Les avoir dans la peau
Entre Marianne et Honorine je végète entre la vie et l’amour
J'ouvre les portes en dentelles de la nuit
Et fais l’expérience folle du pouvoir naturel des aimants
Et des amantes
A l'heure des louves
Grâce à nos dents pointues
Et à nos langues fertiles
Je m’adonne avec elles très dix-huitièmement à l’emprise du hasardEt à la friolerie
Et ne rêve qu’à me dissoudre dans leur souple et féline lumière
J’ai au cœur et au cul et aux seins
Des désirs fous avec vous
Chères maîtresses du désordre
Avec vous
Je dépècerai le ciel éternel pour vous en révéler l’invisible
Je dépècerai le ciel éternel pour vous en révéler l’invisible
De l’autre côté de la causalité
Petite gourmande!
Comment résister?
Quel beau coquillage!
Je la comprends, c'est si bon!
J'aime ça. Et pourtant j'en deux tout aussi beaux.
Le dix-septième des nombreux articles illustrés qu’Ophélie avait préparés pour "Conan la barbare II", avant sa mort, et qu'elle n'a donc pas pu publier elle-même. Je le présente ici sans aucune modification.
J'ai déjà publié "Les avoir dans la peau", le 30 août dernier. Je n'avais pas fait le rapprochement entre ce poème isolé, trouvé dans ses archives, et celui-ci, déjà illustré par elle, et quasiment prêt à la publication.
Pardonnez-moi ce doublon, mais je ne résiste pas au plaisir de vous le soumettre avec les illustrations que ma très chère avait prévues.
J'aime bien l'illustration avec une femme qui a une montre dans la vulve... J'ai envie d'y ajouter cette citation de Pearl Buck: "Nul ne peut retenir le temps, mais, pour l'amour, il s'arrête parfois."
RépondreSupprimerJe comprends ta citation, Marianne : j'ai aussi repéré cette illustration mais elles sont toutes fascinantes et riches de sens!
RépondreSupprimerOui, je les trouve belles et sensuelles, souvent symboliques. Merci, Elisabeth!
SupprimerSans doute le 30 août que se trouve le 1) que je cherche....
RépondreSupprimerIl y a un lien en rouge, ci-dessus, il n'y a qu'à cliquer!
SupprimerTu es toute pardonnée, Marianne.
RépondreSupprimerMerci, Phil.
Supprimer14 H, c'est l'heure.
RépondreSupprimerQu'est ce qu'elles font des choses, maintenant, les montres.
Celle-ci est très...connectée.
Encore des images relatives à la mort.
Je les efface et garde les autres pleine de vie et d'excitation.
J'aime aussi la citation, entre autres, d'Ophélie :
" J'aime ça. Et pourtant j'en deux tout aussi beaux."
Oui, cette citation est jolie. J'y souscris également! Mais ça peut paraître bizarre d'aimer autant ce que l'on a déjà!
SupprimerNon, elle les voyait et les appréciait (vue et toucher + bouche), comment dire,
Supprimerde l'extérieur. Tu dois bien comprendre cette sensation, ce ressenti, Marianne...
même si vous êtes bien fournies vous -même.
Bien sûr que je le comprends, car les voir et les toucher m'excite, mais cela m'étonne quand même!
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