie photo! Ce n'est sans doute pas le genre à Dubnitskiy!
      Bise et très belle nuit à toi aussi.

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  2. J'aime aussi les tableaux 26 et 38 pour la qualité de leur peinture, ai aussi noté l'illustration 41, un ensemble qui se veut mystérieux avec des jeux d'ombres, et j'adore le poème.

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    1. Les jeux d'ombres proviennent d'images de cinéma muet expressionniste allemand (Fritz Lang, Murnau...)

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  3. J'aime la 3 (sortie d'un film fantastique), la 9 (la fille m'inspire beaucoup), la 12 qui me fait penser à une piste de Bobsleigh, la 18 que je trouve un brin perverse, la 26 parce qu'elle a un très beau cul, les 44, 46 et 50 parce que j'adore les seins et que j'adore les sucer et enfin la 47 (tendresse et douceur).

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  4. Très beau poème d'Ophélie, qui mélange amour saphique, l'amour des seins, et la lune, nuage, mer et poissons, et même un petit lapin blanc qui aurait mérité d'être rose....J'adore.
    Pour les illustrations :
    - qu'est ce qu'il fout là le 5 ?
    - comprends pas non plus la 12 ? (la haine des z'hommes ?)
    - toute la beauté féminine sur les 4,6,7,9,13,15 (Oh ! les beaux seins !),20,30,32,36,43,44,46,48,50.
    - La 19, c'est elle la lune ?
    - Les 39 ET 42. Tu les connais ? Elles sont belles.
    - Les 40 et 41. "lactation" ? Je sais que ça existe. Est-ce une vraie passion lesbienne ? Un retour aux "sources" ? Je me permets ces questions, voyant ces deux planches, pour la première fois, sur votre blog.

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    1. Je ne sais si je vais pouvoir répondre correctement à tes interrogations, seule Ophélie pourrait le faire. Pour la 5 et la 12, je ne crois pas qu'il s'agisse d'une haine des hommes. Dans ce post, il y a plusieurs images en noir et blanc qui proviennent du cinéma allemand de l'époque du muet (Par exemple, la 5 provient de "Nosferatu le vampire" de Murnau) et à mon avis, Ophélie a mis ces images, parce qu'elle aimait ces films-là que son père lui avait fait découvrir quand elle était gamine, et aussi pour faire contraste avec les images de lesbiennes en quête de plaisirs (celles qui chantent la beauté féminine et les seins). Il serait donc vain de chercher de la logique chez elle, mais plutôt une volonté de créer des contrastes émotionnels... (effet Koulechov)
      "19, c'est elle la lune?" Peut-être, je n'y avais pas pensé.
      39 et 42: non, je ne les connais pas. Une rapide recherche m'a indiqué que ce sont des anonymes. Bohémienne ou gipsy woman pour la 42. Oui, elles sont belles.
      Non, Gil, la lactation n'est probablement pas une passion lesbienne généralisée, quoique chacune a ses fantasmes! Mais les psychanalystes diraient certainement que le lait, nourriture primordiale, est toujours caché derrière le sein qui fascine, qu'on soit une femme ou un homme!

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    2. Merci Marianne d'éclairer ma lanterne.
      Je vous embrasse et vous souhaite un bon dimanche,
      au chaud de vos entre-cuisses. (j'ose)

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